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Les victimes du 7 octobre

Michael Murzakhanov, 69 ans : Médecin pénitentiaire qui diffusait une « énergie positive »

Assassiné par des terroristes du Hamas sur la route de Netivot, à Ashkelon, le 7 octobre 2023

Michael Murzakhanov, assassiné par des terroristes du Hamas sur la route de Netivot à Ashkelon le 7 octobre 2023. (Crédit : Autorisation)
Michael Murzakhanov, assassiné par des terroristes du Hamas sur la route de Netivot à Ashkelon le 7 octobre 2023. (Crédit : Autorisation)

Michael Murzakhanov, 69 ans, originaire de Netivot, a été assassiné par des terroristes palestiniens du Hamas à la jonction de Shaar HaNegev le 7 octobre.

Michael, médecin, avait quitté la maison tôt ce matin-là pour se rendre à son travail à la prison de Shikma à Ashkelon. Bien que son épouse l’ait supplié de rester à la maison après les tirs de roquettes matinaux, Michael est parti à 7 heures du matin, et sa famille ne l’a plus jamais revu ni entendu parler de lui.

Après l’avoir recherché, sa famille a trouvé sa voiture sur le bord de la route près de la jonction de Shaar HaNegev, avec des impacts de balles et des flaques de sang, mais aucun signe de Michael. Ce n’est que dix jours plus tard qu’ils ont finalement été informés que son corps avait été retrouvé et identifié. Son fils a déclaré qu’il avait été difficile de l’identifier parce qu’il avait reçu une balle en plein visage.

Michael a été enterré à Beer Sheva. Il laisse dans le deuil son épouse, Nina, leurs trois enfants, Stanislav, Sergey et Wasily, ainsi que sept petits-enfants.

Né à Mozdok, dans l’ancienne Union soviétique, Michael a grandi avec son frère jumeau, Edward, et ses frères et sœurs Alexei, Rachel et Dina, selon un éloge funèbre de l’État. Dès l’âge de 15 ans, il a commencé ses études de médecine en Tchétchénie, où il a ensuite travaillé comme ambulancier. À 18 ans, il a été enrôlé dans l’armée soviétique et a servi dans un hôpital de Tbilissi. À l’issue de son service militaire, il entame des études de médecine à l’Université de Saint-Pétersbourg, où il rencontre son épouse, Nina.

Le couple se marie en 1979 et a trois fils alors que Michael entame sa carrière médicale. Ils s’installent en Crimée, mais décident plus tard de faire leur alyah en Israël. Les garçons ont immigré au début des années 2000 sous l’égide de l’Agence Juive, et Michael et Nina ont suivi en 2003, selon un éloge funèbre de l’Association médicale israélienne (IMA).

L’adaptation de la famille à Israël a été quelque peu difficile, notamment l’apprentissage d’une nouvelle langue, mais Michael a réussi à transférer sa licence de médecin et a occupé plusieurs emplois avant de s’installer dans le système pénitentiaire.

« Le Dr. Murzakhanov était un homme plein de joie de vivre, charismatique, intellectuel, physiquement et spirituellement fort », a déclaré l’IMA.

« Sa famille a déclaré que personne ne pouvait rester indifférent face à son optimisme et à l’énergie positive inépuisable qu’il diffusait auprès de tout le monde. Il a toujours soutenu et aidé ses amis et sa famille dans les moments difficiles. »

Michael, poursuit l’éloge funèbre de l’IMA, « était un incroyable père de famille, se donnait corps et âme à sa famille – était un mari chaleureux pour Nina, un modèle pour ses enfants et un grand-père aimant pour ses petits-enfants […] La profession médicale lui servait de mission et représentait pour lui une énorme responsabilité ».

Pendant son temps libre, il aimait jouer aux échecs, l’enseignant également à ses petits-enfants, et il est toujours resté en forme et a fait de l’exercice toute sa vie, ont raconté ses proches, notamment en étant un joueur de tennis de table actif.

Dans une vidéo commémorative, son fils cadet, Sergey, a dit que Michael était un « père aimant, un père attentionné, il avait un énorme charisme, qui affectait tous ceux qui l’entouraient ».

Même s’il travaillait dur, a-t-il ajouté, « il trouvait aussi le temps de prendre sa maman, de nous rendre visite et de nous aider, tous les trois, avec les petits-enfants ».

Son épouse, Nina, a dit dans la vidéo : « Je suis une pessimiste et lui était un optimiste. Ensemble, nous résolvions les problèmes, nous décidions des choses ensemble ».

« Ensemble nous avons décidé de partir en Israël pour assurer un avenir à nos enfants. »

« Il était mon autre moitié », dit-elle.

« Nous avions l’habitude d’aller partout ensemble, toujours à deux, et maintenant […] Nous avons été ensemble 44 ans, presque 45. Il était si gentil, il était très sincère. Il voulait aider les gens. En tant que mari, il était très doux et attentionné. Le mari parfait, parfait. »

Pour lire d’autres hommages sur les victimes des massacres du Hamas du 7/10/2023 et de la guerre qui s’en est suivie, cliquez ici.

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