Steven Makarchenko, 25 ans : Chauffeur de camion qui aimait camper et les barbaques

Steven Makarchenko, 25 ans, originaire de Karmiel, a été assassiné par des terroristes du Hamas alors qu’il tentait de fuir le festival de musique Supernova le 7 octobre.

Il participait à la rave avec sa petite amie, Alisia Levin, et leur ami Slava Giler. Tous trois ont quitté les lieux en voiture. Le véhicule a été retrouvé abandonné près du kibboutz Mefalsim. Ils ont été assassinés ; le corps de Steven a été identifié quelques jours plus tard.

Il a été enterré à Karmiel le 11 octobre. Il laisse derrière lui ses parents, Ira et Alex, et son frère aîné, Dima.

Steve a grandi à Karmiel, dans le nord du pays. Il aimait passer du temps dans la nature et adorait faire du camping, ont raconté ses proches. Dès son plus jeune âge, il était passionné par tout ce qui roulait, et comptait les jours jusqu’à l’obtention de son permis de conduire.

Très proche de sa famille, il adorait sa nièce et la couvrait d’attentions. En couple avec Alisia depuis trois ans, il jouait également un rôle paternel auprès des jeunes enfants de celle-ci, selon sa famille.

Chauffeur de camion de profession, il travaillait aussi pour une entreprise de services aux personnes handicapées.

Sa cousine Karin a partagé sur Facebook combien il lui était difficile d’accepter le fait que « je ne te reverrai plus jamais… On se retrouvera, un jour, on racontera des blagues, on s’assiéra ensemble, on sera relax, on prendra un verre et on allumera le barbecue, avec de bons morceaux de viande. Que demander de plus ? »

Elle a ajouté : « Merci d’avoir été tel que tu étais, merci d’avoir été mon cousin… Merci d’avoir toujours répondu présent dès que j’avais besoin de toi. Merci de m’avoir donné tout ce que tu pouvais, de m’avoir soutenue, d’avoir cru en moi. Je t’aimais tellement. Je te suis profondément reconnaissante. »

Sa belle-sœur Keren se souvient l’avoir rencontré lorsqu’il avait 10 ou 11 ans. Au fil des années, un lien fort s’était tissé entre eux.

« Je suis reconnaissante que tu aies fait partie de ma vie, reconnaissante pour tout ce que tu m’as appris : ton optimisme, ta joie de vivre… Tu savais sourire en toutes circonstances », a-t-elle écrit sur Facebook. « Merci pour ton aide précieuse et sans faille. Tu étais toujours le premier à m’accompagner à mes rendez-vous médicaux, à rester auprès de moi pendant les opérations, à veiller à ce que je ne manque de rien. »

Keren a confié ressentir la présence de Steve, comme s’il lui transmettait « de la force à chaque instant de la journée pour m’aider à soutenir tes parents et Dima, qui ont tant compté dans ta vie… J’ai l’impression que tu me souffles à l’oreille que je dois rester forte, que je dois tenir tout le monde debout », a-t-elle ajouté.

« Si tu étais là maintenant, tu serais assis à côté de moi et, comme toujours, tu trouverais une façon d’en rire », a-t-elle poursuivi. « Tu me dirais combien tu me comprends, combien tu saisis la situation dans laquelle je me trouve. Et tu me répéterais que tu es là pour moi, à chaque heure, à chaque minute, que tu es là. »

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