Israël en guerre - Jour 646

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Une artiste israélo-marocaine sur la scène du Sacré Sound Festival de Paris

Neta Elkayam, qui chante en arabe et en hébreu, se produira sur scène le 3 juin

L'artiste israélo-marocaine Neta Elkayam, sur une photo non datée publié sur son compte Facebook le 25 mai 2025. (Crédit : Facebook / Neta Elkayam / utilisée conformément à l'article 27a de la loi sur le droit d'auteur)
L'artiste israélo-marocaine Neta Elkayam, sur une photo non datée publié sur son compte Facebook le 25 mai 2025. (Crédit : Facebook / Neta Elkayam / utilisée conformément à l'article 27a de la loi sur le droit d'auteur)

Pour sa deuxième édition, le Sacré Sound Festival accueillera l’artiste israélo-marocaine Neta Elkayam pour un concert prévu le 3 juin prochain à la salle parisienne du New Morning.

Le festival a démarré le 21 mai et se tiendra jusqu’au 5 juin 2025. Lancé l’année dernière à l’initiative de Laurence Haziza, qui est également en charge du festival Jazz’N’Klezmer qui met à l’honneur la musique traditionnelle juive ashkénaze, le Sacré Sound Festival a vocation à « mêler le sacré aux musiques actuelles, faire jouer ensemble des artistes ailleurs empêchés, ici protégés et offrir une musique qui parle à tous, quelle que soit son origine, sa culture, son âge ».

Neta Elkayam, qui chante en arabe et en hébreu et revendique des influences musicales nord-africaine, méditerranéenne et amazigh, s’est réjouie sur ses réseaux sociaux de l’opportunité qui lui a été donnée de se produire à Paris, dans un contexte difficile pour les artistes israéliens à l’étranger et alors que la guerre à Gaza s’éternise.

« Nous vivons une époque déchirante. Le monde semble s’être fissuré.
Tout ce que j’ai construit au fil des ans — des ponts de connexion et de guérison — semble plus fragile que jamais », a-t-elle écrit sur Facebook. « Nous devons insister sur l’humanité.
La musique peut nous aider à faire place à l’amour, à la dignité et à l’espoir. »

Affiche du Sacré Sound Festival, qui aura lieu du 21 mai au 5 juin 2025 à Paris. (Crédit : Sacré Sound Festival)

Laurence Haziza s’est elle aussi réjouie d’avoir réussi à rassembler dans une même programmation une artiste israélienne et une chanteuse iranienne. « Dans le sacré, il y a cet acte un peu ‘politique’ », a-t-elle déclaré dans une vidéo publiée sur son compte Instagram. « Ce qu’il se passe, je me suis rendu compte, c’est que les gens ont envie de se parler. »

Le 4 juin, l’artiste franco-iranienne Ariana Vafadari présentera sur scène son mélange de musique classique et d’héritage traditionnel iranien.

D’autres artistes représentant des cultures et courants divers seront également présents pour cette édition.

Pour plus d’information, ou pour réserver vos places, rendez-vous sur le site du festival en cliquant sur ce lien.

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