Le « Tatoueur d’Auschwitz », première prévue début mai

La nouvelle série télévisée « Le tatoueur d’Auschwitz » est basée sur le roman à succès du même nom et s’inspire d’une histoire d’amour qui a réellement eu lieu dans le camp de concentration.

La mini-série raconte l’histoire du juif slovaque Lali Sokolov, transféré à Auschwitz en 1942 et chargé de tatouer des numéros d’identification sur les bras des prisonniers. Quelques mois après son arrivée, Lali rencontre et tombe amoureux de Gita, une jeune femme slovaque dont il tatoue le bras.

La série raconte leur histoire d’amour et de survie, à travers les confidences d’un Lali âgé et récemment veuf, joué par Harvey Keitel, à une aspirante écrivaine, Heather Morris (Melanie Lynskey).

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Pendant près de trois ans, Morris et Lali se rencontreront plusieurs fois par semaine, au cours desquelles Morris s’ouvrira progressivement au sujet de son passé et de ses traumatismes. Morris lui a promis qu’un jour, elle partagerait son histoire avec le monde entier.

« Il était à l’hôpital, il venait de faire un AVC grave, je savais qu’il avait vu son dernier lever de soleil, je me suis assise avec lui, je l’ai embrassé et je lui ai dit : ‘Je n’arrêterai jamais, jamais, d’essayer de raconter votre histoire. Je vous le promets. C’était le 31 octobre 2006’, » a raconté Morris lors de la première de la série à Londres, mardi.

L’acteur allemand Jonah Nay, qui incarne l’officier SS nazi Stefan Baretzki, a souligné le « poids émotionnel » de la production.

« J’espère vraiment qu’avec cette série, j’ai trouvé le ton juste pour transmettre ce que Lali Sokolov voulait exprimer à travers Heather Morris, à savoir dire aux gens qu’ils sortent de chez eux et aussi répandre un peu d’espoir », a-t-il déclaré.

La série en six épisodes a été réalisée par la cinéaste israélienne Tali Shalom-Ezer et la musique a été composée par Hans Zimmer, lauréat de deux Oscars, et Kara Talve.

Plus de 1,1 million de personnes, pour la plupart des Juifs, ont été tuées dans le camp de la mort nazi situé dans le sud de la Pologne, dans des chambres à gaz ou de faim, de froid ou de maladie.

« Nous ne devons jamais oublier que cela peut arriver. Cela s’est produit, et cela peut donc se reproduire », a affirmé Shalom-Ezer.

Lali et Gita ont survécu à la Shoah et ont émigré en Australie, où ils ont eu un fils, Gary Sokolov, qui a également assisté à l’avant-première de mardi.

« Les gens doivent savoir que dans les pires moments, il y a toujours de l’espoir. Il faut avoir la conviction que les choses vont s’améliorer et cela arrivera. L’une des phrases préférées de mon père était PMA, positive mental attitude. Il faut être positif », a-t-il déclaré.

Le film « Le tatoueur d’Auschwitz » sera disponible sur les chaînes de télévision et en streaming à partir du 2 mai.