Yaël Rozman, 26 ans : Étudiante en commerce dotée « d’esprit, de sagesse et de style »

Yaël Rozman, 26 ans, originaire de Kfar Saba, a été assassinée par des terroristes palestiniens du Hamas alors qu’elle fuyait le festival de musique Supernova le 7 octobre.

Elle participait à la rave-party avec Jonathan Kendror, son petit ami depuis trois ans. Lorsque les tirs de roquettes ont commencé, ils sont partis en voiture avec un autre ami pour tenter de fuir. À un carrefour, en cours de route, des terroristes ont ouvert le feu sur le véhicule ; les trois personnes ont alors sauté hors de la voiture et se sont séparés. Leur ami a survécu, mais les corps de Yaël et de Jonathan ont été retrouvés quelques jours plus tard.

Yaël a été enterrée à Kfar Saba le 10 octobre. Elle laisse derrière elle ses parents, Svetlana et Mikhaïl, et sa sœur Yellena.

Elle étudiait la gestion d’entreprise au Ruppin Academic Center et travaillait également comme gestionnaire de budget pour la société de marketing TBWA/Yehoshua.

En annonçant son décès, la société a écrit : « Yaël était une brillante gestionnaire de budget qui remplissait le bureau de lumière et nous a appris ce qu’est la véritable amitié. »

L’amie du couple, Gal Kakon, a écrit sur Facebook : « Ta relation avec Joni était la plus belle chose au monde, et je me suis toujours dit : ‘C’est le genre de relation que je veux’ – alors merci à vous deux d’avoir été des modèles pour moi, vous m’avez donné tant d’amour et de moments de vraie joie. »

L’amie de Yaël, Noam Norman, a écrit sur Instagram qu’elles s’étaient rencontrées il y a trois ans au début de leurs études. « Nous nous sommes regardées et j’ai su dans mon cœur que j’étais bénie de rencontrer une merveilleuse amie – noble, pure et unique en son genre. »

Elle se souvient d’avoir assisté au mariage d’une de leurs amies. Yaël lui avait dit : « Je suis la prochaine sur la liste et tu seras ma demoiselle d’honneur, n’est-ce pas ? » « Bien sûr lui ai-je répondu et j’ai pleuré de bonheur […] Mais nous n’avons pas pu t’accompagner et c’est difficile à accepter. »

« Merci de laisser derrière toi le souvenir de ton sourire et de ton rire captivant, qui ne cesse de me surprendre dans chaque vidéo, dans chaque rêve. Continue à me rendre visite la nuit avec Joni, tu sais me donner de la force », a ajouté Noam.

La sœur de Yaël, Yellena, a écrit sur une page commémorative Instagram : « Chérie, que de lumière, d’amour, de joie, de sourires contagieux à côté de tant d’esprit, de sagesse et de style. »

« Nous avons eu le privilège d’être à tes côtés alors que tu dansais et profitais de chaque opportunité et que tu te permettais d’être toi-même », a-t-elle poursuivi. « En tout lieu, devant toute personne, tu as su briller et faire ressortir ta lumière, ton honnêteté, ton amour – tu t’es sentie à l’aise et tu as fait en sorte que tous ceux qui t’entouraient se sentent comme toi. »

« Nous pouvions toujours compter sur toi, sur ta vérité, tes mots avaient tellement de poids, ton sourire était bien plus qu’un simple sourire. Et ton étreinte ! Ô, ton étreinte. Tu es vraiment spéciale et il n’y a personne d’autre comme toi. Nous avons été si bénis que tu sois là et nous sommes si tristes que tu sois partie », a ajouté Yellena.

Pour lire d’autres hommages sur les victimes des massacres du Hamas du 7/10/2023 et de la guerre qui s’en est suivie, cliquez ici.