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Washington se renseigne sur le cas d’un Américano-Iranien possiblement détenu en Iran

Reza Valizadeh a été arrêté le mois dernier et doit être jugé sur la base d'accusations non divulguées

Deux hommes portent une bannière de l'Ayatollah Khomeini, fondateur de la révolution iranienne, à l'entrée de l'ancienne ambassade américaine, qui a été transformée en musée anti-américain, à Téhéran, en Iran, le mardi 22 octobre 2024. (AP Photo/Vahid Salemi)
Deux hommes portent une bannière de l'Ayatollah Khomeini, fondateur de la révolution iranienne, à l'entrée de l'ancienne ambassade américaine, qui a été transformée en musée anti-américain, à Téhéran, en Iran, le mardi 22 octobre 2024. (AP Photo/Vahid Salemi)

Le département d’État américain a confirmé dimanche à l’AFP qu’il se renseignait sur des informations faisant état de la détention par Téhéran d’un journaliste Américano-Iranien.

« Nous avons connaissance d’informations selon lesquelles ce citoyen américano-iranien serait détenu en Iran », a répondu le département d’État à une question de l’AFP, ajoutant qu’il travaillait avec les autorités suisses, qui représentent les intérêts américains en l’absence de relations diplomatiques entre les États-Unis et l’Iran, pour « rassembler plus d’informations sur cette affaire ».

Selon plusieurs associations de défense des droits humains, Reza Valizadeh, a été arrêté en septembre et est détenu depuis dans la prison d’Evin à Téhéran.

Ce journaliste américano-iranien aurait travaillé dans le passé pour Radio Farda, une radio en persan financée par le gouvernement américain.

Selon l’organisation Human Rights Activists News Agency, qui recense les détentions en Iran, M. Valizadeh est revenu en début d’année en Iran, a été arrêté une première fois, relâché puis arrêté à nouveau en septembre et incarcéré à Evin.

Le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) précise qu’il a travaillé 16 ans comme journaliste aux États-Unis. L’organisme de défense des droits de la presse a appelé à sa « libération immédiate » et à l’abandon des charges pesant contre lui.

Washington, qui n’entretient plus de relations diplomatiques avec Téhéran depuis la Révolution islamique de 1979, déconseille fortement à ses ressortissants de se rendre en Iran.

Les relations entre les deux pays ennemis sont extrêmement tendues, le guide suprême d’Iran, Ali Khamenei, ayant juré samedi de riposter de manière « cinglante » à toute attaque des États-Unis et d’Israël.

Des milliers d’Iraniens se sont par ailleurs rassemblés dimanche dans le centre de la capitale Téhéran et à travers le pays pour célébrer le 45e anniversaire de la prise d’otages de l’ambassade des États-Unis en 1979.

Allié des États-Unis, Israël combat depuis un an le Hamas palestinien dans la bande de Gaza et le groupe libanais Hezbollah au Liban, deux mouvements soutenus par Téhéran.

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