Maayan Idan, 18 ans : joueuse de volley-ball, elle venait de fêter son anniversaire
Assassinée dans le kibboutz Nahal Oz le 7 octobre, son père a été kidnappé
Maayan Idan, 18 ans, a été assassinée par des terroristes du Hamas dans sa maison du kibboutz Nahal Oz le 7 octobre.
Son père, Tsachi Idan, a été kidnappé et pris en otage à Gaza.
Selon la famille, Tsachi tenait la porte de la chambre sécurisée fermée lorsque les terroristes ont tiré à travers celle-ci, tuant Maayan. Lorsqu’il s’est rendu compte que sa fille avait été tuée, Tsachi a lâché la porte sous le choc et les terroristes sont entrés. Ils l’ont ensuite enlevé, laissant derrière eux sa femme, Gali, et leurs plus jeunes enfants, tout en diffusant l’intégralité de la scène sur Facebook.
Maayan n’a été enterrée que le 22 octobre. Outre ses parents, elle laisse derrière elle ses jeunes frères et sœurs Sharon, 15 ans, Yael, 11 ans, et Shahar, 9 ans, ainsi que plusieurs membres de sa famille élargie.
La lycéenne laissera le souvenir d’une joueuse de volley-ball très douée, qui aimait lire et qui était dévouée à ses jeunes frères et sœurs ainsi qu’à ses parents.
À ses funérailles, sa chanson préférée, « Father and Son » de Cat Stevens, a été jouée et les membres de sa famille ont chanté les paroles en chœur : « Relax, take it easy/ You’re still young, that’s your fault/ There’s so much you have to know » [« Relaxe, prends les choses du bon côté/ Tu es encore jeune, c’est de ta faute/ Tu as encore tellement à apprendre »].
Sa mère Gali a déclaré lors des funérailles qu’elle était aujourd’hui « brisée en mille morceaux… Tu auras 18 ans pour toujours, 18 jours et 4 jours. Si belle, dans la robe marron que tu portais pour ton anniversaire, avec tes boucles abondantes. Je ne comprends pas comment ils ont pu assassiner une licorne unique et rare comme toi, Maayani ».
« Comment ont-ils pu assassiner quelqu’un de si totalement bon et pur, avec un sourire d’ange et une âme profonde ? »
Lior Lahav, l’oncle de Maayan, a confié à Kan news lors de ses funérailles que sa nièce avait « quelque chose d’angélique en elle, quelque chose d’unique, un calme et une maturité ».
Sa grand-mère, Dvora Idan, a écrit sur Facebook que Maayan avait « à peine 18 ans, tu t’es empressée de t’enrôler – dans l’armée de l’air… comment puis-je dire adieu, tu as fait de moi une grand-mère comblée, tu m’as captivée par ton calme intérieur, ta modestie, ta simplicité ainsi que ton énorme détermination ».
Dvora se souvient d’avoir assisté à tous les matchs de volley-ball de sa petite-fille et de l’avoir encouragée depuis les tribunes : « Tes yeux étaient toujours rivés sur le ballon, dans des situations impossibles sur le terrain que tu transformais en possibles, tu donnais ton âme à chaque match et aussi à la victoire. » Maayan, écrit-elle, demandait toujours des livres en cadeau et elle était si heureuse quand d’avoir enfin obtenu son permis de conduire.
« Tu as insisté pour conduire ta grand-mère à ta fête d’anniversaire », se souvient-elle, alors qu’elle était venue la chercher quelques jours avant que Maayan ne soit assassinée. « Je me sépare de ton corps dans la douleur et le chagrin, mais ton âme, Maayani, est dans mon cœur, je suis profondément et fortement connectée à ton âme pour toujours. »