Netanyahu : Israël n’est pas plus à blâmer pour la terreur que la France

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a déclaré que « le temps est venu » que le monde condamne les attaques terroristes contre les Juifs en Israël comme il l’a fait pour les attaques qui ont eu lieu vendredi soir à Paris.

Lors de la réunion du gouvernement dimanche, Netanyahu a également informé les ministres que le « terroriste méprisable qui avait assassiné Yaakov et Netanel Litman » avait été capturé par les forces de sécurité.

« Hier, j’ai parlé avec Noa l’épouse [de Yaakov] et la mère [de Netanel], et lui ai dit que la nation entière se tient à ses côtés dans la double tragédie qui l’a frappée, elle et ses enfants. Nous allons poursuivre l’assassin en justice et continuer à lutter contre le terrorisme », a-t-il juré. Le père et le fils ont été tués dans une fusillade vendredi près de l’implantations d’Otniel en Cisjordanie.

« Maintenant, quelques heures après l’assassinat d’Otniel, des terroristes ont commis une attaque terroriste impitoyable à Paris et assassiné des innocents », a-t-il ajouté.

« En Israël, comme en France, le terrorisme c’est le terrorisme, et la force qui se tient derrière est l’islam radical et son souhait d’exterminer ses victimes.

« Il est temps que les pays condamnent le terrorisme contre nous comme ils condamnent le terrorisme partout ailleurs dans le monde. Il convient que [le président de l’Autorité palestinienne] Mahmoud Abbas, qui a condamné hier l’attentat en France, condamne le terrorisme cruel contre des innocents en Israël et combatte l’incitation a la violence qui l’alimente », a dit Netanyahu.

Le Premier ministre a affirmé que les Israéliens devraient se rappeler « nous ne sommes pas coupables du terrorisme dirigé contre nous, tout comme les Français ne sont pas coupables du terrorisme dirigé contre eux. Ceux qui sont à blâmer pour le terrorisme sont les terroristes. Pas les territoires, pas les implantations, ni rien d’autre – c’est la volonté de nous détruire qui maintient le conflit et motive l’agression meurtrière contre nous ».