Sergent-chef Sivan Asraf, 20 ans : Cet ange célébrait son dernier week-end à la base

La sergent-chef Sivan Simha Asraf, 20 ans, originaire d’Ashkelon, a été tuée le 7 octobre lorsque des terroristes palestiniens du Hamas ont pris d’assaut la base militaire de Nahal Oz.

Sivan s’était engagée dans l’armée israélienne en octobre 2021, dans la Branche de Télégestion, et ce week-end devait être son dernier séjour sur la base avant d’être démobilisée. Sivan et la sergent-chef Shahaf Nissani, avaient planifié leur dernier week-end ensemble sur la base, avec de la nourriture et des célébrations.

Elles se sont réveillées au son des sirènes à 6h30 du matin et ont couru vers l’abri antiatomique de la base. Mais elles ont vite compris qu’il ne s’agissait pas seulement d’une attaque à la roquette, mais que des terroristes armés du Hamas se trouvaient à l’intérieur de la base. Sivan a parlé à sa mère depuis le téléphone d’un ami et lui a dit : « Maman, il y a une invasion terroriste, je t’aime. »

Sa famille a déclaré avoir appris plus tard par d’autres personnes présentes sur la base que Sivan avait été tuée alors qu’elle tentait de se réfugier dans l’abri antiatomique, qui avait été attaqué par les terroristes du Hamas. Shahaf a également été tuée ce jour-là.

Sivan a été enterrée le 12 octobre à Ashkelon. Elle laisse derrière elle ses parents, Osnat et Itzik, ainsi que ses sœurs Taïr et Yahli.

Selon un éloge funèbre en ligne, Sivan était très proche de ses sœurs, et qu’elle avait plusieurs passions – lire, écouter de la musique et faire de la gym. Elle aimait également garder les choses propres et organisées, y compris sa chambre sur la base, qu’elle décorait pour y ajouter une touche personnelle.

La sœur de Sivan, Taïr, a écrit : « Ma magnifique sœur, la meilleure fille du monde, un petit ange qui est parti trop tôt. »

« Elle était si gentille, si douce, si belle, pleine de joie et de rires, toujours bien ordonnée et organisée », a-t-elle ajouté.

« Il n’y a personne qui ne dirait pas à quel point tu étais gentille, tu aimais toujours aider et faire du bénévolat, tu aimais donner de toi-même aux autres, tu recherchais la paix et accordais le bénéfice du doute à tout le monde. Tu aimais faire la paix entre les gens et résoudre les conflits. Je t’aime pour toujours, mon autre moitié, l’âme la plus belle et la plus pure du monde. »

Sa mère, Osnat, a raconté à un média local que « Sivan était une jolie fille, elle aimait la vie, elle était heureuse et joyeuse. Elle avait un rire contagieux et timide, elle aimait sourire, elle était gentille, elle aimait aider tout le monde. Elle avait un cœur en or ».

Osnat a ajouté qu’il n’y avait « aucun soldat qui lui demandait de l’aide et qu’elle n’aidait pas. Je me souviens que lorsqu’un nouveau soldat arrivait à la base et qu’il était un peu timide, Sivan lui faisait faire le tour de la base, lui montrait tout, le présentait à tout le monde et l’emmenait partout ».

Sivan, a-t-elle dit, « pardonnait à tout le monde et ne gardait jamais rancune, tout le monde l’aimait, elle était magnétique. Tous les soldats l’aimaient, elle s’amusait avec eux. C’était Sivan – magnétique, souriante, heureuse – c’est ainsi que je veux que l’on se souvienne d’elle ».

D’après Osnat, Sivan ne savait pas encore ce qu’elle voulait faire de sa vie, elle qui avait tant de rêves qui ont été interrompus.

« Elle n’avait que 20 ans et, naturellement, elle hésitait sur la voie à suivre. D’un côté, elle aimait l’armée et voulait prolonger son service, et de l’autre, elle voulait étudier la décoration d’intérieur, comprendre l’estimation immobilière, apprendre l’anglais, faire un long voyage à New York. Elle voulait faire tant de choses. »

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