Israël en guerre - Jour 642

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Un véhicule blindé touché par un explosif dans le sud de Gaza : 7 soldats tués

Un terroriste aurait placé une bombe dans le véhicule Puma à bord duquel les soldats circulaient à Khan Younès, portant à 440 le bilan israélien à Gaza

Montage photos (en haut, de gauche à droite) : Le lieutenant Matan Shaï Yashinovski, le sergent-chef Ronel Ben-Moshe, le sergent Ronen Shapiro ; (en bas, de gauche à droite) : le sergent Maayan Baruch Pearlstein, le sergent-chef Niv Radia, le sergent Shahar Manoav et le sergent-chef Alon Davidov. L'armée israélienne a annoncé que les sept soldats avaient été tués lors de combats dans le sud de la bande de Gaza le 24 juin 2025. (Crédit : Armée israélienne)
Montage photos (en haut, de gauche à droite) : Le lieutenant Matan Shaï Yashinovski, le sergent-chef Ronel Ben-Moshe, le sergent Ronen Shapiro ; (en bas, de gauche à droite) : le sergent Maayan Baruch Pearlstein, le sergent-chef Niv Radia, le sergent Shahar Manoav et le sergent-chef Alon Davidov. L'armée israélienne a annoncé que les sept soldats avaient été tués lors de combats dans le sud de la bande de Gaza le 24 juin 2025. (Crédit : Armée israélienne)

Sept soldats israéliens ont été tués mardi lors de combats dans le sud de la bande de Gaza, après que le véhicule blindé dans lequel ils se trouvaient a été touché par un engin explosif.

Les sept soldats ont été identifiés :

  • Le lieutenant Matan Shaï Yashinovski, 21 ans, originaire de Kfar Yona.
  • Le sergent Ronel Ben-Moshe, 20 ans, originaire de Rehovot.
  • Le sergent Niv Radia, 20 ans, originaire d’Elyakhin.
  • Le sergent Ronen Shapiro, 19 ans, originaire de Mazkeret Batya.
  • Le sergent Shahar Manoav, 21 ans, originaire d’Ashkelon.
  • Le sergent Maayan Baruch Pearlstein, 20 ans, originaire d’Eshhar.
  • Le sergent Alon Davidov, 21 ans, originaire de Kiryat Yam.

Ils servaient tous au sein du 605ᵉ bataillon du Corps du Génie Militaire. Davidov était secouriste.

Selon les premières conclusions de l’enquête menée par Tsahal, un terroriste palestinien aurait placé une bombe dans le véhicule blindé Puma dans lequel se trouvaient les soldats alors qu’ils circulaient à Khan Younès.

L’explosion a embrasé le véhicule, et les tentatives pour l’éteindre ont été vaines. Tous les soldats à l’intérieur ont péri dans l’incendie. L’épave calcinée du véhicule a ensuite été remorquée hors de Gaza.

Un Palestinien observant les décombres de la maison Abu Nadi, frappée par une frappe israélienne à l’ouest de Jabaliya, dans le nord de la bande de Gaza, le 23 juin 2025. (Crédit : Bashar Taleb/AFP)

Dans un autre incident survenu dans la région de Khan Younès, deux soldats du 605ᵉ bataillon ont été blessés, l’un grièvement et l’autre légèrement, par des tirs de lance-roquettes individuels (RPG).

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a déploré mercredi une « journée très difficile pour le peuple israélien ».

« Nos combattants héroïques sont tombés au combat pour vaincre le Hamas et libérer nos otages dans le sud de la bande de Gaza », a-t-il écrit sur X..

Le président Isaac Herzog a déploré la perte des sept soldats, écrivant : « La situation à Gaza est difficile, les combats sont difficiles et le fardeau est insupportable. »

« C’est une matinée très douloureuse où nous avons appris la mort de nos fils chers et bien-aimés tombés au combat à Khan Younès. Sept fleurs cueillies alors qu’ils défendaient notre peuple et notre patrie : Matan, Ronel, Niv, Ronen, Shahar, Maayan et un autre combattant dont le nom n’a pas encore été rendu public », a écrit Herzog sur le réseau social X.

« Les combats à Gaza sont durs, les batailles sont féroces et le fardeau est plus lourd que ce que l’on peut supporter. Nous inclinons la tête et embrassons avec douleur et larmes les familles endeuillées et en deuil », a-t-il ajouté.

« Nous prions pour le rétablissement des combattants blessés et soutenons tous les soldats des Tsahal et leurs commandants qui portent sur leurs épaules la défense de toutes nos vies. »

Le ministre de la Défense Israel Katz a écrit également sur le réseau social X que « nos soldats ont combattu héroïquement et sont tombés au cours de leur mission pour défendre l’État d’Israël et ramener nos otages », et a présenté ses condoléances à leurs familles.

Des Palestiniens voyageant à bord d’une charrette attelée à une voiture le long du littoral d’Al-Zawaideh, dans la bande de Gaza, le 24 juin 2025. (Crédit : Abdel Kareem Hana/AP)

Depuis le début de l’incursion terrestre à Gaza menée contre le groupe terroriste palestinien du Hamas et lors des opérations menées le long de la frontière de Gaza, le bilan israélien s’élève à 440 morts. Ce bilan comprend également deux policiers et trois civils qui travaillaient pour le ministère de la Défense.

La guerre à Gaza a éclaté lorsque quelque 6 000 Gazaouis dont 3 800 terroristes dirigés par le Hamas ont pris d’assaut le sud d’Israël le 7 octobre 2023, tué plus de 1 200 personnes, principalement des civils, enlevé 251 otages de tous âges, et commis de nombreuses atrocités et en utilisant la violence sexuelle comme arme à grande échelle.

Les groupes terroristes de la bande de Gaza détiennent 50 otages, dont 49 des 251 personnes enlevées par des terroristes du Hamas le 7 octobre 2023. Parmi eux se trouvent les corps d’au moins 28 personnes dont le décès a été confirmé par l’armée israélienne, et 20 seraient encore en vie. Les autorités israéliennes ont fait part de leurs vives inquiétudes concernant le sort de deux autres personnes. Le Hamas détient également le corps d’un soldat des Tsahal tué à Gaza en 2014.

Plus de 56 000 personnes seraient mortes à Gaza depuis le début de la guerre, selon le ministère de la Santé du Hamas. Les chiffres publiés par le groupe terroriste sont invérifiables, et ne font pas de distinction entre civils et terroristes. Israël affirme avoir tué 20 000 terroristes au combat depuis janvier, et 1 600 autres terroristes à l’intérieur du pays le 7 octobre 2023.

Tsahal affirme prendre « de nombreuses mesures » pour minimiser les atteintes aux civils et souligne que le groupe terroriste viole systématiquement le droit international et exploite brutalement les institutions civiles et la population comme bouclier humain pour ses activités de terrorisme, en combattant depuis des zones civiles, notamment des maisons, des hôpitaux, des écoles et des mosquées.

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