Israël en guerre - Jour 623

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Après deux tirs du Yémen, le Jihad islamique revendique 3 tirs de roquettes vers Israël

Muhammad Sinwar a été la cible d’une attaque de Tsahal contre un hôpital de Gaza ; Netanyahu : La guerre peut être mise en pause, mais elle ne s’arrêtera qu’avec l’élimination du Hamas ; plus de 50 % des Gazaouis voudront partir ; Des proches d’otages se sont rendus à Doha pour rencontrer Trump et al-Thani

Des roquettes à côté d'enfants dans un camp d'été du Jihad islamique palestinien, à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, le 22 juin 2023. (Crédit : Fatima Shbaïr/AP)
Des roquettes à côté d'enfants dans un camp d'été du Jihad islamique palestinien, à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, le 22 juin 2023. (Crédit : Fatima Shbaïr/AP)

Tsahal donne l’ordre d’évacuer Jabalia avant des frappes suite à un tir de roquette

Suite à des tirs de roquettes depuis le nord de la bande de Gaza sur Sderot et Ashkelon ce soir, l’armée israélienne émet un avertissement d’évacuation pour les Palestiniens de la région de Jabalia.

Dans un post sur X, le porte-parole en langue arabe de l’armée israélienne, le colonel Avichay Adraee, publie une carte de la zone à évacuer, précisant qu’il s’agit là d’un « dernier avertissement » avant que Tsahal n’y effectue des frappes.

Trois roquettes ont été tirées et revendiquées par le Jihad islamique palestinien. L’armée israélienne a déclaré que deux roquettes avaient été interceptées et qu’une autre avait touché une zone ouverte.

Tsahal et le Shin Bet confirment l’élimination du « journaliste » qui a envahi Israël avec le Hamas le 7 octobre

Le journaliste et terroriste présumé du Hamas Hassan Eslaiah devant un char de l’armée israélienne en feu lors du pogrom perpétré par le Hamas, le 7 octobre 2023. (Crédit : Capture d'écran/X ; utilisée conformément à l'article 27a de la loi sur le droit d'auteur)
Le journaliste et terroriste présumé du Hamas Hassan Eslaiah devant un char de l’armée israélienne en feu lors du pogrom perpétré par le Hamas, le 7 octobre 2023. (Crédit : Capture d'écran/X ; utilisée conformément à l'article 27a de la loi sur le droit d'auteur)

L’armée israélienne et le Shin Bet confirment avoir éliminé Hassan Eslaiah lors d’une attaque sur l’hôpital Nasser dans le sud de Gaza cette nuit, et a précisé qu’il s’agissait d’un membre du Hamas « opérant sous l’apparence d’un journaliste ».

Le 7 octobre 2023, Eslaiah, qui travaillait en free-lance pour l’Associated Press, a pris des photos d’un char en flammes à la frontière de Gaza après qu’il a été attaqué par des agents du Hamas. Il a également envahi Israël avec les terroristes et les a photographiés entrant dans le kibboutz Nir Oz, où des dizaines de civils ont été massacrés.

L’armée israélienne a déclaré qu’il était membre de la brigade de Khan Younès du Hamas.

Le Jihad islamique revendique des tirs de roquettes vers Israël

La branche armée du Jihad islamique a affirmé mardi avoir lancé des roquettes contre plusieurs endroits du sud d’Israël, quelques instants après l’annonce par l’armée israélienne de trois tirs de roquettes depuis Gaza, dont deux ont été interceptées.

« Nous avons bombardé Ashdod, Ashkelon, Sderot et les colonies [villes] autour de Gaza avec des salves de roquettes », ont indiqué les Brigades al-Qods sur Telegram.

3 tirs de roquettes depuis Gaza sur Israël

Trois roquettes ont été tirées il y a peu de temps depuis la bande de Gaza vers le sud d’Israël, selon l’armée.

Deux des projectiles ont été interceptés par les défenses aériennes, tandis que le troisième a touché une zone dégagée, ajoute l’armée israélienne.

Il n’y a pas de blessé.

L’armée a identifié un nouveau tir depuis le Yémen

Un missile balistique lancé récemment depuis le Yémen et visant apparemment Israël, est tombé à une courte distance du pays, selon une source militaire israélienne.

L’armée a identifié le tir, mais aucune sirène n’a retenti en Israël, le missile ne représentant pas de menace.

Il s’agit du deuxième tir de missile depuis le Yémen ce soir, le premier ayant déclenché des sirènes dans le centre d’Israël et à Jérusalem avant d’être intercepté.

Depuis le 18 mars, date à laquelle Tsahal a repris son offensive contre le Hamas dans la bande de Gaza, les Houthis ont lancé quelque 32 missiles balistiques et au moins 10 drones sur Israël. Nombre de ces missiles sont tombés à courte distance.

Edan Alexander confie à sa famille avoir survécu à l’effondrement d’un tunnel et avoir a été ligoté pendant sa captivité

L'envoyé spécial américain Steve Witkoff (à droite), et l'ex-otage Edan Alexander (2ᵉ à droite) s'entretenant par téléphone avec le président américain Donald Trump, aux côtés de la famille Alexander depuis l'hôpital Sourasky, à Tel Aviv, le 13 mai 2025. (Crédit : Bureau de l'envoyé spécial pour le Moyen-Orient/X)
L'envoyé spécial américain Steve Witkoff (à droite), et l'ex-otage Edan Alexander (2ᵉ à droite) s'entretenant par téléphone avec le président américain Donald Trump, aux côtés de la famille Alexander depuis l'hôpital Sourasky, à Tel Aviv, le 13 mai 2025. (Crédit : Bureau de l'envoyé spécial pour le Moyen-Orient/X)

Edan Alexander a raconté à sa famille qu’il avait été torturé et ligoté pendant une partie de sa captivité à Gaza, et que sa tête avait été couverte pour ne pas qu’il voie ce qui se passe, selon le site d’information Ynet.

L’ex-otage aurait déclaré que ses premiers jours de captivité avaient été « un enfer », et qu’il craignait de mourir à cause des frappes israéliennes. Un tunnel où il était retenu s’est effondré, mais il a réussi à s’échapper indemne.

Alexander était détenu par de hauts responsables du Hamas et était considéré comme un « atout » en raison de sa citoyenneté américaine, indique le reportage, qui ajoute qu’il était régulièrement informé de l’évolution de la guerre et qu’il regardait les nombreuses interviews que ses parents donnaient à la télévision.

La plupart du temps, il mangeait du riz, du pain pita et des haricots, mais aussi de la viande pendant les cessez-le-feu, selon Ynet, qui précise qu’Alexander est revenu avec des ecchymoses et de nombreuses piqûres de puces.

Deux heures après une frappe visant le chef du Hamas, nouvelle attaque de Tsahal à Khan Younès

Les médias palestiniens font état d’une nouvelle frappe aérienne dans le secteur de l’hôpital européen de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, deux heures environ après la vague de frappes aériennes qui, selon des sources militaires israéliennes, visait à assassiner le chef du Hamas, Muhammad Sinwar.

Dans le même temps, le ministère de la Santé de Gaza, dirigé par le Hamas, a porté le bilan des frappes précédentes à 16 morts et 70 blessés.

Le Hamas ne cite pas le nom de Muhammad Sinwar parmi les 6 victimes d’une frappe israélienne

Le ministère de la Santé de Gaza, dirigé par le Hamas, a affirmé que six personnes ont été tuées et plus de 40 autres blessées lors de la frappe aérienne israélienne qui a pris pour cible l’hôpital européen de Khan Younès.

Une liste des noms des personnes tuées a été publiée – mais elle ne contient pas celui du chef du Hamas, Muhammad Sinwar, qui, selon des sources militaires israéliennes, était la cible de l’attaque. Toutefois, dans le passé, le Hamas a d’abord nié la mort de ses hauts responsables tués par Israël.

Trump : Nous tentons de mettre fin à la guerre de Gaza « le plus rapidement possible » et de rapatrier « tous les otages »

Le président américain Donald Trump a affirmé que son administration travaille à la libération des otages restants et à mettre un terme à la guerre à Gaza.

« Nous avons travaillé sans relâche pour ramener tous les otages détenus par le Hamas », a déclaré Trump, soulignant la libération hier du ressortissant américano-israélien Edan Alexander.

« Nous continuons à travailler pour mettre fin à cette guerre le plus rapidement possible. C’est une chose horrible qui est en train de se produire », a ajouté Trump, qui a semblé une nouvelle fois rompre avec Israël, qui s’oppose aux appels à la fin de la guerre, arguant du fait que cela laisserait le Hamas au pouvoir.

Trump a noté que « tous les peuples civilisés doivent condamner les atrocités commises le 7 octobre contre Israël».

« Les habitants de Gaza méritent un avenir bien meilleur, mais cela ne sera pas possible tant que leurs dirigeants choisiront d’enlever, de torturer et de prendre pour cible des hommes, des femmes et des enfants innocents à des fins politiques », a déclaré Trump.

Tsahal annonce l’interception d’un missile balistique tiré par des Houthis au Yémen; aucun blessé n’a été signalé

Illustration : Des traînées de fumée, vraisemblablement dues à l'interception d'un missile Houthi tiré depuis le Yémen, sont visibles au-dessus de Jérusalem, le 2 mai 2025. (Crédit : Times of Israel)
Illustration : Des traînées de fumée, vraisemblablement dues à l'interception d'un missile Houthi tiré depuis le Yémen, sont visibles au-dessus de Jérusalem, le 2 mai 2025. (Crédit : Times of Israel)

Un missile balistique lancé sur Israël par les Houthis soutenus par l’Iran depuis le Yémen a été intercepté par les défenses aériennes il y a peu, a fait savoir l’armée israélienne.

Les informations disponibles ne font pour l’heure état d’aucun blessé ou dégât.

Des sirènes ont retenti dans le centre d’Israël ainsi que dans la région de Jérusalem. Une minute avant le déclenchement de ces sirènes, les populations civiles avaient reçu sur leur téléphone l’information de l’attaque par missile à longue portée.

Depuis le 18 mars dernier, date à laquelle l’armée israélienne a repris son offensive contre le Hamas dans la bande de Gaza, les Houthis du Yémen ont lancé 31 missiles balistiques et pas moins de 10 drones sur Israël, dont un certain nombre n’ont pas atteint leur cible.

Sirènes à Jérusalem et dans le centre d’Israël après un missile du Yémen

Illustration : Fumée dans la zone de l'aéroport Ben Gurion après le tir d'un missile balistique sur Israël depuis le Yémen le 4 mai 2025. (Crédit : Capture d'écran/Réseaux sociaux ; utilisée conformément à l'article 27a de la loi sur le droit d'auteur)
Illustration : Fumée dans la zone de l'aéroport Ben Gurion après le tir d'un missile balistique sur Israël depuis le Yémen le 4 mai 2025. (Crédit : Capture d'écran/Réseaux sociaux ; utilisée conformément à l'article 27a de la loi sur le droit d'auteur)

Les sirènes d’alerte ont retenti dans le centre d’Israël et dans la région de Jérusalem suite au tir d’un missile balistique depuis le Yémen.

L’armée israélienne dit faire le nécessaire pour pour abattre le projectile.

Le dirigeant du Hamas, Muhammad Sinwar, a été la cible d’une attaque de Tsahal contre un hôpital de Gaza — sources

Le commandant du Hamas, Muhammad Sinwar (à droite) dans une voiture traversant un tunnel sous la bande de Gaza, sur une capture d’écran d’une vidéo non datée publiée le 17 décembre 2023. (Crédit : Capture d’écran/Armée israélienne)
Le commandant du Hamas, Muhammad Sinwar (à droite) dans une voiture traversant un tunnel sous la bande de Gaza, sur une capture d’écran d’une vidéo non datée publiée le 17 décembre 2023. (Crédit : Capture d’écran/Armée israélienne)

La frappe aérienne israélienne lancée contre l’hôpital européen situé dans le sud de Gaza, il y a peu, avait en fait pour cible le chef du Hamas, Muhammad Sinwar, ont indiqué des sources du milieu de la Défense.

L’armée a annoncé avoir ciblé des membres du Hamas dans un centre de commandement souterrain situé sous le centre hospitalier de Khan Younès.

Les médias palestiniens ont indiqué que quatre personnes auraient été tuées, sans parler de Sinwar.

Haut responsable militaire du Hamas, Sinwar est le frère cadet de l’ancien dirigeant du Hamas à Gaza, Yahya Sinwar.

Suite à l’assassinat du commandant militaire principal du Hamas, Muhammed Deif, Muhammed Sinwar a pris la tête de l’aile militaire du groupe terroriste. Plus tard, lorsque son frère aîné a été tué par Tsahal, il est devenu le leader de facto du groupe terroriste dans la bande de Gaza.

Les autorités israéliennes reprochent à Muhammed Sinwar son obstination dans les négociations en vue de la libération des otages.

‘Home sweet home’ : Premier message d’Edan Alexander sur les réseaux sociaux depuis sa libération

L’ex-otage Edan Alexander, sur une photo publiée par lui au lendemain de sa libération de Gaza, le 13 mai 2025. (Insragram/@edan_alexander1)
L’ex-otage Edan Alexander, sur une photo publiée par lui au lendemain de sa libération de Gaza, le 13 mai 2025. (Insragram/@edan_alexander1)

Au lendemain de sa libération de Gaza, Edan Alexander a publié sa toute première story sur Instagram.

« Home sweet home », a-t-il écrit en légende d’une photo de lui, avec des lunettes de soleil, une bouteille de bière à la main.

Macron salue la libération de l’ex-otage Alexander et demande un cessez-le-feu à Gaza

Illustration : Le président français Emmanuel Macron avant un sommet informel pour discuter de la situation en Ukraine et de la sécurité européenne à l'Élysée, le 17 février 2025. (Crédit : Ludovic MARIN / AFP)
Illustration : Le président français Emmanuel Macron avant un sommet informel pour discuter de la situation en Ukraine et de la sécurité européenne à l'Élysée, le 17 février 2025. (Crédit : Ludovic MARIN / AFP)

Le président français Emmanuel Macron a fait état de son « soulagement » suite à la libération, hier, de l’ex-otage Edan Alexander en Israël et il a dit espérer que la visite du président américain Donald Trump au Moyen-Orient se soldera par un cessez-le-feu à Gaza.

« Soulagement après la libération d’Edan Alexander. Chaque vie rendue à la liberté est une victoire et un pas vers la paix », a écrit le dirigeant français sur X.

« Nous n’oublions pas les otages toujours détenus par le Hamas – ils doivent être libérés sans délai », a-t-il ajouté.

« Je compte sur [Trump] et sur sa visite cruciale dans la région. Soutien total pour un cessez-le-feu à Gaza! » a conclu Macron.

Tsahal a pris pour cible des terroristes du Hezbollah lors de deux frappes de drones au sud-Liban

L’armée israélienne confirme avoir mené aujourd’hui deux frappes de drones dans le sud du Liban, visant des membres du groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah.

Selon Tsahal, l’un des terroristes menait des opérations sur un site appartenant au Hezbollah à proximité du château de Beaufort, qui avait déjà été visé par une frappe aérienne de grande envergure la semaine dernière.

L’armée affirme que la restauration du site et la reprise des activités du Hezbollah « constituent une violation flagrante des accords entre Israël et le Liban ».

Le deuxième terroriste du Hezbollah a été visé près de la ville de Houla, dans le sud du Liban, ajoute Tsahal.

L’aéroport de Sanaa au Yémen reprendra ses activités demain, selon son directeur général

L'aéroport international de Sanaa le 7 mai 2025, au lendemain des frappes aériennes israéliennes contre la capitale yéménite, contrôlée par les terroristes houthis. (Crédit : Mohammed Huwais/AFP)
L'aéroport international de Sanaa le 7 mai 2025, au lendemain des frappes aériennes israéliennes contre la capitale yéménite, contrôlée par les terroristes houthis. (Crédit : Mohammed Huwais/AFP)

L’aéroport international de Sanaa, au Yémen, reprendra ses activités dès demain, a annoncé le directeur général de l’aéroport.

Les opérations ont été suspendues depuis le 7 mai en raison des dégâts causés par une frappe israélienne en représailles à la frappe d’un missile balistique houthi dans le périmètre de l’aéroport Ben Gurion le 4 mai.

Le groupe terroriste des Houthis, soutenu par l’Iran, contrôle Sanaa, et continue de lancer des missiles vers l’État hébreu.

Netanyahu : La guerre peut être mise en pause, mais elle ne s’arrêtera qu’avec l’élimination du Hamas ; plus de 50 % des Gazaouis voudront partir

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu, tenant une photo du soldat Ari Spitz qui a perdu trois membres lors des combats à Gaza, rencontrant des réservistes blessés de l'armée israélienne issus du Forum « Hayalim Ptsouyim LaNitzahon » (« Soldats blessés pour la victoire »), dans son bureau, à Jérusalem, le 12 mai 2025. (Crédit : Maayan Toaf/GPO)
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu, tenant une photo du soldat Ari Spitz qui a perdu trois membres lors des combats à Gaza, rencontrant des réservistes blessés de l'armée israélienne issus du Forum « Hayalim Ptsouyim LaNitzahon » (« Soldats blessés pour la victoire »), dans son bureau, à Jérusalem, le 12 mai 2025. (Crédit : Maayan Toaf/GPO)

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a rencontré des réservistes blessés de l’armée israélienne hier soir.

Lors de cette réunion, Netanyahu a déclaré qu’Israël pourrait accepter un cessez-le-feu à court terme contre la libération des otages, mais qu’il ne mettrait fin à la guerre sous aucun prétexte tant que le groupe terroriste palestinien du Hamas n’aura pas été vaincu, a indiqué son bureau.

« La situation a changé. Dans les prochains jours, nous entrerons [à Gaza] en force pour mener à bien l’opération. Mener à bien l’opération signifie soumettre le Hamas. Cela signifie détruire le Hamas », a déclaré le Premier ministre aux réservistes, dans une vidéo diffusée par le cabinet du Premier ministre.

« Éliminer le Hamas et libérer tous nos otages, ces deux objectifs vont de pair. C’est ainsi que nous allons procéder », a poursuivi Netanyahu.

Alors qu’Israël a envoyé une délégation à Doha pour tenter une dernière fois de parvenir à un accord de cessez-le-feu et de libération des otages avant la fin de la visite du président américain Donald Trump au Moyen-Orient, Netanyahu a déclaré : « Peut-être que le Hamas dira : ‘Attendez, nous voulons libérer dix otages supplémentaires.’ Très bien, ramenez-les. Nous les prendrons. Et ensuite, nous entrerons. Mais en aucun cas nous ne mettrons fin à la guerre. »

« Un cessez-le-feu temporaire, d’accord. Mais nous irons jusqu’au bout », a affirmé le Premier ministre.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu (au centre) rencontrant des réservistes blessés de l’armée israélienne membres duForum « Hayalim Ptsouyim LaNitzahon » (« Soldats blessés pour la victoire »), dans son bureau, à Jérusalem, le 12 mai 2025. (Crédit : Maayan Toaf/GPO)

« Nous avons déjà mis en place un organe directeur qui permettra aux [civils] de partir, mais le problème principal est le suivant : nous avons besoin de pays d’accueil prêts à les accueillir. C’est ce à quoi nous travaillons actuellement », a-t-il ajouté.

« Si nous leur offrons une issue, je vous le dis, plus de 50 % d’entre eux partiront. Beaucoup plus, selon moi. Mais le Hamas ne restera pas là-bas », a-t-il assuré.

Les réservistes, membres du Forum « Hayalim Ptsouyim LaNitzahon » (« Soldats blessés pour la victoire »), « ont exprimé leur soutien au leadership de Netanyahu s’agissant de poursuivre la victoire et d’atteindre tous les objectifs de la guerre. Ils l’ont également exhorté à vaincre de manière décisive le groupe terroriste du Hamas », selon le cabinet du Premier ministre.

« Vous êtes un exemple et une source d’inspiration, et grâce à votre esprit, nous progressons vers la victoire totale », a-t-il déclaré au groupe de réservistes.

Des proches d’otages se sont rendus à Doha pour rencontrer Trump et al-Thani

L’envoyé spécial des États-Unis pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, et l’envoyé des États-Unis pour les otages, Adam Boehler (centre gauche et droite) avec des parents d’otages détenus à Gaza, à Tel-Aviv, le 13 mai 2025. (Paulina Patimer / Hostage Families Forum)
L’envoyé spécial des États-Unis pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, et l’envoyé des États-Unis pour les otages, Adam Boehler (centre gauche et droite) avec des parents d’otages détenus à Gaza, à Tel-Aviv, le 13 mai 2025. (Paulina Patimer / Hostage Families Forum)

Une délégation de parents d’otages a fait le déplacement au Qatar pour s’entretenir avec le président américain Donald Trump et le Premier ministre qatarien, Mohammed bin Abdul Rahman al-Thani, a indiqué la chaîne N12, en parlant d’une « petite » délégation.

La composition exacte de cette délégation n’est pas précisée.

Toujours selon la chaîne, la délégation est placée sous la direction d’Eytan Stibbe, un ex-pilote de chasse, marchand d’armes et homme d’affaires qui a effectué un voyage dans l’espace à titre privé en 2022.

Trump devrait partir pour Doha mercredi, tandis qu’une équipe israélienne devait s’y rendre aujourd’hui pour négocier les termes d’un accord sur les otages et sur le cessez-le-feu à Gaza. Les envoyés américains Steve Witkoff et Adam Boehler ont dit aux familles des otages qu’ils se rendraient également à Doha pour ces pourparlers.

Witkoff et Boehler aux familles des otages : Il y a une « réelle chance de progresser » à Doha

L'envoyé spécial américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, rencontrant les proches d'otages détenus à Gaza, à Tel Aviv, le 13 mai 2025. (Crédit : Paulina Patimer/Forum des familles des otages)
L'envoyé spécial américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, rencontrant les proches d'otages détenus à Gaza, à Tel Aviv, le 13 mai 2025. (Crédit : Paulina Patimer/Forum des familles des otages)

Avant de partir au Qatar pour des pourparlers indirects entre Israël et le groupe terroriste palestinien du Hamas, l’envoyé spécial américain Steve Witkoff et l’envoyé américain pour les otages Adam Boehler ont déclaré aux familles des otages toujours retenus à Gaza qu’ils estimaient qu’il y avait une possibilité de progresser dans la libération de leurs proches, selon le Forum des familles des otages et disparus.

« M. Witkoff a assuré aux familles que si lui-même et M. Boehler ne croyaient pas qu’il y avait une réelle chance de faire avancer les négociations, ils ne se rendraient pas à Doha », a ajouté le forum, précisant que la réunion avait duré près de deux heures.

« Les deux responsables ont souligné leur engagement personnel à ramener les 58 otages restants, qu’ils soient vivants ou morts », a indiqué le communiqué.

« M. Witkoff a souligné qu’ils n’accepteraient rien de moins que le retour de tous [les otages], car telle est la mission du président. »

Witkoff a également déclaré aux familles que « tout le monde préférerait voir une solution diplomatique », toujours selon le forum.

Tsahal aurait pris pour cible une moto dans le sud du Liban, selon les médias libanais

Les médias libanais font état d’une frappe de drone imputée à Israël qui aurait visé une moto dans la ville de Houla, dans le sud du Liban.

L’armée israélienne n’a pas encore fait de commentaire.

« Je suis faible, mais je me sens mieux », confie l’ex-otage à Netanyahu au téléphone

Lors d’un entretien téléphonique avec Edan Alexander et Steve Witkoff, le Premier ministre Benjamin Netanyahu s’est réjoui de la libération de l’ancien otage. Il a également fait l’éloge du niveau de préparation de l’armée israélienne si aucun accord n’était conclu avec le groupe terroriste palestinien du groupe terroriste palestinien du Hamas.

Edan a déclaré, lors de cet appel avec Netanyahu survenu dans la matinée, qu’il était faible mais qu’il se remettait petit à petit.

Cet échange a été filmé et diffusé par le bureau du Premier ministre.

« C’est de la folie, de la folie, c’est incroyable », a déclaré Edan au début de l’appel.

Interrogé sur son état de santé, le soldat a répondu avec hésitation : « Je vais bien. Je suis faible, mais je vais redevenir comme avant, avec le temps. Tout est une question de temps. »

Netanyahu a félicité les équipes médicales israéliennes qui aident l’ancien otage à se rétablir : « Tu sembles vraiment sur la bonne voie », lui a-t-il dit, avant d’ordonner au jeune homme de 21 ans de suivre les conseils de ses médecins.

Le Premier ministre a également déclaré qu’Israël se réjouissait de son retour et que le pays était prêt à combattre le Hamas si aucun accord global de libération des otages n’était conclu.

Witkoff, l’envoyé spécial du président américain Donald Trump pour le Moyen-Orient, a également participé à cet appel téléphonique, qui a eu lieu lors de sa visite ce matin à l’hôpital où le citoyen américano-israélien se rétablit.

« Vous avez là un soldat israélien courageux, qui est également un champion de l’Amérique et d’Israël, et nous vous sommes très reconnaissants pour l’aide que vous et le président Trump nous avez apportée », a dit Netanyahu en anglais à Witkoff.

« Et nous apprécions bien sûr ses camarades [du sergent Edan Alexander], les soldats israéliens qui sont prêts à prendre toutes les mesures nécessaires si nos autres amis, nos autres otages, ne sont pas relâchés. C’est donc un grand moment », a poursuivi le Premier ministre.

« Monsieur le Premier ministre, j’ai raconté à Edan et à sa famille tout ce que vous avez fait pour que cela soit possible ces derniers jours. Les négociations ont été tendues, et votre attitude, la façon dont vous les avez menées, ont été déterminantes. C’est en grande partie grâce à vous qu’Edan est aujourd’hui chez lui, avec sa famille », a répondu Witkoff.

Boehler estime qu’il y a désormais « de meilleures chances » pour conclure un accord global avec le Hamas

Adam Boehler, envoyé spécial du président américain Donald Trump pour les otages (au centre), lors de sa visite à la Place des Otages, à Tel Aviv, le 13 mai 2025. (Crédit : Miriam Alster/Flash90)
Adam Boehler, envoyé spécial du président américain Donald Trump pour les otages (au centre), lors de sa visite à la Place des Otages, à Tel Aviv, le 13 mai 2025. (Crédit : Miriam Alster/Flash90)

Adam Boehler, envoyé spécial du président américain Donald Trump pour les otages, a déclaré à un groupe de journalistes israéliens lors de sa visite sur la Place des Otages, à Tel Aviv, qu’il y avait « de meilleures chances » d’aboutir à un accord avec le groupe terroriste palestinien du Hamas pour la libération des 58 otages toujours détenus à Gaza depuis la libération de l’ex-otage américano-israélien Edan Alexander.

« Je pense que les chances sont meilleures aujourd’hui qu’auparavant », a répondu Boehler à une question sur la probabilité de conclure un accord plus global.

« Je pense que le Hamas sait qu’il peut conclure un accord dès qu’il le souhaite. Il doit approcher Trump, il doit approcher [le Premier ministre Benjamin Netanyahu], et il doit mettre les choses en place de la bonne manière », a-t-il ajouté.

Interrogé sur la décision qu’Israël prendra concernant la guerre contre le Hamas à Gaza après la visite de Trump dans la région cette semaine, Boehler a répondu : « Je pense que cela dépend d’Israël et qu’ils consulteront le président, je ne peux pas me prononcer. »

« Voici la seule chose que je dirai : c’est un moment important pour les Israéliens. Il était extrêmement important qu’Edan Alexander soit mis en avant et relâché. Je pense qu’il y a désormais un espoir de changement », a-t-il affirmé.

Sur la Place des Otages, Witkoff qualifie la libération d’Edan Alexander de « lueur d’espoir » pour les familles

L'envoyé spécial américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, sur la Place des Otages, à Tel Aviv, le 13 mai 2025. (Crédit : Miriam Alster/Flash90)
L'envoyé spécial américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, sur la Place des Otages, à Tel Aviv, le 13 mai 2025. (Crédit : Miriam Alster/Flash90)

L’envoyé spécial du président américain Donald Trump pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, a déclaré qu’il souhaitait que la libération du soldat américano-israélien Edan Alexander soit une « lueur d’espoir » pour les familles des otages, à son arrivée sur la Place des Otages, à Tel Aviv.

Après avoir rendu visite à Edan à l’hôpital Sourasky de Tel Aviv ce matin, Witkoff a été interrogé par le journaliste israélien Amichaï Stein pour savoir quel message il souhaitait adresser aux familles des 58 otages encore retenus à Gaza. « J’espère que cela sera une lueur d’espoir pour tous les autres », a-t-il répondu.

L’envoyé spécial a également salué Donald Trump, le Premier ministre Benjamin Netanyahu et le Premier ministre qatari Mohammed ben Abdelrahman al-Thani pour leur aide dans le processus de libération, bien qu’Israël ait apparemment été écarté des négociations qui ont permis la remise en liberté d’Edan Alexander.

« Merci à Dieu pour le président Trump. Et, soit dit en passant, le Premier ministre [Netanyahu] a accompli un travail exceptionnel, tout comme le Premier ministre qatari », a déclaré Witkoff avant de se frayer un chemin à travers une foule de journalistes, de sympathisants et d’agents de sécurité.

Après la découverte du corps d’un soldat disparu depuis 1982, Netanyahu promet de ramener tous les otages

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu assure qu’Israël œuvre « jour et nuit » pour ramener tous les otages encore retenus à Gaza, après que le frère d’un soldat porté disparu depuis 43 ans – et dont le corps a été rapatrié cette semaine en Israël – l’a remercié de ne pas avoir abandonné.

« J’ai été profondément ému par les paroles d’Itzik Feldman lors des funérailles de son frère », a écrit Netanyahu sur le réseau social X.

Dimanche, Israël a annoncé avoir retrouvé la dépouille du sergent-chef Zvi Feldman, porté disparu avec deux autres soldats lors de la bataille de Sultan Yacoub pendant la Première Guerre du Liban en 1982.

Dans la vidéo jointe au message du Premier ministre, on voit Feldman prendre la parole lors des funérailles de son frère hier, évoquant une manifestation organisée il y a une trentaine d’années par les familles pour réclamer le retour de Feldman et des autres soldats présumés captifs. Netanyahu s’est adressé aux familles et leur a promis de ramener leurs proches.

« Ses paroles exprimaient une immense douleur, mais aussi de l’espoir et de la foi. Nous ne nous arrêterons pas un instant. Nous travaillons jour et nuit pour ramener tous nos fils et toutes nos filles, tous nos otages », a affirmé le Premier ministre.

Netanyahu téléphone à l’ex-otage Alexander ; l’émissaire américain Witkoff lui rend visite à l’hôpital

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu s’est entretenu par téléphone avec l’otage israélo-américain libéré Edan Alexander, indique le bureau du Premier ministre.

Edan Alexander a été relâché hier par le Hamas après que l’administration américaine Trump a négocié avec le groupe terroriste palestinien.

Il est actuellement pris en charge à l’hôpital Sourasky de Tel-Aviv.

L’envoyé spécial américain Steve Witkoff rend actuellement visite à l’Israélo-américain à l’hôpital, selon les médias israéliens. Il n’y a pas de confirmation immédiate de la part des autorités américaines.

L’ex-otage Alexander n’ira pas rencontrer Trump au Qatar, car il a besoin de repos – famille

Le sergent Edan Alexander tenant un panneau sur lequel il est écrit : "Merci président Trump !!! Le peuple d'Israël vit !!! Allez Golani 51", transporté par hélicoptère avec sa famille depuis la base de Reïm, dans le sud d'Israël, vers l'hôpital Sourasky de Tel Aviv, le 12 mai 2025. (Crédit : Armée israélienne)
Le sergent Edan Alexander tenant un panneau sur lequel il est écrit : "Merci président Trump !!! Le peuple d'Israël vit !!! Allez Golani 51", transporté par hélicoptère avec sa famille depuis la base de Reïm, dans le sud d'Israël, vers l'hôpital Sourasky de Tel Aviv, le 12 mai 2025. (Crédit : Armée israélienne)

La famille d’Edan Alexander a déclaré que l’ex-otage, tout juste libéré, ne se rendrait pas au Qatar pour rencontrer le président américain Donald Trump, mais qu’il se rendrait toutefois aux États-Unis pour le rencontrer.

« Son état de santé nécessite qu’il se repose », a déclaré la famille dans un communiqué diffusé par la chaîne N12 .

« Il rencontrera Trump aux États-Unis à une date ultérieure. »

Selon la famille Alexander, Edan s’entretiendra avec Trump par téléphone dans le courant de la journée.

La veille, des informations indiquaient qu’il était prévu qu’Edan, qui possède la double nationalité israélienne et américaine, se rende au Qatar à la demande de Trump. Il aurait ainsi remercié personnellement le président américain et l’émir du Qatar pour les mesures qui ont permis au groupe terroriste palestinien du Hamas de consentir à le relâcher, dans un geste manifeste de bonne volonté.

Trump, dont l’avion est sur le point d’atterrir en Arabie saoudite, est attendu au Qatar mercredi.

Tsahal a frappé l’enceinte de l’hôpital de Khan Younès utilisée par des membres du Hamas

L’armée israélienne affirme que ses forces ont mené une « attaque ciblée » contre des agents « clés » du Hamas qui opéraient un centre de commandement dans l’enceinte de l’hôpital Nasser à Khan Younès.

Les médias palestiniens ont fait état de nombreuses victimes dans cette attaque.

Le journaliste palestinien Hassan Eslaiah figure parmi les victimes.

Le 7 octobre, Eslaiah, qui travaillait en free-lance pour l’Associated Press, avait pris des photos d’un char en flammes à la frontière de Gaza, qui avait été attaqué par des agents du Hamas. Il a également envahi Israël avec les terroristes et les a photographiés entrant dans le kibboutz Nir Oz, où des dizaines de civils ont été massacrés.

Le mois dernier, l’armée israélienne a annoncé qu’elle avait pris pour cible Eslaiah lors d’une frappe aérienne, mais il avait survécu.

L’armée affirme dans un communiqué que le complexe Nasser continue d’être utilisé par des terroristes du Hamas pour planifier des attaques contre Israël.

L’armée israélienne note qu’Ismail Barhoum, un haut responsable du Hamas, a été tué lors d’une frappe sur le même hôpital en mars.

Barhoum était membre du bureau politique du Hamas, responsable des finances du groupe terroriste et successeur d’Issam Daalis, premier ministre de facto de Gaza, qui a également été tué en mars.

« De hauts responsables de l’organisation terroriste du Hamas continuent d’utiliser l’hôpital à des fins terroristes, exploitant de manière cynique et cruelle la population civile à l’intérieur et autour de l’hôpital », indique le communiqué de l’armée israélienne.

De retour en Israël, Herzog apelle Edan Alexander : « Tout Israël est fou de joie »

A peine de retour de sa visite officielle en Allemagne, le président Isaac Herzog a téléphoné à l’ex-otage Edan Alexander pour lui souhaiter la bienvenue.

« Bienvenue à la maison, fils bien-aimé de l’État d’Israël », lui a dit Herzog par téléphone, depuis sa voiture officielle, entre l’aéroport et sa résidence. « Nous sommes très heureux – pas seulement Tenafly, tout le monde est fou de joie, tous les gens en Israël sont fous de joie. »

Alexander a voulu remercier le président, qui lui a répondu : « C’est vous que nous remercions : vous êtes restés là-bas tellement longtemps. » L’ex-otage a ajouté : « Je ne comprends pas encore tout ce qui s’est passé. »

Hier, Herzog a regardé la libération d’Alexander lors de sa rencontre à Berlin avec le chancelier allemand Friedrich Merz.

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