Israël en guerre - Jour 530

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Les 4 otages qui devraient être libérés jeudi ; tous ne seraient plus en vie

Ohad Yahalomi a été blessé par balle en affrontant des terroristes ; la fille de Tsahi Idan est morte dans ses bras ; Itzik Elgarat a dit à son frère "C'est la fin" ; Shlomo Mantzur a été assassiné le 7 octobre

En haut (de gauche à droite) Tsahi Idan et Ohad Yahalomi ; en bas (de gauche à droite) Itzik Elgarat et Shlomo Mansour. (Crédit : Autorisation)
En haut (de gauche à droite) Tsahi Idan et Ohad Yahalomi ; en bas (de gauche à droite) Itzik Elgarat et Shlomo Mansour. (Crédit : Autorisation)

Après la libération de six otages en vie samedi, seuls quatre des 33 otages devant être libérés au cours de la première phase de l’accord de cessez-le-feu conclu entre Israël et le groupe terroriste palestinien du Hamas sont toujours captifs à Gaza. Ils seraient morts tous les quatre.

Ces quatre personnes sont Ohad Yahalomi, Tsahi Idan, Itzik Elgarat et Shlomo Mantzur, âgé de 85 ans. Tous les quatre ont été enlevés lors du pogrom perpétré par le groupe terroriste palestinien du Hamas le 7 octobre 2023 dans le sud d’Israël.

Ils devraient être relâchés jeudi, conformément à l’accord conclu entre Israël et le Hamas par le Qatar et les États-Unis.

Selon les déclarations passées du Hamas, les six otages libérés samedi étaient les derniers à être rendus vivants dans le cadre de la première phase de l’accord de cessez-le-feu, ce qui laisse à penser que les quatre autres sont morts. Israël a indiqué que ses propres informations concordaient avec les affirmations du groupe terroriste palestinien.

Les autorités israéliennes ont annoncé au début du mois que Shlomo avait été tué le 7 octobre 2023 et que son corps avait été emmené à Gaza.

Ohad Yahalomi

Le Franco-Israélien Ohad Yahalomi, résident du kibboutz Nir Oz, présumé otage à Gaza, a été enlevé le 7 octobre 2023 par les terroristes du Hamas. (Crédit : Autorisation)

Âgé de 49 ans au moment de son enlèvement, Ohad a été capturé par des terroristes du Hamas alors qu’il se trouvait dans le kibboutz Nir Oz. Il avait été blessé à la jambe lors d’un échange de tirs avec des terroristes armés dans sa maison.

Comme la poignée de la porte du mamad – abri anti-atomique – de la famille ne fermait pas correctement, Ohad a décidé de protéger sa femme et ses enfants en s’asseyant devant la porte avec une arme de poing.

Après l’avoir blessé par balle, les terroristes armés ont fait sortir en hâte son épouse Batsheva et leurs trois enfants de la maison et les ont fait monter sur des mobylettes, avec un travailleur étranger du kibboutz.

Ohad a dit à sa famille qu’il les aimait et leur a dit de suivre les terroristes.

Batsheva, Yaël, 10 ans, et leur fillette de presque deux ans étaient assises sur l’un des cyclomoteurs avec un terroriste, tandis qu’Eitan, 12 ans, et le travailleur étranger étaient assis sur l’autre mobylette avec un autre terroriste.

Alors que les terroristes se dirigeaient vers Gaza, ils ont vu deux chars de l’armée israélienne apparaître devant eux et les deux mobylettes se sont éloignées l’une de l’autre. Batsheva a perdu la trace d’Eitan sur l’autre cyclomoteur.

À un moment donné, Batsheva et ses deux filles ont pu courir, en pyjama et en tongs, pendant plus de trois heures. Batsheva a finalement réussi à regagner l’extrémité nord du kibboutz, qui était moins endommagée que l’autre partie.

« Nous étions sûrs qu’Ohad serait là, mais il n’y était pas », a-t-elle déclaré.

Eitan Yahalomi, 12 ans, a été libéré le 27 novembre dans le cadre d’un accord de cessez-le-feu temporaire négocié par le Qatar et les États-Unis entre le Hamas et Israël.

Tsahi Idan

Tsahi Idan a été pris en otage par des terroristes du Hamas le 7 octobre 2023, à son domicile du kibboutz Nahal Oz. (Crédit : Autorisation)

Âgé de 49 ans au moment de son enlèvement, Tsahi, a été capturé par des terroristes du Hamas alors qu’il se trouvait chez lui, dans le kibboutz Nahal Oz, après que sa fille aînée, Maayan, 18 ans, a été tuée par balle à travers la porte du mamad.

Les cinq membres de la famille s’étaient réfugiés dans leur abri dès le matin du 7 octobre, alors que les alertes retentissaient et qu’une « salve interminable de roquettes » ne cessait de tomber, a raconté Gali Idan, l’épouse de Tsahi, lors d’une interview accordée à la Treizième chaîne.

La famille a commencé à entendre des terroristes dans leur maison, et Tsahi a maintenu la porte du mamad fermée, avec l’aide de Maayan.

Les terroristes ont crié « Ouvrez la porte » en anglais, puis un coup de feu a retenti. Gali a alors réalisé que Maayan avait été tuée par balle et qu’elle était tombée dans les bras de Tsahi.

Dans une interview extrêmement émouvante avec la présentatrice Lucy Aharish sur la Treizième chaîne, Gali et sa plus jeune fille, Yaël, ont raconté les événements traumatisants de cette journée.

À ce moment-là, Gali ne s’était pas rendue compte que les terroristes filmaient toute l’attaque contre leur famille.

Lorsque Maayan a été abattue, Tsahi a laissé la porte s’ouvrir, et il était brisé, incapable de réagir, a déclaré Gali.

Ses deux plus jeunes enfants hurlaient et pleuraient et, contre toute attente, elle a réussi à garder son sang-froid.

« J’étais en mode automatique », a déclaré Gali à Lucy Aharish.

« Je devais protéger mes deux autres enfants et Tsahi était brisé. »

Dans la vidéo du Hamas, les deux plus jeunes enfants demandent si les terroristes vont les tuer, et tout au long de la vidéo, dit Gali, « Tsahi ne dit pas un mot ».

« Il est très calme, c’est notre pilier, mais ce n’était pas lui, c’était l’ombre de lui-même », dit-elle.

Les terroristes ont dit à la famille de quitter l’abri anti-atomique. Par la suite, ils ont emmené Tsahi. Sa fille cadette, Yaël, a supplié les terroristes de ne pas le tuer.

« Ils se sont retournés et ont dit : ‘Il reviendra, il reviendra’ », a déclaré Gali.

« Ils ont promis à Yaël qu’il reviendrait. »

Itzik Elgarat

Itzik Elgarat a été capturé dans sa maison du kibboutz Nir Oz par des terroristes du Hamas le 7 octobre 2023. (Crédit : Autorisation)

Âgé de 69 ans au moment de son enlèvement, Itzik se trouvait dans sa maison du kibboutz Nir Oz le matin du 7 octobre lorsque des terroristes du Hamas ont attaqué sa maison et lui ont tiré dessus à travers la porte de son mamad, le blessant et le prenant en captivité.

« Je lui ai parlé à 10h30 du matin », a raconté son frère Danny Elgarat, ancien commandant de police à Ashdod.

« Il était hystérique et blessé à la main. »

Itzik était allé verrouiller la porte de la pièce sécurisée lorsque les terroristes tiraient sur la porte. Danny, son frère, était au téléphone avec lui à ce moment-là et pouvait entendre des cris en arrière-plan.

« Itzik a dit : ‘Danny, c’est la fin, c’est la fin.’ »

À 12h10, Danny a vu que le téléphone de son frère se trouvait à Gaza.

Danny s’est rendu à Nir Oz quelques jours plus tard, où il a décrit avoir senti le plastique brûlé dans tout le kibboutz et avoir vu les ruines de la maison de son frère, qui avait été vandalisée et mise à sac.

Le neveu d’Itzik Elgarat, Ben Danzig, dont le père Alex Danzig a également été capturé à Nir Oz, décrit Itzik comme un honnête homme qui aime travailler de ses mains.

Itzik a la nationalité danoise et deux enfants qui vivent là-bas.

Shlomo Mantzur

Shlomo Mantzur, pris en otage par des terroristes du Hamas le 7 octobre 2023 au kibboutz Kissufim. (Crédit : Autorisation)

Shlomo a été tué et capturé par des terroristes du Hamas qui ont fait irruption dans sa maison du kibboutz Kissufim le 7 octobre, a annoncé l’armée israélienne au début du mois. Il avait 85 ans.

En ce tragique matin de Shabbat, au moins huit habitants de Kissufim et six ouvriers thaïlandais ont été assassinés, et quatre personnes ont été enlevées et emmenées de force à Gaza.

Mazal, l’épouse de Shlomo depuis 60 ans, a miraculeusement réussi à s’échapper.

Shlomo est né en Irak et a vécu à Kissufim avec Mazal pendant la majeure partie de sa vie.

Il a géré le poulailler du kibboutz pendant de nombreuses années.

Shlomo était connu pour être un homme d’une grande humilité, au grand cœur et aux mains d’or, qui aimait fabriquer des objets pour ses petits-enfants.

Il était aimé de sa famille et de la communauté de Kissufim, un petit kibboutz tranquille.

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