Tsahal a tué l’un des derniers membres du bureau politique du Hamas encore présents à Gaza

Le haut responsable du groupe terroriste palestinien du Hamas, Izz al-Din Kassab, a été éliminé vendredi lors d’une frappe aérienne dans le sud de la bande de Gaza, ont annoncé l’armée israélienne et l’agence de sécurité intérieure du Shin Bet.

Kassab était l’un des derniers éléments du bureau politique du Hamas, où il occupait le poste de responsable des relations nationales.

Selon Tsahal, il était responsable de la coordination entre le Hamas et les autres groupes terroristes de Gaza.

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« Kassab était une source de pouvoir importante et, en vertu de son rôle, il était responsable des relations stratégiques et militaires de l’organisation avec les autres factions de la bande de Gaza. Il détenait l’autorité pour diriger l’exécution d’attaques terroristes contre l’État d’Israël », a déclaré l’armée dans un communiqué.

Selon Tsahal, l’assistant de Kassab, Ayman Ayesh, a également été tué dans la frappe.

L’armée a diffusé des images de la frappe, qui a eu lieu dans la région de Khan Younès.

Par ailleurs, la chaîne publique Kann a indiqué que le chef de l’agence de renseignement du Mossad, David Barnea, a déclaré aux familles des otages de Gaza, lors d’une réunion vendredi, que les informations selon lesquelles le Hamas a rejeté une récente proposition égyptienne de cessez-le-feu de 12 jours sont incorrects et que le groupe terroriste devrait soumettre sa réponse officielle à l’offre au début de la semaine prochaine.

La proposition égyptienne commencerait par un cessez-le-feu initial de 48 heures au cours duquel le Hamas se préparerait à la libération de quatre otages israéliens au cours des dix prochains jours, ont déclaré au Times of Israel des responsables au fait de la situation.

Les quatre otages relèveraient de la catégorie dite humanitaire, c’est-à-dire qu’il s’agirait de femmes, de personnes âgées ou de malades.

En échange, Israël libérerait une centaine de prisonniers palestiniens incarcérés pour atteinte à la sécurité en Israël, ont précisé les responsables.

Pendant les 12 jours que durera l’accord, Israël et le Hamas discuteront d’un cessez-le-feu de plus longue durée.

Une source présente lors de la réunion avec les familles des otages a déclaré à Kann que Barnea avait compris qu’Israël avait échoué depuis plus d’un an dans ses tentatives de ramener leurs proches et que les pourparlers devaient être menés différemment afin de parvenir à un accord.

Vendredi soir, la chaîne N12 a cité une source de haut rang du Hamas qui a déclaré que le groupe terroriste était ouvert à de nouvelles propositions d’accord, mais a réaffirmé qu’il ne reculerait pas sur sa demande de fin de la guerre.

La guerre à Gaza a éclaté lorsque quelque 6 000 Gazaouis dont 3 800 terroristes dirigés par le Hamas ont pris d’assaut le sud d’Israël le 7 octobre 2023, tué plus de 1 200 personnes, principalement des civils, enlevé 251 otages de tous âges, et commis de nombreuses atrocités et en utilisant la violence sexuelle comme arme à grande échelle.

Le chef du Mossad David Barnea assistant à une cérémonie marquant le premier anniversaire selon le calendrier hébraïque du pogrom perpétré par le Hamas le 7 octobre 2023 qui a déclenché la guerre en cours à Gaza, au cimetière militaire du mont Herzl, à Jérusalem, le 27 octobre 2024. (Crédit : Chaïm Goldberg/FLASH90)

En réponse à ce pogrom, le plus meurtrier de l’histoire du pays et le pire mené contre des Juifs depuis la Shoah, Israël, qui a juré d’anéantir le Hamas et de libérer les otages, a lancé une opération aérienne suivie d’une incursion terrestre dans la bande de Gaza, qui a commencé le 27 octobre.

Plus de 43 000 personnes seraient mortes à Gaza depuis le début de la guerre, selon le ministère de la Santé du Hamas. Les chiffres publiés par le groupe terroriste sont invérifiables, et ils incluraient ses propres terroristes, tués en Israël et à Gaza, et les civils tués par les centaines de roquettes tirées par les groupes terroristes qui retombent à l’intérieur de la bande de Gaza.

Israël dit avoir tué 17 000 terroristes au combat. Tsahal affirme également avoir tué un millier de terroristes à l’intérieur du pays le 7 octobre.

Tsahal a affirmé avoir pris « de nombreuses mesures » pour minimiser les atteintes aux civils et a souligné que le groupe terroriste viole systématiquement le droit international et exploite brutalement les institutions civiles et la population comme bouclier humain pour ses activités de terrorisme, en combattant depuis des zones civiles, notamment des maisons, des hôpitaux, des écoles et des mosquées.

On estime que 97 des 251 otages enlevés par le Hamas le 7 octobre 2023 se trouvent toujours à Gaza, y compris les corps de 34 otages dont le décès a été confirmé par l’armée israélienne.

Le Hamas avait relâché 105 civils au cours d’une trêve d’une semaine fin novembre. Quatre captives avaient été remises en liberté précédemment. Huit otages vivants ont été secourus par les soldats et les dépouilles de 37 otages ont été récupérées, notamment celles de trois Israéliens qui ont été tués accidentellement par l’armée.

Le groupe terroriste palestinien détient également deux civils israéliens entrés dans la bande de Gaza en 2014 et 2015, ainsi que les corps de deux soldats tués en 2014.