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Les Autotalks d’Israël recueillent 30 M $ de financement

La start-up vise à étendre sa portée mondiale et à augmenter les ventes de ses systèmes de communication de véhicule à véhicule

Les wagons qui ont déraillé après un accident de train à Dimona, le 14 mars 2016. (Crédit : porte-parole de la police israélienne)
Les wagons qui ont déraillé après un accident de train à Dimona, le 14 mars 2016. (Crédit : porte-parole de la police israélienne)

Autotalks, une société israélienne de semi-conducteurs qui fabrique des systèmes de communication véhicule à véhicule (V2V) destinés à être utilisés dans des véhicules autonomes, a annoncé qu’elle avait complété une série de financement de 30 millions de dollars pour élargir ses activités mondiales et accélérer les ventes de ses produits qui, dit-elle, permettra des véhicules autonomes plus sûrs et plus intelligents.

Le nouveau cycle de financement comprend les investisseurs déjà existants de la société: Magma Venture Capital, Gemini Israel Fund, Amiti Fund, Mitsui & Co. Global Investissement, Liberty Ventures et Delek Motors, ainsi que de nouveaux investisseurs financiers, y compris des investisseurs institutionnels israéliens, Fraser McCombs Ventures, Vintage Investment Partners et Samsung Catalyst Fund.

La clôture du financement survient alors que le ministère américain des Transports a publié en décembre une proposition de loi qui favoriserait le déploiement de technologies de véhicules connectés dans tous les nouveaux véhicules légers vendus aux États-Unis d’ici 2023, a déclaré Autotalks.

L’avis de proposition de réglementation autoriserait la technologie de communication V2V, qui permet aux voitures de communiquer les unes avec les autres, à être installés sur tous les nouveaux véhicules légers, afin d’accroître la sécurité routière et de prévenir les accidents.

Les produits d’Autotalks sont les chipsets les plus avancés en ce qui concerne cette nouvelle réglementation à venir, a indiqué la compagnie dans un communiqué. Ses produits permettent une forte communication, ont des capacités de cyberdéfense et peuvent être intégrés à la plupart des véhicules, a indiqué la compagnie.

Autotalks, fondée en 2008 et basée à Kfar Netter, une petite communauté du centre d’Israël, vend déjà ses produits V2V aux fabricants d’équipements automobiles et aux clients Tier-1 et Tier-2.

Plus tôt cette année, la société a déclaré qu’elle allait joindre ses forces à celles du Taiwanais RoyalTek, un fabricant de systèmes de positionnement mondial (GPS) et de technologie de navigation par satellite, pour améliorer la sécurité routière.

La forte équipe d’investisseurs « démontre un vote clair de confiance dans la capacité d’Autotalks à exécuter et gagner une part de marché de premier plan », a déclaré Hagai Zyss, PDG d’Autotalks dans la déclaration. «Notre mission d’équiper les véhicules d’une telle technologie de sauvetage est maintenant adoptée par les régulateurs et les principaux constructeurs automobiles. Je pense que nos chipsets feront bientôt partie de la plupart des nouveaux véhicules dans le monde.  »

L’acquisition proposée par Intel Corp. de Mobileye, basé à Jérusalem, fabricant de puces pour caméras de voitures et dispositifs d’aide au conducteur, la semaine dernière pour 15 milliards de dollars, a mis en vedette les startups israéliennes dans le secteur de la technologie automobile. La transaction Mobileye représente la plus grande jamais effectuée pour une société de technologie en Israël; c’est également la plus grosse affaire effectuée à ce jour impliquant une technologie de conduite semi-autonome et autonome.

« Les start-ups de la technologie automobile dans le domaine de la détection et de la vision informatique sont déjà très passionnantes, avec des entreprises, développant des technologies à moindre coût et / ou de haute-fidélité, avec des transactions chaque mois », a déclaré Kerry Wu, sénior analyste chez CB Insights, société de données basée à New York, dans une note du 17 mars. « Les entreprises de technologie cherchent à se frayer un chemin dans l’approvisionnement de véhicules du futur, de la voiture connectée au matériel et aux logiciels de conduite autonome.

Le financement du démarrage de l’industrie automobile a dépassé 1 milliard de dollars en 2016, le financement du secteur atteignant un «rythme effréné», selon CB Insights.

 

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