Roni Petrovski, 24 ans : Entraîneur de football pour les jeunes avec un « cœur en or »

Roni Petrovski, 24 ans, originaire de Holon, a été assassiné par des terroristes palestiniens du Hamas lors du Festival Supernova, à proximité du kibboutz Reïm, le 7 octobre.

Il a fallu plusieurs semaines pour que son corps soit identifié, et sa famille a d’abord cru qu’il avait été pris en otage.

Il a été enterré le 26 octobre à Holon. Il laisse dans le deuil son père, Sergey, et son frère, Dani, ainsi que ses grands-parents. Sa mère, Svetlana, l’a précédé dans la tombe.

Roni a été tué aux côtés de son meilleur ami de toujours, Sagiv Ben-Zvi, dont le corps n’a pas non plus été retrouvé avant plusieurs semaines. Ils ont été enterrés côte à côte.

Ils avaient récemment passé huit mois ensemble à voyager en Amérique du Sud et étaient revenus en Israël au cours de l’été, peu de temps avant d’être assassinés.

Roni est décrit comme un athlète talentueux, qui aimait passer du temps avec ses amis et qui était une personne joyeuse malgré la perte de sa mère, emportée par un cancer à un âge très précoce. Il travaillait à temps partiel comme entraîneur de football pour enfants, un sport qu’il avait également pratiqué dans son enfance.

Le magasin de matériel médical où travaillait Roni a fait son éloge. « Un gars souriant, patient et doté d’empathie, qui avait choisi de travailler dans un domaine où ses vertus s’exprimaient tant sur le plan personnel que professionnel avec les personnes âgées et les clients à mobilité réduite. »

« Roni, tous ceux qui te connaissaient – et même ceux qui ne te connaissaient pas – savaient quel cœur en or tu avais et quelle personne pure tu étais. Toute ta vie, tu n’as fait que sourire et rire et tu t’es assuré de rendre heureux ceux qui t’entouraient », indique un éloge funèbre posté en ligne.

« Nous ne t’oublierons pas. »

Dani a déclaré à Walla que son frère « avait toujours été entouré d’amour, il avait tant d’amis qui se sont inquiétés et qui nous ont aidés à trouver la moindre information ».

« Petits, Roni et moi avons perdu notre mère emportée par un cancer. Nous avons toujours compté l’un sur l’autre, nous nous sommes soutenus, nous nous sommes entraidés », a-t-il déclaré à la Douzième chaîne.

« Même si j’étais le grand frère, je l’ai toujours admiré, sa force, sa joie de vivre et sa loyauté envers tout le monde, tous ses amis et les gens qui l’entouraient. Il y avait toujours beaucoup d’amour autour de lui. »

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