Otages : les négociateurs rentrent en Israël pour des « délibérations internes »

Tsahal frappe une rampe de lancement du Hamas près d’un bâtiment de l’ONU à Gaza

Une rampe de lancement de roquettes du Hamas située à côté d’un bâtiment des Nations-Unies dans le camp de Shati de la ville de Gaza a été frappée par des avions de combat israéliens il y a peu, a indiqué l’armée israélienne.

Tsahal précise que la frappe a été effectuée après avoir demandé aux civils de la zone d’évacuer.

Des images diffusées par l’armée montrent une roquette s’envolant du site après la frappe.

מטוסי קרב של חיל האוויר תקפו לפני זמן קצר אתר שיגור של ארגון הטרור חמאס שמוקם בסמוך למבנה של האו״ם במרחב שאטי שבצפון הרצועה.

התקיפה בוצעה לאחר פרסום הודעה הקוראת לפינוי אוכלוסיה ממרחב המטרה לשם הגנתה, לאחר התקיפה זוהתה רקטה היוצאת ממתחם השיגור>> pic.twitter.com/3cwcneEMtI

— צבא ההגנה לישראל (@idfonline) December 24, 2024

Otages : les négociateurs rentrent en Israël pour des « délibérations internes »

L’équipe de négociation de niveau intermédiaire qui se trouve au Qatar depuis plusieurs jours pour travailler sur un accord de libération des otages avec le Hamas retournera en Israël ce soir, a déclaré le bureau du Premier ministre, décrivant une « semaine significative » pour les négociations.

« L’équipe retourne en Israël pour des délibérations internes sur la poursuite des négociations en vue de ramener nos otages à la maison », a déclaré le cabinet du Premier ministre.

Tsahall déclare avoir mené une attaque de drone contre des Palestiniens armés près de Tulkarem

Un convoi de véhicules blindés de l'armée israélienne lors d'un raid dans le camp de réfugiés de Tulkarem en Cisjordanie, le 24 décembre 2024. (Crédit : AP/Majdi Mohammed)

L’armée israélienne affirme avoir effectué une attaque de drone contre un groupe d’hommes armés palestiniens dans le camp de Nur Shams, près de la ville de Tulkarem, en Cisjordanie, il y a peu de temps.

L’attaque s’inscrit dans le cadre d’une opération de Tsahall en cours dans la région, indique l’armée.

Aucun autre détail n’est donné.

Tsahal boucle son opération à l’hôpital du nord de Gaza ; 5 terroristes tués, plusieurs arrêtés

Des troupes de l'armée israélienne opèrent près de l'hôpital indonésien dans le nord de la bande de Gaza, dans une photo publiée le 24 décembre 2024. (Crédit : Armée israélienne)

L’armée israélienne dit avoir achevé une « opération limitée » contre le Hamas à l’hôpital indonésien dans le nord de la bande de Gaza, au cours de laquelle au moins cinq hommes armés ont été tués et plusieurs agents ont été arrêtés.

Selon l’armée, au cours du mois dernier, plusieurs attaques contre les troupes, y compris des tirs antichars, ont été lancées depuis l’hôpital. Dans les environs de l’hôpital, les militaires affirment que les agents du Hamas ont également posé de nombreux engins explosifs.

Dans la nuit, la brigade Givati a lancé un raid contre la zone de l’hôpital, à la suite de renseignements fournis par la direction du renseignement militaire et l’agence de sécurité Shin Bet, qui indiquaient « la présence de terroristes et d’infrastructures terroristes dans la zone de l’hôpital », selon l’armée israélienne.

L’armée israélienne précise que cinq hommes armés ont été tués et que plusieurs ont été arrêtés, dont un terroriste qui avait participé à l’attaque du 7 octobre.

Afin d’atténuer les dommages causés aux civils, l’armée israélienne dit avoir « permis et facilité l’évacuation sécurisée des civils, du personnel médical et des patients de la zone avant et pendant l’opération. »

« Nous soulignons que l’opération a été menée après que de multiples avertissements ont été émis au ministère de la Santé de Gaza concernant des activités terroristes menées à l’intérieur de l’hôpital », explique l’armée.

« Les troupes ont opéré tout en atténuant les dommages causés aux civils non impliqués et en permettant aux activités de l’hôpital de se poursuivre autant que possible », ajoute l’armée israélienne.

Plus tôt dans la journée, le ministère de la Santé de Gaza, dirigé par le Hamas, avait  déclaré que les troupes israéliennes avaient forcé l’évacuation de l’hôpital indonésien, envoyant de nombreux patients, dont certains à pied, vers un autre hôpital situé à des kilomètres de là, dans la ville de Gaza.

Les têtes des chefs Houthis vont tomber après la dernière attaque au missile, dit Katz

Le ministre de la Défense Israël Katz, au centre, visite un centre d'opérations de de Tsahal, le 24 décembre 2024. (Crédit : Ariel Hermoni/ Ministère de la Défense)

Israël va commencer à prendre pour cible les chefs du groupe rebelle des Houthis au Yémen, a déclaré le ministre de la Défense, Israël Katz, qui a promis qu’il ne laisserait pas les tirs de missile et de drone en direction d’Israël se poursuivre sans riposte.

Désigner explicitement les chefs houthis semble indiquer une escalade de la part d’Israël, qui a jusqu’à présent ciblé des infrastructures portuaires et des sites militaires lors de quelques sorties qui sont venues en réponse à des attaques répétées au drones et au missile balistique en provenance du Yémen. Un missile qui a été lancé mardi en tout début de matinée a été abattu, mais les sirènes qui ont été activées dans la région de Tel Aviv ont provoqué la panique générale et une femme a été grièvement blessée alors qu’elle se ruait vers un abri antiaérien.

« Tout comme nous nous sommes occupés de Sinwar à Gaza, de Haniyeh à Téhéran et de Nasrallah à Beyrouth, nous nous occuperons des chefs des Houthis à Sanaa ou n’importe où au Yémen », a dit Katz, faisant référence aux responsables du Hamas et du Hezbollah.

« Nous agirons à la fois contre leurs infrastructures et contre eux dans le but d’éliminer la menace », a-t-il ajouté en visitant une batterie du système de défense antiaérienne Arrow – le système qui a permis d’abattre le missile houthi, la nuit dernière.

Il a également menacé les soutiens iraniens des Houthis en affirmant que « ceux qui soutiennent le terrorisme houthi à Hodeida ou à Sanaa en paieront le prix fort ».

Le lieutenant-colonel Eyal Frenkel, commandant du 136e bataillon Herev Magen du corps de défense aérienne, qui est chargé d’intercepter les missiles à longue portée, a aussi fait un briefing au lieutenant-colonel Katz.

Tsahal confirme avoir tué un Palestinien lors des combats à Tulkarem

L’armée israélienne a lancé une opération anti-terroriste contre la brigade à Tulkarem au cours de la nuit, avec des troupes toujours en opération dans la ville de Cisjordanie.

L’armée confirme dans un communiqué avoir tué au moins une personne, la décrivant comme un « terroriste » qui était engagé dans des « combats face à face » avec les troupes.

Le porte-parole de l’Autorité palestinienne, Wafa, avait précédemment rapporté qu’une personne avait été tuée par les troupes qui étaient entrées dans la ville au cours de la nuit, au milieu d’affrontements intenses.

À Naplouse, les troupes ont abattu et « neutralisé » un terroriste présumé qui tentait d’échapper à la capture, a déclaré Tsahal, sans préciser si la personne représentait une menace.

L’armée déclare que les troupes opérant en Cisjordanie ont arrêté 18 suspects et confisqué plusieurs armes pendant la nuit.

L’alerte à Nir Am était une fausse alerte

L’armée israélienne a déclaré qu’une sirène qui a retenti dans la région de Nir Am, près de Gaza, il y a peu de temps, était une fausse alarme.

Aucune explication n’a été donnée.

La sirène retentissent près de Sderot

Une sirène d’alerte aux roquettes a été activée dans la région de Nir Am, une communauté adjacente à Sderot, à l’extérieur du nord de la bande de Gaza, selon le Commandement du Front intérieur de Tsahal.

Aucun impact ou interception n’a été signalé dans l’immédiat.

Israël s’apprête à faire pression sur les Européens pour qu’ils inscrivent les Houthis sur liste noire

Après que les rebelles houthis au Yémen ont tiré sur Israël pour la troisième fois en une semaine, le ministre des Affaires étrangères, Gideon Saar, a chargé les missions diplomatiques d’Israël dans l’Union européenne et au Royaume-Uni de faire pression pour que le mouvement Ansar Allah des Houthis soit désigné comme une organisation terroriste, indique son bureau.

Aucun pays européen n’a inscrit les Houthis sur la liste des organisations terroristes, mais ils sont considérés comme tels par les États-Unis, l’Arabie saoudite, la Malaisie, les Émirats arabes unis, l’Australie, le Canada, la Nouvelle-Zélande et Israël.

« Les Houthis représentent une menace non seulement pour Israël, mais aussi pour la région et le monde entier », a déclaré Saar dans un communiqué.

« La menace directe à la liberté de navigation dans l’une des voies maritimes les plus fréquentées au monde est un défi à la communauté internationale et à l’ordre mondial. La première chose à faire, et la plus fondamentale, est de les définir comme une organisation terroriste ».

Un Palestinien tué lors d’un raid de Tsahal en Cisjordanie – média palestinien

Des Palestiniens inspectent les dégâts causés par une frappe aérienne israélienne dans la ville de Tulkarem, en Cisjordanie, le 4 octobre 2024. (Crédit : Nasser Ishtayeh/Flash90)

Le média officiel palestinien Wafa rapporte qu’un homme a été tué lors d’affrontements avec les troupes israéliennes au cours d’un raid dans la ville de Tulkarem en Cisjordanie.

Il s’agit de Fathi Saeed Awda Salem. L’agence de presse ne précise pas s’il a participé à des affrontements contre les troupes israéliennes.

L’armée israélienne n’a fait aucun commentaire dans l’immédiat.

Selon Wafa, de violents combats ont éclaté lorsque les troupes israéliennes sont entrées dans le quartier al-Hadaida de Tulkarem pendant la nuit, utilisant des bulldozers pour détruire des routes, des bâtiments et d’autres infrastructures.

La Knesset vote la prolongation de l’état d’urgence pour une année supplémentaire

La Knesset a voté la prolongation de l’état d’urgence jusqu’au 16 décembre 2025, conformément à la recommandation du cabinet de sécurité.

Vingt-neuf députés ont voté en faveur de la résolution, tandis que sept ont voté contre.

La Knesset a prolongé l’état d’urgence pour la dernière fois en mai, mais pour une durée de six mois seulement.

L’état d’urgence permet au cabinet de promulguer des lois qui annulent la législation de la Knesset.