La Banque Hapoalim annonce un bénéfice net record de 6,5 Mds de NIS en 2022

La Banque Hapoalim, l’un des plus grands prêteurs israéliens, a annoncé jeudi un bénéfice net record de 6,5 milliards de shekels en 2022, grâce à la montée en flèche des taux d’intérêt, qui alimente le revenu total.

Le bénéfice net en 2022 a augmenté de 33 % pour atteindre 6,5 milliards de shekels, contre 4,9 milliards de shekels l’année précédente. Le revenu total de l’année dernière a augmenté de 24,5 % par rapport à 2021, stimulé par la hausse des taux d’intérêt et de l’inflation, a indiqué Hapoalim dans un communiqué.

La Banque centrale d’Israël a régulièrement augmenté le taux d’intérêt de référence, qui était de 0,1 % en avril dernier, pour lutter contre la hausse de l’inflation. Elle a augmenté son taux de prêt de 50 points de base pour le porter à 4,25 % en février.

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Le portefeuille de crédit d’Hapoalim a augmenté de 10,2 % pour l’ensemble de l’année 2022. Les revenus nets d’intérêts en 2022 ont bondi de 37 % par rapport à l’année précédente.

« L’année 2022 a commencé par un ralentissement de l’activité économique mondiale, en raison de la guerre en Ukraine, et s’est poursuivie avec une incertitude locale et mondiale croissante, alimentée par une hausse de l’inflation et des taux d’intérêt, en Israël et dans le monde entier », a déclaré Dov Kotler, président et directeur-général de la Banque Hapoalim. « L’économie israélienne a continué à démontrer sa résilience, même en période d’incertitude croissante. »

« Au cours de l’année écoulée, nous avons poursuivi la croissance responsable de notre portefeuille de crédit, en particulier dans le domaine du crédit aux entreprises et du crédit commercial, ainsi que dans celui des prêts au logement, et nous avons aidé nos clients à faire face à l’augmentation des remboursements des prêts immobiliers », a ajouté Kotler.

Le bénéfice net du quatrième trimestre 2022 a presque doublé pour atteindre 1,75 milliard de shekels, contre 934 millions de shekels au cours de la même période de l’année précédente. Ces résultats sont dus à la « croissance continue de l’activité commerciale et à la forte contribution de l’augmentation des taux de la Banque centrale, ainsi qu’à la forte contribution de l’indice des prix à la consommation (IPC) », a expliqué Hapoalim.