Israël en guerre - Jour 469

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Tsahal a abattu trois drones présumés Houthis, mettant fin à une courte accalmie

Les sirènes ont retenti à Gvulot après l'interception d'un 1ᵉʳ drone et l'abattage de 2 autres au-dessus de la mer ; les Houthis ont tiré 40 missiles et plus de 320 drones depuis octobre 2023

Emanuel Fabian est le correspondant militaire du Times of Israël.

Un drone lancé sur Israël probablement depuis le Yémen après avoir été abattu par l'armée de l'air israélienne près de Gvulot, dans le sud d'Israël, le 9 janvier 2025. (Crédit : Réseaux sociaux ; utilisée conformément à l'article 27a de la loi sur le droit d'auteur)
Un drone lancé sur Israël probablement depuis le Yémen après avoir été abattu par l'armée de l'air israélienne près de Gvulot, dans le sud d'Israël, le 9 janvier 2025. (Crédit : Réseaux sociaux ; utilisée conformément à l'article 27a de la loi sur le droit d'auteur)

L’armée de l’air israélienne a intercepté jeudi soir trois drones vraisemblablement lancés en série sur le pays par les Houthis du Yémen. Il s’agit de la première attaque de ce groupe terroriste soutenu par l’Iran depuis plusieurs jours.

Les attaques n’ont fait ni blessé ni dégât, et un seul des trois drones semble avoir atteint le territoire israélien. Ces tirs ont eu lieu quelques heures après la publication par l’armée israélienne de données faisant état de plus de 350 drones et missiles balistiques tirés par ce groupe terroriste en direction d’Israël depuis le 7 octobre 2023.

Le premier drone a déclenché des sirènes d’alerte dans la localité de Gvulot, dans le sud du pays, à une vingtaine de kilomètres de la frontière avec l’Égypte. Tsahal a indiqué que les sirènes avaient été activées à cet endroit « conformément au protocole ».

Dans un communiqué, l’armée a déclaré que le drone avait été lancé vers Israël « depuis l’est » et que les premières évaluations militaires avaient révélé que le drone avait été tiré depuis le Yémen.

Des images de cette attaque diffusées sur les réseaux sociaux semblent montrer des hélicoptères de l’armée de l’air israélienne en train d’abattre le drone. Des habitants de la région ont également indiqué avoir vu le lancement d’un missile d’interception.

Une autre image diffusée en ligne montre que les débris du drone intercepté se sont écrasés dans un champ.

Quelques minutes plus tard, Tsahal a déclaré qu’un deuxième drone lancé sur Israël depuis le Yémen avait été intercepté par l’armée de l’air au-dessus de la mer Méditerranée.

Aucune sirène n’a retenti lors du second tir, aucune ville n’étant menacée.

Moins d’une heure plus tard, Tsahal a indiqué qu’un troisième drone « en provenance de l’est » – vraisemblablement du Yémen – avait été intercepté par l’armée de l’air au-dessus de la mer Méditerranée, avant d’atteindre Israël.

Tsahal a ensuite publié des images montrant l’un des drones en train d’être abattu.

Les attaques n’ont pas été immédiatement revendiquées par les Houthis, mais l’armée israélienne estime qu’elles sont l’œuvre du groupe terroriste. Ces tirs semblent être les premiers à viser Israël depuis le Yémen depuis dimanche matin, peu après minuit, après plusieurs semaines d’attaques quasi-quotidiennes de la part des Houthis, farouchement anti-Israël.

Lors d’attaques antérieures, des drones lancés par le groupe terroriste soutenu par l’Iran depuis le Yémen ont pénétré dans le sud d’Israël via la frontière égyptienne ou ont emprunté un long itinéraire – également via l’Égypte – pour atteindre Israël depuis l’ouest.

Les frappes ont eu lieu quelques heures après la publication par Tsahal de nouvelles données sur les attaques menées contre Israël depuis le Yémen depuis le début de la guerre, guerre qui a commencé avec le pogrom perpétré par le groupe terroriste palestinien du Hamas le 7 octobre 2023 dans le sud d’Israël.

Selon l’armée, les Houthis ont tiré une quarantaine de missiles balistiques sur Israël, dont la grande majorité a été interceptée par les défenses aériennes israéliennes.

Les dégâts causés par un missile balistique tiré depuis le Yémen, dans une école, à Ramat Gan, le 19 décembre 2024. (Crédit : Avshalom Sassoni/Flash90)

Dans un cas, Tsahal n’est pas parvenu à abattre le missile houthi, et il y a eu deux incidents d’interceptions partielles, qui ont tous deux causé des dégâts et des blessés en Israël.

Selon l’armée, certains des missiles balistiques des Houthis n’ont pas atteint Israël.

En outre, Tsahal a indiqué avoir enregistré plus de 320 drones lancés sur Israël depuis le Yémen au cours de la guerre.

Plus de cent drones ont été interceptés par l’armée de l’air à l’aide de systèmes de défense antiaérienne au sol, d’avions de chasse et d’hélicoptères. Plusieurs drones ont également été abattus par la marine israélienne.

Tsahal a dénombré deux cas d’impacts de drones « efficaces » en Israël, qui ont fait des victimes et des dégâts, tandis que les autres ont frappé des zones ouvertes ou n’ont pas atteint le pays, selon l’armée.

Les Houthis, soutenus par l’Iran, ont multiplié les attaques de missiles et de drones contre Israël depuis le début du mois de décembre, bien que les attaques de jeudi aient mis fin à une rare accalmie qui durait depuis plusieurs jours.

Lundi, les Houthis ont affirmé avoir lancé quatre drones sur Israël, visant une « cible vitale » près d’Ashkelon et des cibles près de Tel Aviv. L’armée israélienne a déclaré qu’elle n’avait pas connaissance d’un quelconque drone ayant atteint Israël ce jour-là depuis le Yémen, et qu’aucun impact n’avait été signalé.

Israël et ses alliés occidentaux ont effectué plusieurs sorties contre des cibles houthies au Yémen, mais ils n’ont pas réussi à endiguer les attaques.

Les forces loyales aux Houthis au Yémen participant à un défilé militaire à l’occasion de la 34e journée nationale commémorant l’unité yéménite, à Sanaa, le 22 mai 2024. (Crédit : Mohammed Huwais/AFP)

L’aviation israélienne a frappé les Houthis pour la dernière fois le 26 décembre. Depuis, le groupe terroriste soutenu par l’Iran a tiré cinq missiles balistiques et au moins quatre drones sur Israël.

Les terroristes yéménites ont également tiré sur des navires en mer Rouge et dans le golfe d’Aden, déstabilisant ainsi une voie de navigation essentielle et provoquant des frappes de représailles de la part des États-Unis et parfois de la Grande-Bretagne contre des cibles houthies.

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