11 blessées, dont un dans un état critique, dans l’attaque de drone à Hurfeish – MDA

Au moins onze Israéliens ont été blessés, dont un grièvement, lors d’une attaque revendiquée par le groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah de drones chargés d’explosifs dans le nord d’Israël ce mercredi, ont déclaré l’armée et les secouristes israéliens.

Tsahal a déclaré enquêter sur les raisons pour lesquelles les sirènes n’ont pas retenti lorsqu’au moins deux drones ont percuté la ville à majorité druze de Hurfeish, située à plusieurs kilomètres de la frontière libanaise.

Le  Hezbollah a revendiqué cette attaque, déclarant avoir lancé plusieurs drones explosifs sur une position militaire située dans la région.

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Selon les premières évaluations militaires, les deux drones ont frappé à quelques minutes d’intervalle, le second semblant viser les équipes de secours qui venaient soigner les blessés du premier. Le Hezbollah a eu recours à cette tactique à de multiples reprises au cours de la guerre.

Le groupe terroriste chiite libanais a déclaré que l’attaque était une réponse aux récentes frappes meurtrières de Tsahal dans le sud du Liban, dont une attaque mardi à Naqoura qui a fait un mort parmi les éléments du Hezbollah.

Le directeur-général du service de secours du Magen David Adom (MDA), Eli Bin, a déclaré à la Douzième chaîne que onze personnes ont été blessées dans l’attaque, dont une se trouve dans un état critique.

Vue d’un grand incendie causé par des roquettes tirées depuis le Liban, à Kiryat Shmona, le 3 juin 2024. (Crédit : Ayal Margolin/Flash90)

Trois personnes sont dans un état modéré et les autres sont légèrement blessées, a ajouté Bin.

Le centre hospitalier de Galilée à Nahariya a indiqué que sept victimes y avaient été conduites, dont trois modérément blessées et quatre autres dans un état stable. Deux autres Israéliens légèrement blessés ont été évacués à l’hôpital Zif de Safed.

Depuis le 8 octobre, le Hezbollah attaque quotidiennement les communautés israéliennes et les postes militaires le long de la frontière avec des roquettes, des drones, des missiles antichars et d’autres moyens, affirmant qu’il le fait pour soutenir Gaza dans le cadre de la guerre contre le groupe terroriste palestinien du Hamas qui s’y déroule.

Ces derniers mois, le groupe terroriste a de plus en plus recours à des drones chargés d’explosifs, ainsi qu’à des missiles guidés antichars et à des barrages de roquettes.

Jusqu’à présent, les affrontements à la frontière ont causé la mort de dix civils du côté israélien, ainsi que celle de quatorze soldats et réservistes de Tsahal. Plusieurs attaques ont également été lancées depuis la Syrie, sans faire de blessés.

Le Hezbollah a signalé que 330 de ses terroristes ont été tués par Israël depuis le 8 octobre, principalement au Liban, mais aussi en Syrie. Au Liban, 71 membres d’autres groupes terroristes, un soldat libanais et au moins 60 civils, dont trois journalistes, ont été tués.

Israël s’est dit ouvert à une solution diplomatique au conflit, mais a menacé d’entrer en guerre pour forcer le Hezbollah à s’éloigner de la frontière s’il ne recule pas et continue de menacer les communautés du nord, d’où quelque 70 000 personnes ont été évacuées pour échapper aux combats.