Noam Shaï, 26 ans, assassiné aux cotés de sa fiancée dans leur véhicule

Noam Shaï, 26 ans, originaire de Kfar Tavor, a été tué par balle avec sa fiancée au festival de musique à proximité du kibboutz Reim le 7 octobre.

Noam était étudiant en gestion technologique à l’Université de Bar Ilan. Il avait rencontré Danielle Waldman pendant leur service militaire, au début d’une relation qui a duré six ans.

Ils avaient l’intention de se marier et avaient assisté au Festival Supernova avec des amis. Ils ont été retrouvés assassinés côte à côte.

Noam laisse derrière lui ses parents, Yossi et Chen, ainsi qu’un jeune frère, Tom.

Yossi a déclaré à Ynet qu’après l’attaque matinale du 7 octobre, il avait essayé d’appeler son fils et Danielle, mais qu’aucun des deux n’avait répondu. Plus tard, Danielle avait envoyé un message sur le groupe WhatsApp de la famille : « Ne vous inquiétez pas, tout va bien. »

C’est la dernière fois que Yossi a entendu parler d’eux. À la mi-journée, les autorités avaient tracé le téléphone de Noam jusqu’à un endroit situé au fin fond de la bande de Gaza.

« Nous ne savions pas ce qu’ils advenait d’eux », a raconté Yossi.

Il s’est avéré par la suite que le couple avait essayé d’échapper au carnage, en conduisant vers le sud depuis le lieu du festival. Cependant, ils sont tombés dans une embuscade tendue par des terroristes sur la route. Le père de Danielle, Eyal Waldman, a déclaré à CNN que les preuves montraient qu’entre trois et cinq terroristes avaient attaqué la voiture depuis deux directions différentes.

Quelques jours après l’assaut, une délégation de Tsahal est arrivée au domicile de la famille Shaï et les a informés que le corps de Noam avait été identifié. Quelques minutes plus tard, le frère de Danielle l’a appelé pour lui dire que son corps avait également été identifié.

« Ils étaient ensemble », a dit Yossi.

Noam et Danielle ont été enterrés côte à côte à Kiryat Tivon.

Yossi a déclaré qu’après avoir terminé la shiva – semaine de deuil traditionnelle – il est retourné servir en tant que membre de l’équipe de sécurité locale de Kfar Tavor. « C’était la volonté de Noam, de continuer dans sa voie et de donner tout mon cœur à assurer la sécurité. »

Noam a passé ses premières années au kibboutz Ayelet HaShahar, mais depuis 15 ans, il vivait avec sa famille à Kfar Tabor, en basse Galilée.

Le jour de ses funérailles, les habitants de Kfar Tabor ont bordé les rues de la communauté en brandissant des drapeaux israéliens alors que la famille se rendait à la cérémonie en voiture.

L’ami du couple, Matan Eyal, a écrit sur Instagram qu’ils étaient « un véritable exemple d’une relation d’amour et de tolérance ».

« Tous ceux qui les connaissaient ne pouvaient pas manquer la magie spéciale qu’ils dégageaient », a-t-il écrit, notant qu’il avait rencontré Noam en 2019 alors qu’il traînait avec des amis communs dans le nord.

« Et depuis lors, c’était un véritable ami, un coéquipier, un mentor, un modèle et aussi un thérapeute. »

« Noam était l’une de ces personnes qui sait toujours comment dire la bonne chose au bon moment (…). Ils voulaient juste danser et célébrer la liberté, [comme s’ils] savaient qu’ils ne rentreraient pas à la maison. »

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