Israël en guerre - Jour 539

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Pour le responsable américain de la Défense, le manque d’aides humanitaires à Gaza peut entraîner davantage d’insurgés

Le secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin, lors d'une conférence de presse à l'occasion de la réunion des ministres de la Défense d'AUKUS au Old Royal Naval College, à Greenwich, à Londres, le 26 septembre 2024. (Crédit : AP/Kin Cheung, Pool)
Le secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin, lors d'une conférence de presse à l'occasion de la réunion des ministres de la Défense d'AUKUS au Old Royal Naval College, à Greenwich, à Londres, le 26 septembre 2024. (Crédit : AP/Kin Cheung, Pool)

Lloyd Austin, secrétaire américain à la Défense, a estimé que si la situation humanitaire à Gaza devait être négligée, il pourrait y avoir un plus grand nombre d’insurgés au sein de la bande.

S’exprimant devant des journalistes alors qu’il se trouvait à Rome, Austin a également dit qu’il n’avait pas vu de preuves de l’existence d’un bunker du Hezbollah rempli d’argent liquide construit sous un hôpital à Beyrouth, ajoutant que Washington continuerait à travailler en collaboration avec Israël pour obtenir de meilleures informations.

« Nous n’en avons pas vu la preuve pour le moment. Mais, vous savez, nous continuerons à collaborer avec nos homologues israéliens pour mieux comprendre ce qu’ils recherchent exactement », a indiqué Austin.

Le secrétaire américain à la Défense a aussi affirmé que rien n’indiquait que des employés du Bureau du secrétariat d’État fassent l’objet d’une enquête suite à la fuite de renseignements américains sur les préparatifs d’Israël en vue d’une attaque contre l’Iran.

« Aucun fonctionnaire de l’OSD n’a été cité dans le cadre de cette enquête », a expliqué Austin.

Le FBI a annoncé, hier, qu’il avait ouvert une enquête sur la divulgation publique de deux documents hautement confidentiels qui décrivaient les préparatifs d’Israël en vue d’une attaque de représailles contre l’Iran, a indiqué le Bureau mardi. Des messages publiés sur les réseaux sociaux avaient évoqué, sans preuve, un employé du ministère américain de la Défense, disant qu’il faisait l’objet d’une enquête pour cette fuite.

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