Lt. Adir Gaory, 20 ans : Soldat de l’unité d’élite Sayeret Matkal au grand cœur

Le lieutenant Adir Gaory, 20 ans, soldat de l’unité d’élite Sayeret Matkal, originaire de Jérusalem, a été tué le 7 octobre alors qu’il combattait des terroristes palestiniens du Hamas dans le kibboutz Reïm.

Selon ses proches, lorsque l’assaut du groupe terroriste palestinien du Hamas a commencé, Adir était en permission chez lui, mais il s’est immédiatement dirigé vers les lignes de front dès le début du pogrom. Là, il a rejoint un certain nombre d’autres soldats, commandés par le major Ariel Ben Moshe, et ils se sont dirigés ensemble vers le kibboutz Reïm.

Ils y ont combattu pendant plusieurs heures, allant de maison en maison, sauvant des otages et tuant des terroristes. Après plusieurs heures, Adir est tombé dans une embuscade tendue par un terroriste à l’affût qui l’a abattu sur le champ. Ben Moshe a également été tué ce jour-là au cours des combats.

Adir a été enterré le 12 octobre sur le mont Herzl à Jérusalem. Il laisse derrière lui ses parents, Ruth et Hagay, et sa jeune sœur, Efrat.

Dans son enfance, Adir a joué pour le club de football Beitar Nordia de Jérusalem lors de sa création.

Son entraîneur dans le département des jeunes, Matan Francis, a écrit en ligne que « Adir était un enfant merveilleux, calme, toujours avec un petit sourire timide. Je n’arrive pas à croire qu’il ne soit plus parmi nous ».

Francis a indiqué qu’il avait dû convaincre Adir de rejoindre l’équipe et de venir « jouer un rôle important dans mon équipe ».

« Adir a joué comme défenseur central en portant le numéro 5 et a réussi à stabiliser notre équipe, et comme je l’avais promis, il a été un élément très important ! »

Ofer Ayoubey, dont le fils était un ami proche d’Adir, l’a décrit au journal Kol HaÏr comme « un enfant merveilleux, une âme pure ».

« À l’âge de 16 ans, il a décidé qu’il serait un combattant dans l’unité d’élite Sayeret Matkal », a raconté Ofer. « À partir de ce moment, il est devenu un combattant et a entraîné tous ses amis avec lui. Il a fait tout ce qu’il pouvait pour atteindre cet objectif. En plus de cela, il avait un grand cœur, une âme vraiment pure. Nous avons perdu un enfant d’une qualité rare. »

L’amie d’Adir, Eden Elgrabli, a décrit sa perte sur Instagram comme « des rêves qui ne se réaliseront jamais, des objectifs qui ne seront pas atteints ».

Adir, a-t-elle écrit, avait un « sourire magnétique, un bon cœur, était un bon ami, ambitieux, modeste, couronné de succès, réussissait tout ce qu’il voulait – en bref, un matkaliste dans l’âme ».

« Merci de t’être battu jusqu’au dernier moment, tu as été le premier à protéger et à défendre la nation », a ajouté Eden. « Nous nous souviendrons de toi, nous te commémorerons et nous ferons tout en ta mémoire. »

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