Un cinéaste crée de nouveaux prix pour récompenser ceux qui sont en coulisse

Les Ofir israéliens sont souvent comparés aux Oscars.

Mais, jusqu’à présent, il n’existait pas en Israël d’équivalent aux Oscars scientifiques et techniques.

De nouvelles récompenses, créées par Jay ‘Shish’ Koller, cinéaste rompu au septième art et à la télévision, devraient contribuer à réparer ce qu’il qualifie « d’injustice historique » en Israël, en distinguant les techniciens les plus méritants. Ces prix porteront son nom.

Le 3 février prochain donc, en compagnie de l’actrice Gila Almagor-Agmon et d’autres professionnels de l’industrie cinématographique, Koller remettra les prix Shish Koller du cinéma et de la télévision à sept lauréats, à l’occasion d’une cérémonie hébergée par la Cinémathèque de Tel Aviv.

Ces prix récompenseront les meilleurs assistants réalisateurs, scénaristes, assistants photo, monteurs, cameramen, éclairages et conférenciers.

Aujourd’hui âgé de 83 ans, Koller a travaillé dans le cinéma, la télévision et la scène dès son plus jeune âge, tour à tour comme acteur, producteur et distributeur.

Il s’est toujours dit attristé par le manque de reconnaissance envers ceux qui font une grande partie du travail en coulisse.

« Je suis heureux de laisser derrière moi ces prix, qui je l’espère viendront réparer tout au long des années à venir une trop longue injustice », a écrit Koller dans un communiqué.

Le prix, créé sans aucun soutien institutionnel, est financé par un groupe de soutiens de Koller. 10 000 shekels seront remis à chacun de ses lauréats.