L'Université de Haïfa nomme une rectrice arabe

L’Université de Haïfa a annoncé mercredi que son sénat académique avait élu la professeure Mouna Maroun, neuroscientifique et experte en stress post-traumatique (TSPT), au poste de rectrice de cet établissement.

Maroun, chrétienne maronite originaire du village d’Isfiya sur le mont Carmel, est la première Arabe à être nommée rectrice d’une université israélienne.

Maroun, 54 ans, est membre du corps enseignant de l’université depuis plus de 20 ans et y a obtenu son doctorat en psychobiologie. Ses recherches portent sur la manière dont le cerveau régule les émotions et sur les effets du stress environnemental et infantile sur le cerveau.

Elle a servi l’Université de Haïfa en tant que présidente du département de neurobiologie de Sagol et en tant que membre du sénat académique, entre autres.

« Je suis reconnaissante à l’Université de Haïfa de m’avoir confié ce poste […] Je m’engage à continuer à investir toutes mes ressources académiques pour promouvoir l’excellente recherche de l’université et à faire tout ce qui est en mon pouvoir pour que l’université continue d’être un phare d’excellence au cœur du nord d’Israël. Ensemble, nous promouvons une vision commune d’une société partagée où les membres de toutes les religions et confessions peuvent coexister en paix », a déclaré Maroun dans un communiqué annonçant sa nomination.

Maroun devrait prendre ses fonctions au début de la prochaine année universitaire, en octobre, succédant au professeur Gur Alroey, qui deviendra le nouveau président de l’université.