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Washington sanctionne une « organisation caritative fictive » ayant financé le Hamas

La secrétaire au Trésor, selon qui le Hamas aurait reçu jusqu'à 10M$ par mois, l'Europe étant la principale source, promet de poursuivre "sans relâche" le financement du groupe terroriste

Le Département du Trésor américain, à Washington, le 3 juin 2022. (Crédit : K I Photography/Shutterstock.com)
Le Département du Trésor américain, à Washington, le 3 juin 2022. (Crédit : K I Photography/Shutterstock.com)

Les États-Unis ont imposé lundi des sanctions à un réseau international de collecte de fonds du Hamas, l’accusant de jouer un rôle essentiel dans la collecte de fonds extérieurs pour le groupe terroriste palestinien, dans le cadre d’une action marquant le premier anniversaire du pogrom du 7 octobre.

Dans un communiqué, le Département du Trésor américain a déclaré avoir imposé des sanctions à trois personnes et à ce qu’il a appelé une « organisation caritative fictive », accusées d’être des soutiens financiers internationaux de premier plan du Hamas, ainsi qu’à la banque Al-Intaj à Gaza, qu’il a déclarée être sous le contrôle du groupe terroriste palestinien.

Le Trésor a également visé un partisan de longue date du Hamas, un ressortissant yéménite vivant en Turquie, ainsi que neuf de ses entreprises.

« Alors que nous marquons le premier anniversaire de l’attaque terroriste brutale du Hamas, le ministère des Finances continuera sans relâche à réduire la capacité du Hamas et d’autres agents iraniens déstabilisateurs à financer leurs opérations et à perpétrer d’autres actes violents », a déclaré la secrétaire au Trésor, Janet Yellen, dans le communiqué.

« Le Département du Trésor utilisera tous les outils à sa disposition pour demander des comptes au Hamas et à ceux qui le soutiennent, y compris ceux qui cherchent à exploiter la situation pour s’assurer de nouvelles sources de revenus. »

Il y a un an, quelque 6 000 Gazaouis dont 3 800 terroristes dirigés par le Hamas ont pris d’assaut le sud d’Israël le 7 octobre, tué plus de 1 200 personnes, principalement des civils, enlevé 251 otages de tous âges, et commis de nombreuses atrocités et en utilisant la violence sexuelle comme arme à grande échelle.

Une voiture détruite lors de l’assaut barbare et sadique du groupe terroriste palestinien du Hamas, à Sderot, en Israël, le 7 octobre 2023. (Crédit : Ohad Zwigenberg/AP)

En réponse à ce pogrom, le plus meurtrier de l’histoire du pays et le pire mené contre des Juifs depuis la Shoah, Israël, qui a juré d’anéantir le Hamas et de libérer les otages, a lancé une opération aérienne suivie d’une incursion terrestre dans la bande de Gaza, qui a commencé le 27 octobre.

Plus de 41 000 personnes seraient mortes à Gaza depuis le début de la guerre, selon le ministère de la Santé du Hamas. Les chiffres publiés par le groupe terroriste sont invérifiables, et ils incluraient ses propres terroristes, tués en Israël et à Gaza, et les civils tués par les centaines de roquettes tirées par les groupes terroristes qui retombent à l’intérieur de la bande de Gaza.

Israël dit avoir tué 17 000 terroristes au combat. Tsahal affirme également avoir tué un millier de terroristes à l’intérieur du pays le 7 octobre

L’armée israélienne affirme prendre « de nombreuses mesures » pour minimiser les atteintes aux civils et souligne que le groupe terroriste viole systématiquement le droit international et exploite brutalement les institutions civiles et la population comme bouclier humain pour ses activités de terrorisme, en combattant depuis des zones civiles, notamment des maisons, des hôpitaux, des écoles et des mosquées.

À ce jour, 349 soldats israéliens ont été tués depuis le début de l’incursion terrestre à Gaza menée contre le Hamas et lors des opérations menées le long de la frontière de Gaza.

« Le Hamas a exploité les souffrances de Gaza pour solliciter des fonds par l’intermédiaire d’organisations caritatives fictives et de façade qui prétendent faussement aider les civils de Gaza », a déclaré le Trésor lundi, ajoutant que depuis le début de l’année, le groupe terroriste palestinien pourrait avoir reçu jusqu’à 10 millions de dollars par mois grâce à ces dons.

Le Trésor a souligné que le Hamas considérait l’Europe comme une source essentielle de collecte de fonds.

L’action de lundi visait un élément du Hamas basé en Italie qui, selon le Trésor, avait créé l’association caritative fictive de solidarité avec le peuple palestinien, accusée de contribuer au financement du groupe terroriste palestinien.

Un haut représentant du Hamas en Allemagne et un autre chargé des activités du groupe terroriste palestinien en Autriche étaient également visés.

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