Israël en guerre - Jour 467

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Véran fustige un Mélenchon « tout en haine » qui « légitime le recours à la violence »

Le porte-parole du gouvernement français estime que "le temps de l'émotion et de la mobilisation est à destination d'Israël et de la communauté juive"

Portrait officiel d'Olivier Véran, ministre des Solidarités et de la Santé, le 24 février 2021. (Crédit : Wikipedia)
Portrait officiel d'Olivier Véran, ministre des Solidarités et de la Santé, le 24 février 2021. (Crédit : Wikipedia)

Le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, a overtement critiqué mardi Jean-Luc Mélenchon, affirmant que le leader de la France insoumise (LFI) « est tout en haine » et « légitime le recours à la violence » par ses prises de positions depuis l’attaque du groupe terroriste palestinien du Hamas contre Israël.

« Jean-Luc Mélenchon, il est tout en haine », a déclaré Véran sur Franceinfo, en réaction aux propos du chef de LFI qui s’en est pris la veille au Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), l’accusant « d’empêcher la solidarité des Français avec la volonté de paix ».

Le CRIF a organisé lundi soir des rassemblements de soutien à Israël, deux jours après l’assaut du Hamas qui a fait plus de 900 morts et 150 otages côté israélien. Près de 700 personnes ont aussi été tuées côté palestinien. En outre, 1 500 terroristes du groupe islamiste ont été abattus durant l’attaque.

Véran, qui a participé au principal rassemblement à Paris, a estimé que « le temps de l’émotion et de la mobilisation est à destination d’Israël et de la communauté juive ».

Pour le porte-parole du gouvernement, les propos de Mélenchon sont la marque de « quelqu’un qui a décidé qu’il était bon de légitimer le recours à la violence, a minima de l’excuser » et qui profère « tout le temps des propos virulents et à contre-courant ».

Au-delà de son leader, LFI est critiquée depuis samedi, aussi bien par l’exécutif que par ses alliés de gauche, pour ses positions jugées ambiguës, voire complaisantes à l’égard du Hamas.

Véran a lui aussi dénoncé « ce courant de l’extrême-gauche française qui sombre dans cette espèce de dérive permanente » et qui n’est selon lui « pas au rendez-vous de l’Histoire ».

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