Israël en guerre - Jour 566

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Enquête sur la démolition non autorisée de l’hôpital du centre de Gaza – média

Emanuel Fabian est le correspondant militaire du Times of Israël.

L'armée israélienne faisant exploser l'hôpital de l'amitié turco-palestinienne, dans le centre de la bande de Gaza, dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux le 21 mars 2025. (Crédit : Capture d'écran/X ; utilisée conformément à l'article 27a de la loi sur les droits d'auteur)
L'armée israélienne faisant exploser l'hôpital de l'amitié turco-palestinienne, dans le centre de la bande de Gaza, dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux le 21 mars 2025. (Crédit : Capture d'écran/X ; utilisée conformément à l'article 27a de la loi sur les droits d'auteur)

L’armée israélienne a ouvert une enquête sur la démolition non autorisée d’un hôpital dans le centre de la bande de Gaza la semaine dernière.

Des images publiées sur les réseaux sociaux vendredi ont montré que Tsahal avait fait exploser l’hôpital de l’amitié turco-palestinienne, situé dans la zone du couloir de Netzarim.

En réponse à une demande de renseignements, l’armée a affirmé avoir mené une frappe aérienne contre un groupe de terroristes du Hamas qui résidaient à l’hôpital, que le groupe terroriste palestinien avait transformé en « infrastructure terroriste ».

Cependant, la vidéo publiée en ligne ne montrait pas une frappe aérienne, mais la démolition contrôlée de l’hôpital.

Le quotidien Haaretz rapporte désormais que Tsahal a ouvert une enquête et que le commandant de la 252ᵉ division, le général de brigade Yehuda Vach, aurait ordonné la démolition sans avoir reçu l’approbation de ses supérieurs.

La démolition de sites sensibles à Gaza, tels que les hôpitaux et les universités, nécessite l’approbation des officiers supérieurs, y compris celle du chef du Commandement du Sud et du chef d’état-major de l’armée.

Haaretz rapporte que l’avocate militaire générale a chargé le général de division Yaniv Asor, chef du Commandement du Sud, d’enquêter sur cette affaire.

Le nom de Vach a été évoqué dans une autre enquête de Haaretz en janvier, affirmant que le commandant de division avait mis en danger la vie des troupes par son attitude agressive au cours des opérations et envoyé des troupes dans des zones de combat sans préparation adéquate.

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