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La police envisage d’envoyer une équipe en Éthiopie à la recherche de Haymanut Kasau

Des images clés de vidéosurveillance manquent à l'heure où cette Israélienne, alors âgée de 9 ans, a disparu d'un centre d'intégration à Safed en février 2024, révèle un reportage

Haymanut Kasau, 9 ans, disparue le 25 février 2024 d'un centre d’intégration de l'Agence juive, à Safed, dans le nord d'Israël. (Crédit : Autorisation)
Haymanut Kasau, 9 ans, disparue le 25 février 2024 d'un centre d’intégration de l'Agence juive, à Safed, dans le nord d'Israël. (Crédit : Autorisation)

La police envisagerait d’envoyer une équipe d’enquêteurs en Éthiopie pour enquêter sur la disparition de Haymanut Kasau, une jeune Israélo-Éthiopienne, alors âgée de 9 ans, qui a été vue pour la dernière fois il y a près d’un an dans un centre d’intégration pour nouveaux immigrants dans la ville de Safed, dans le nord du pays.

Cette révélation a été faite alors que la Treizième chaîne diffusait en avant-première un extrait d’un reportage qui sera diffusé plus tard ce mois-ci, intitulé « Haymanut : une affaire non résolue », qui comprend le témoignage d’une fillette – identifiée uniquement par sa première initiale en hébreu « Aleph » – qui était avec Haymanut quelques minutes avant sa disparition le 25 février 2024.

Aleph a rapporté que deux personnes étaient assises près des enfants sur un banc vert, en train de chuchoter, pendant qu’elle et Haymanut jouaient sur une balançoire, et que les deux personnes ont disparu en même temps que Haymanut.

En outre, la Treizième chaîne a rapporté que, contrairement à ce que beaucoup pensent, le centre d’intégration d’où Haymanut a disparu dispose de six caméras de sécurité, qui fonctionnaient toutes la nuit de sa disparition, mais que les images des caméras fixées sur la cour du centre comportent plusieurs interruptions, sur une quinzaine de minutes au total, pendant lesquelles les faits se seraient produits.

Le reportage indique également qu’au cours de l’année écoulée, la police a exploré des dizaines de pistes différentes à Safed, y compris dans certains des anciens sites religieux de la ville, mais qu’aucune n’a abouti à des résultats probants.

Lundi, Tesfai Kasau, le père de Haymanut, s’en est pris à la police lors d’une audition de la commission de l’Immigration, de l’Intégration et des Affaires de la Diaspora de la Knesset, qui s’est tenue sur le thème de la disparition de sa fille.

Tesfai Kasau (au centre), le père de Haymanut Kasau, 10 ans, portée disparue, lors d’une réunion de la commission de l’Immigration, de l’Intégration et des Affaires de la Diaspora de la Knesset, à Jérusalem, le 10 février 2025. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)

Le père de la fillette a accusé la police de retarder l’enquête et a demandé que Haymanut soit classée comme kidnappée plutôt que comme disparue, afin de mobiliser davantage de ressources pour cette enquête.

« Cela s’est produit dans un centre d’intégration, sous la surveillance de ce gouvernement, et cela exige, au minimum, que le ministère de l’Immigration et de l’Intégration mène une campagne de publicité, afin que tout le monde dans le pays connaisse le visage de cette fillette. Et aussi en Éthiopie. Il est nécessaire de diffuser largement cette information », a déclaré le député Oded Forer (Yisrael Beytenu), qui préside cette commission, lors de l’audience.

Le député d’Yisrael Beytenu Oded Forer dirigeant une réunion de la commission de l’Immigration, de l’Intégration et des Affaires de la Diaspora de la Knesset, à Jérusalem le 10 février 2025. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)

Haymanut a été vue la dernière fois le 25 février 2024, sur des images de caméras de sécurité, à 19h45. Elle était en train de distribuer des tracts électoraux municipaux devant le centre d’intégration de l’Agence juive, qui l’accueille depuis trois ans avec sa famille, depuis leur alyah d’Éthiopie.

Selon la description donnée d’elle, Haymanut mesure 1,20 mètre et est mince, avec les cheveux noirs et les yeux foncés. Le jour de sa disparition, elle portait un pantalon rose, une jupe noire et une chemise blanche.

La famille a l’intention d’organiser un rassemblement le 25 février, à l’occasion du premier anniversaire de sa disparition.

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