L’image générée par IA sur i24 de Netanyahu dans une cage comme Eichmann, était une « bévue »
La chaîne a été critiquée pour cette image, qui a été diffusée en direct, accompagnée d'une note à l'écran indiquant qu'elle avait été générée par l'intelligence artificielle
La chaîne de télévision i24 a déclaré mercredi qu’une image générée par intelligence artificielle qu’elle a utilisée pour représenter le Premier ministre Netanyahu au tribunal était une « bévue ». L’image générée montrait le Premier ministre dans une cage de verre rappelant celle dans laquelle était enfermé le criminel de guerre nazi Adolf Eichmann.
La chaîne a été critiquée pour cette image, qui a été diffusée en direct, accompagnée d’une note à l’écran indiquant qu’elle avait été générée par l’intelligence artificielle.
Elle faisait partie d’une courte séquence animée décrivant le procès, que la chaîne a partagée sur X, la présentant comme une première en Israël.
Parmi les personnes qui ont critiqué la chaîne, Yinon Magal, un activiste d’extrême droite qui a posté l’image sur X, a écrit : « Ont-ils vraiment créé une image virtuelle et mis Netanyahu dans une cage comme Eichmann ? ».
La chaîne a répondu au message de Magal en écrivant : « Bévue de l’intelligence artificielle. Aussitôt publiée, aussitôt retirée. Et pour être clair, la tentative de ternir la chaîne comme celle qui comparerait Netanyahu à Eichmann est honteuse et méprisable à nos yeux. »
Netanyahu s’est présenté à la barre des témoins mardi dans le cadre de son procès pénal pour corruption. C’est la première fois dans l’histoire d’Israël qu’un Premier ministre en exercice comparaît devant un tribunal pour témoigner en tant qu’accusé.
לראשונה בישראל: משדר חי ומתגלגל ב-i24NEWS עם הדמיות AI של עדות נתניהו.
מחר החל מהשעה 13:00 ממשיכים בעדכונים השוטפים מבית המשפט ומהאולפן של i24NEWS ביפו pic.twitter.com/552F7WkQeZ— i24NEWS (@i24NEWS_HE) December 10, 2024
Pour des raisons de sécurité, il a témoigné derrière des écrans de protection renforcés.
Netanyahu est jugé dans trois affaires de corruption. Il est accusé de fraude et d’abus de confiance dans les affaires 1000 et 2000, et de corruption, ainsi que de fraude et d’abus de confiance dans l’affaire 4000.
Il nie avoir commis des actes répréhensibles et affirme que les accusations ont été fabriquées dans le cadre d’une tentative de coup d’État politique menée par la police et le ministère public.
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