Chasse à l’homme après qu’un Israélien a été blessé par balle aux abords d’Ariel

L’équipe israélienne de négociation sur les otages reste à Doha ; les pourparlers se poursuivent

L’équipe israélienne de négociation des otages restera à Doha cette nuit, a déclaré un responsable israélien au Times of Israel.

Il était possible qu’ils rentrent ce soir.

Citant une source palestinienne, la chaîne publique Kan rapporte que les États-Unis font pression pour un cessez-le-feu de 60 jours en échange de la libération de 10 otages.

Si cela ne fonctionne pas, les États-Unis pourraient s’efforcer de ne faire libérer que les otages américains. L’un d’entre eux, Edan Alexander, est en vie, et quatre autres ont été tués.

Un responsable israélien a rejeté ces informations sur la proposition de cessez-le-feu des États-Unis, et affirme que l’équipe de négociation « n’a reçu aucune proposition de retour de 10 otages en échange de 60 jours de cessez-le-feu ».

Un jeune de 18 ans soigné à Petah Tikva après avoir essuyé des tirs en Cisjordanie

Un civil israélien de 18 ans, blessé ce soir lors d’une fusillade près de l’implantation d’Ariel en Cisjordanie, a été transporté à l’hôpital Rabin de Petah Tikva pour y être soigné.

Le Magen David Adom indique que la victime est dans un état modéré et stable, après avoir reçu une balle dans le bras.

Chasse à l’homme après qu’un Israélien a été blessé par balle en Cisjordanie

L’armée a lancé une chasse à l’homme après qu’un civil israélien a été blessé par balle aux abords de l’implantation d’Ariel, en Cisjordanie.

Selon une source militaire, il est encore difficile de dire exactement où ont eu lieu les coups de feu. La victime a atteint le parc industriel d’Ariel après avoir essuyé des tirs, où elle a rencontré les forces de sécurité et les secours.

Les soldats ont bloqué les routes et ils utilisent des outils de surveillance aérienne dans leur recherche du tireur, a ajouté la source.

« Trump, aide-nous à ramener papa de Gaza », demandent les filles de l’otage Omri Miran

Les deux filles de l'otage Omri Miran enregistrant un message à l'attention du président américain Donald Trump, le 10 mars 2025. (Crédit : Capture d'écran/X)

L’épouse de l’otage Omri Miran a mis en ligne une vidéo de ses deux fillettes demandant au président américain Donald Trump de ramener leur père à la maison.

« Trump, aide-nous à ramener papa de Gaza », dit l’une d’elles en hébreu.

« Merci », ajoute-t-elle en anglais.

Les deux petites filles étreignent et embrassent des photos de leur père.

Elles sont ensuite filmées en train de faire une banderole pour leur père avec un cœur au milieu.

'Help bring daddy home from Gaza': Hostage’s daughters appeal to Trump.
Lishi Lavi-Miran shares video of her daughters pleading for help in securing their father Omri's release; she criticizes Netanyahu for not fulfilling promises on hostage negotiations, urges public to join… pic.twitter.com/RgJaaSY0rr

— Ynetnews (@ynetnews) March 11, 2025

Netanyahu se réunit avec les chefs de la sécurité au milieu des pourparlers sur les otages à Doha

Alors qu’une équipe de négociation relative aux otages se trouve actuellement à Doha, le Premier ministre Benjamin Netanyahu convoque ses principaux partenaires politiques et chefs de l’establishment de la sécurité pour une évaluation de la situation.

Selon le bureau de l’un des principaux responsables, Netanyahu est accompagné du chef d’état-major de l’armée israélienne, le lieutenant-général Eyal Zamir, des chefs de l’agence de sécurité intérieure du Shin Bet, Ronen Bar, et de l’agence de renseignement du Mossad, David Barnea, du conseiller à la sécurité nationale, Tzahi Hanegbi, du ministre des Affaires stratégiques, Ron Dermer, du ministre des Finances, Bezalel Smotrich, du ministre de la Défense, Israel Katz, et du ministre des Affaires étrangères, Gideon Saar.

La présence de Bar ne manquera pas de surprendre. En effet, Netanyahu a tenté de le pousser vers la sortie. Les deux hommes auraient eu une réunion tendue la semaine dernière, au cours de laquelle le Premier ministre a tenté de le convaincre de démissionner.

Tsahal publie des images des frappes aériennes de lundi soir dans le sud de la Syrie

L’armée israélienne publie des images montrant la vague de frappes aériennes de lundi soir dans le sud de la Syrie.

Selon Tsahal, les frappes de l’armée de l’air israélienne ont visé des radars et d’autres systèmes de collecte de renseignements, ainsi que des quartiers généraux militaires et des dépôts d’armes appartenant à l’ancien régime du dictateur syrien Bashar el-Assad.

Au total, une quarantaine de cibles ont été touchées par une soixantaine de munitions larguées par 22 avions de chasse de l’armée de l’air, précise Tsahal.

22 מטוסי קרב ו-60 חימושים:
תיעודים מתקיפות חיל האוור בסוריה

לכל הפרטים: https://t.co/7wmsNeJf4A pic.twitter.com/svE6zmsc4v

— צבא ההגנה לישראל (@idfonline) March 12, 2025

Plan égyptien pour Gaza : Les ministres arabes acceptent de poursuivre les consultations avec Witkoff

Les ministres arabes des Affaires étrangères ont accepté de poursuivre les consultations avec l’envoyé spécial américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, concernant le plan égyptien pour la prise en charge de la bande de Gaza au lendemain de la guerre.

Le groupe de diplomates arabes de haut rang a rencontré Witkoff mercredi et ils ont fait savoir, dans une déclaration commune, qu’ils avaient intention de poursuivre les discussions avec l’envoyé.

Parmi les ministres des Affaires étrangères de l’Arabie saoudite, des Émirats arabes unis, du Qatar, de l’Égypte et de la Jordanie figure notamment le principal conseiller du président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, Hussein al-Sheikh.

Sheikh s’était entretenu avec Witkoff à Riyad au mois de janvier.

Trump : Personne n’expulsera qui que ce soit de Gaza

Le président américain Donald Trump saluant le Premier ministre irlandais Michael Martin à son arrivée à l'aile ouest de la Maison Blanche, à Washington, le 12 mars 2025. (Crédit : Alex Brandon)

Le président américain Donald Trump a affirmé que personne n’expulserait qui que ce soit de Gaza.

Lors d’un point presse avec le Premier ministre irlandais Michael Martin dans le Bureau ovale, un journaliste a interrogé le dirigeant irlandais sur le projet de Trump « d’expulser les Palestiniens de Gaza ».

« Personne n’expulsera aucun Palestinien », a rétorqué Trump.

Cette déclaration semble constituer un revirement pour Trump qui, lorsqu’il avait présenté sa proposition de reprise de Gaza le mois dernier, avait déclaré que toute la population de la bande de Gaza, soit environ 2 millions de personnes, serait relogée de façon permanente.

Plus tôt dans son discours, Trump a déploré que les gens semblent oublier le massacre commis par le groupe terroriste palestinien du Hamas, le 7 octobre 2023. Il a rappelé le traitement brutal des otages par ce dernier.

« Nous travaillons dur avec Israël… pour voir [comment] nous pouvons résoudre le problème », a déclaré Trump.

REPORTER: What about the president's plan to expel Palestinians out of Gaza?

TRUMP: Nobody is expelling any Palestinians. Who are you with?

REPORTER: I'm with Voice of America, sir.

TRUMP: Oh, no wonder. pic.twitter.com/SfosOKDnv6

— Aaron Rupar (@atrupar) March 12, 2025

Il a de nouveau qualifié le chef de la minorité au Sénat, Chuck Schumer, de « Palestinien ».

« Il était juif. Il n’est plus juif », a déclaré Trump.

Pour le Hamas, les menaces à l’égard d’Israël des témoignent de leur « attachement » à la cause palestinienne

Le Hamas a salué les rebelles houthis du Yémen qui sont soutenus par l’Iran après l’annonce, par ces derniers, qu’ils reprendraient leurs attaques contre le transport maritime israélien. Il a estimé que le groupe démontrait, par ses menaces, son « véritable attachement » à l’égard de la cause palestinienne.

« Il s’agit d’un véritable engagement en faveur du peuple palestinien et de sa résistance, qui exerce des pressions réelles qui visent à briser le siège injuste de Gaza », a déclaré le Hamas dans un communiqué, après que les Houthis ont fait savoir qu’ils reprendraient leurs attaques à l’expiration du délai accordé à Israël pour que l’État juif cesse de bloquer les livraisons d’aide dans la bande de Gaza.

Tsahal : Le Hamas a « cyniquement » envoyé un garçon de 4 ans à un poste militaire israélien à Gaza, les soldats l’ont ramené

Des soldats de l'armée israélienne avec un enfant palestinien, âgé de 4 ans, qui a déclaré avoir été envoyé par le Hamas à un poste militaire israélien dans la bande de Gaza, le 11 mars 2025. (Crédit : Armée israélienne)

Le groupe terroriste palestinien du Hamas a envoyé hier un garçon âgé de 4 ans vers un poste de l’armée israélienne dans la bande de Gaza, a indiqué Tsahal.

L’armée a ajouté que les soldats avaient ramené l’enfant en coordination avec les organisations internationales.

Tsahal a expliqué sur le réseau social X que les troupes avaient repéré l’enfant qui s’approchait d’elles dans une zone de sécurité de Gaza. « L’enfant a déclaré qu’il avait été envoyé au poste par le groupe terroriste du Hamas ».

« Le Hamas n’hésite pas à utiliser tous les moyens pour utiliser et exploiter cyniquement les civils et les enfants afin de faire progresser son terrorisme. »

Tsahal démolit la maison d’un terroriste qui a tué un Israélien l’an dernier

Au cours d’opérations menées à Qalqilya dans la nuit, l’armée israélienne a démoli la maison d’un terroriste palestinien qui a tué un Israélien dans cette ville de Cisjordanie l’été dernier.

Le 22 juin, Ali Khalil et d’autres membres d’une cellule du Jihad islamique palestinien ont ouvert le feu sur une voiture israélienne à Qalqilya, tuant Amnon Muchtar, 67 ans, de Petah Tikva.

Khalil et un deuxième terroriste impliqué dans l’attaque, Jamal Abu Haniyeh, ainsi que sept autres hommes armés, ont été tués en août par des frappes de drones dans la région de Tulkarem en Cisjordanie.

La maison de Khalil a été démolie pendant la nuit. Celle d’Abu Haniyeh a été rasée en janvier.

Israël a pour politique de démolir les maisons des Palestiniens accusés d’avoir perpétré des attentats meurtriers.

Nucléaire : l’Iran confirme des pourparlers avec la Chine et la Russie

L’Iran a confirmé mercredi des pourparlers sur le nucléaire vendredi à Pékin avec la Chine et la Russie, partie prenante d’un accord international conclu en 2015 et duquel se sont retirés unilatéralement les Etats-Unis.

Les discussions se tiendront au niveau des vice-ministres des Affaires étrangères et « porteront sur les récents développements liés à la question nucléaire et à la levée des sanctions » imposées à l’Iran, a indiqué dans un communiqué le porte-parole de la diplomatie iranienne, Esmaïl Baghaï.