Israël en guerre - Jour 468

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À minuit, le Hamas tire des roquettes sur Israël pour le second nouvel an consécutif

Pas de blessés dans l'attaque à la roquette ayant visé Netivot ; des militants allument des bougies du Nouvel An à Tel Aviv, appelant à un accord de "trêve contre otages"

Des Israéliens fêtant le Nouvel An, dans un pub de Tel Aviv, le 31 décembre 2024. (Crédit : Avshalom Sassoni/Flash90)
Des Israéliens fêtant le Nouvel An, dans un pub de Tel Aviv, le 31 décembre 2024. (Crédit : Avshalom Sassoni/Flash90)

Mercredi, Israël et le reste du monde ont accueilli la nouvelle année avec des célébrations et des vœux, bien que les festivités dans la ville méridionale de Netivot et dans les communautés environnantes aient été interrompues à minuit lorsque le groupe terroriste palestinien du Hamas a tiré des roquettes depuis la bande de Gaza.

Le Hamas a revendiqué cette attaque. L’armée israélienne a indiqué que deux roquettes avaient été lancées depuis le centre de la bande de Gaza, l’une d’elles ayant été interceptée et la seconde ayant touché une zone ouverte.

Aucun blessé n’a été signalé.

Il s’agit de la deuxième année consécutive où le groupe terroriste palestinien tire des roquettes pour coïncider avec le nouvel an. L’année dernière, il avait tiré un grand nombre de roquettes sur le centre d’Israël.

Mais cette année, les célébrations à Jérusalem, Tel Aviv et dans la majeure partie du pays se sont déroulées le plus normalement du monde, compte tenu des douleurs engendrées par près de quinze mois de guerre provoquée par le pogrom du 7 octobre 2023 perpétré par le Hamas.

Les bars et les pubs étaient bondés. Sur la Place Habima à Tel Aviv, des militants luttant pour la libération des 100 otages détenus par le Hamas à Gaza ont allumé des bougies sur le thème de Hanoukka, profitant de la nouvelle année pour appeler à un accord de « trêve contre libération d’otages ».

Parallèlement, à Deir el-Balah, où de nombreux Palestiniens déplacés vivent dans des tentes surpeuplées en raison de la guerre déclenchée par le pogrom du Hamas, l’AFP s’est entretenue avec Wafaa Hajjaj.

« Que la sécurité revienne et que la guerre s’achève enfin », a déclaré cette habitante.

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