La vente de billets pour Belgique-Israël suspendue pour des raisons de sécurité

La vente de billets pour un match de la Ligue des Nations de l’UEFA entre la Belgique et Israël à Bruxelles a été suspendue pour des raisons de sécurité.

Aucun détail n’a été donné sur les raisons pour lesquelles les autorités ont interrompu la vente des billets pour le match, prévu le 6 septembre au stade Roi Baudouin.

« L’Union Royale Belge de Football est en contact permanent avec les services de sécurité, la ville de Bruxelles et le gouvernement fédéral », a déclaré l’instance belge du football dans un communiqué jeudi. « La situation de sécurité est analysée et les évolutions sont évaluées de près. Plus d’infos seront communiquées plus tard. De plus amples informations seront communiquées ultérieurement. »

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« La sécurité passe toujours avant tout », a déclaré Piet Vandendriessche, le président de l’Union belge de football.

La vente des billets pour les autres matches à domicile de la Belgique, contre la France le 14 octobre et l’Italie le 14 novembre, se déroule comme prévu.

Par ailleurs, la Confédération asiatique de football (AFC) a apporté son soutien à une proposition palestinienne visant à suspendre Israël de la FIFA en raison de la guerre qui fait rage à Gaza, lors de son congrès à Bangkok jeudi, alors que l’instance régionale a également aboli la limitation des mandats pour ses hauts responsables.

Le président de l’AFC, le cheikh Salman bin Ebrahim Al Khalifa, a exprimé son soutien à la motion de l’Association palestinienne de football avant le congrès de la FIFA de vendredi, qui vise à « adopter des sanctions immédiates et appropriées contre les équipes israéliennes ».

« L’AFC n’est forte que de ses membres et lorsque l’un d’entre eux souffre, tous les autres sont affectés », a déclaré Sheikh Salman aux délégués.

« L’AFC est solidaire de la fédération palestinienne et se joint à elle pour rechercher des solutions efficaces en matière de football aux griefs soulevés par la fédération palestinienne dans sa proposition. Il est de notre devoir de soutenir la Fédération palestinienne pour une résolution rapide et efficace, conformément aux règles, règlements et statuts de l’AFC et de la FIFA. »

La proposition a été envoyée par les Palestiniens à la FIFA le 11 mars et sera discutée lors de la réunion annuelle de l’instance, après avoir été ajoutée à l’ordre du jour avec le soutien des fédérations algérienne, jordanienne, syrienne et yéménite.

Les délégués de l’AFC ont observé une minute de silence en mémoire des victimes de la guerre à Gaza et ont visionné une vidéo produite par la Fédération palestinienne de football mettant en évidence les destructions causées par les combats entre Israël et le groupe terroriste islamiste palestinien du Hamas.

Le président de la FIFA, Gianni Infantino, a abordé la question dans ses remarques aux délégués, appelant à un front uni dans les efforts pour traiter les problèmes à la fois à l’intérieur et à l’extérieur du sport.

« Nous souffrons tous de ce qui se passe en Palestine. Nous prions pour les mères qui perdent leurs enfants et nous prions pour les mères qui perdent leurs enfants partout dans le monde », a-t-il déclaré.

« Le football ne peut faire que très peu, car pour changer des situations tragiques partout dans le monde, tout ce que nous pouvons faire, c’est montrer notre unité, car le football est fédérateur. »

Le président de la FIFA, Ganni Infantino, s’adresse au 78e Congrès de la Conmebol à Luque, au Paraguay, le 11 avril 2024. (Crédit : AP Photo/Jorge Saenz, File)

La guerre à Gaza a éclaté lorsque le Hamas a envoyé 3 000 terroristes armés en Israël, le 7 octobre, pour mener une attaque brutale au cours de laquelle ils ont tué près de 1 200 personnes. Les terroristes ont également pris en otage 252 personnes, pour la plupart des civils, et les ont emmenées à Gaza. Israël a réagi en lançant une campagne militaire dont l’objectif vise à détruire le Hamas, à l’écarter du pouvoir à Gaza et à libérer les otages.

Le Hamas a fait état de 35 000 morts, un bilan invérifiable qui inclurait ses propres terroristes et tireurs, tués en Israël et à Gaza, ainsi que les civils tués par les centaines de roquettes tirées par les groupes terroristes qui tombent à l’intérieur de la bande de Gaza. L’armée israélienne affirme avoir tué plus de 13 000 membres du groupe terroriste à Gaza, en plus d’un millier de terroristes en Israël le 7 octobre et dans les jours qui ont suivi l’assaut.

278 soldats israéliens ont été tués lors de l’offensive terrestre contre le Hamas et lors des opérations menées le long de la frontière de Gaza.