Otage présumé : Ohad Yahalomi, blessé par balle à la jambe par des terroristes
Sa femme et ses deux filles ont échappé aux terroristes le 7 octobre ; Son fils Eitan Yahalomi, 12 ans, a été libéré le 27 novembre
Ohad Yahalomi, 49 ans, est présumé otage des terroristes du Hamas, depuis son enlèvement au kibboutz Nir Oz le 7 octobre dernier, au terme d’une fusillade avec des hommes armés, chez lui, au cours de laquelle il a reçu une balle dans la jambe.
Ohad avait décidé de monter la garde devant la porte fermée de la pièce sécurisée avec une arme de poing, car la poignée de la porte de la pièce ne fermait pas correctement.
Après lui avoir tiré dessus, les hommes armés ont enlevé sa femme Batsheva Yahalomi et leurs trois enfants à bord de cyclomoteurs, en compagnie d’un travailleur étranger du kibboutz.
Ohad a dit à ses proches qu’il les aimait et qu’ils devaient obéir aux terroristes.
Batsheva, Yael, 10 ans, et le petit garçon de deux ans à peine ont pris place sur un cyclomoteur avec un des terroristes, tandis qu’Eitan, 12 ans, et le travailleur étranger, ont pris place sur un autre avec un autre tireur.
En route vers Gaza, ils ont vu deux chars de Tsahal et les deux cyclomoteurs ont alors pris des chemins différents. Batsheva a perdu la trace d’Eitan, qui se trouvait sur l’autre cyclomoteur.
À un moment donné, Batsheva et ses deux filles ont pu s’enfuir : elles ont couru, en pyjama et en tongs, pendant plus de trois heures. Batsheva a réussi à revenir non loin de l’extrémité nord du kibboutz, moins endommagée que l’autre partie.
« Nous pensions qu’Ohad serait là, mais ce n’était pas le cas », a-t-elle déclaré.
Eitan Yahalomi, 12 ans, a été libéré le 27 novembre à la faveur de la trêve entre le Hamas et Israël négociée par le Qatar et les États-Unis. Ohad est toujours présumé otage à Gaza et ses proches ignorent s’il est vivant ou mort.
« C’est le genre de blessures auxquelles on survit », a déclaré sa sœur, Ayala Yahalomi, lors d’une interview accordée à Kan. « Il est très fort. »
Sa mère, Esther Yahalomi, a dit à Kan qu’elle était prête à prendre un char et aller chercher son fils elle-même.
Quand Eitan a été libéré, le 27 novembre dernier, il pensait que son père était mort et que sa mère et ses sœurs étaient otages à Gaza.
« Dans les kibboutzim, nous avons vécu un vrai pogrom », a déclaré Batsheva.
« Nous qui rêvions de paix avec Gaza, nous voilà avec des familles entières et des bébés tués. »