Sgt. Maj. Vitaly Karasik, 38 ans : Un policier chevronné qui aimait ce pays

Le sergent-major de la police israélienne Vitaly Karasik, 38 ans, enquêteur sur les scènes de crime de Tel Aviv, originaire d’Ashkelon, a été tué en combattant les terroristes palestiniens du Hamas lors du Festival Supernova le 7 octobre.

Vitaly faisait partie de l’équipe de sécurité du festival lorsque le groupe terroriste palestinien du Hamas a entamé son pogrom, un emploi destiné à apporter un complément de revenu à sa famille. Tôt dans la matinée, il a dit à d’autres policiers qu’il travaillait à l’évacuation des festivaliers.

Lorsque les terroristes lourdement armés ont commencé à arriver, Vitaly s’est avancé vers eux pour les repousser avec seulement son arme de poing, et a été tué dans l’échange de tirs.

Il laisse dans le deuil son épouse Yulia, leurs enfants Polina et Daniel, ses parents Boris et Zina et sa sœur Ora. Il a été enterré au cimetière militaire du mont Herzl, à Jérusalem le 8 octobre.

Né à Mogilev, en Biélorussie, Vitaly avait émigré en Israël avec sa famille à l’âge de 11 ans et s’était installé à Ashdod.

Après avoir terminé ses études secondaires, il s’était engagé dans l’armée et avait servi comme infirmier de combat dans la 401e brigade « Iron Tracks » du Corps Blindé Mécanisé, notamment pendant la Deuxième Guerre du Liban. À sa libération, il avait travaillé pendant un certain temps comme agent de sécurité et infirmier pour des groupes touristiques, notamment un groupe du programme populaire Taglit-Birthright de Russie, où il avait rencontré sa femme, Yulia, qui avait alors fait son alyah pour être à ses côtés.

En 2010, il avait décidé de s’engager dans la police israélienne, où il a servi pendant 13 ans jusqu’à ce qu’il soit tué. Il avait gravi les échelons et obtenu une licence en criminologie, avant d’occuper le poste d’enquêteur sur les scènes de crime de Tel Aviv.

« Vitaly était un homme heureux, toujours souriant, gentil, toujours le premier à aider », peut-on lire dans l’éloge funèbre de la police.

« C’était un père de famille, un père fier de ses enfants, une personne décente qui aimait les gens. Vitaly aimait vivre sa vie comme si chaque jour était le dernier, il aimait la musique rock, la bière et la bonne nourriture. »

L’officier de police « aimait la Terre d’Israël, se battait pour elle, et lors des conversations avec sa famille, il mentionnait toujours qu’il était prêt à donner sa vie pour le bien du pays, ce qui s’est finalement avéré vrai ».

Sa sœur, Ora, a partagé sur Facebook l’éloge funèbre qu’elle a lu lors de ses funérailles : « J’ai toujours été si fière de toi ! Tu es mon héros, notre
héros ! »

« Même dans les moments difficiles, tu n’as jamais perdu ton optimisme », a-t-elle ajouté.

« Tu étais un père merveilleux, tu avais deux anges, Daniel et Polina, tes enfants. Tu étais si fier d’eux, tu étais un mari attentionné, un fils aimant et un frère merveilleux […] Tu as consacré toute ta vie au service [des autres], tu t’es toujours défini comme un sioniste, tu aimais la Terre, tu aimais ce pays. »

« Tu as dit que tu étais prêt à donner ta vie pour le bien de cette nation, et cela s’est réalisé », a-t-elle ajouté.

« Tu as été si généreux dans cette vie, toujours avec un sourire aux lèvres. »

Pour lire d’autres hommages sur les victimes des massacres du Hamas du 7/10/2023 et de la guerre qui s’en est suivie, cliquez ici.