Israël en guerre - Jour 427

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Un soldat grièvement blessé dans le nord de la bande de Gaza

Une roquette tirée du Liban frappe un jardin d'enfants à Akko ; L’armée israélienne dit avoir visé au Liban plus de 100 "cibles terroristes" en un jour

  • Un drone lancé depuis le Liban vu dans le ciel près de Haïfa le 20 novembre 2024. (capture d'écran : X)
    Un drone lancé depuis le Liban vu dans le ciel près de Haïfa le 20 novembre 2024. (capture d'écran : X)
  • Les représentants du Liban, à gauche, et des Palestiniens, au centre, écoutent Qusay al-Dahhak, à droite, représentant permanent de la Syrie auprès des Nations Unies, lors d'une réunion du Conseil de sécurité au siège des Nations Unies, mardi 19 novembre 2024. (Crédit : AP/Yuki Iwamura)
    Les représentants du Liban, à gauche, et des Palestiniens, au centre, écoutent Qusay al-Dahhak, à droite, représentant permanent de la Syrie auprès des Nations Unies, lors d'une réunion du Conseil de sécurité au siège des Nations Unies, mardi 19 novembre 2024. (Crédit : AP/Yuki Iwamura)
  • Des voitures passent sous un pont piétonnier effondré et à côté d'un bâtiment détruit par une frappe aérienne israélienne à Dahiyeh, dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban, le 19 novembre 2024. (Crédit : AP/Hussein Malla)
    Des voitures passent sous un pont piétonnier effondré et à côté d'un bâtiment détruit par une frappe aérienne israélienne à Dahiyeh, dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban, le 19 novembre 2024. (Crédit : AP/Hussein Malla)
  • Amos Hochstein, conseiller principal du président américain Joe Biden, s'entretient avec le président du Parlement libanais Nabih Berri à Beyrouth, au Liban, le 19 novembre 2024. (Crédit : AP/Hassan Ammar)
    Amos Hochstein, conseiller principal du président américain Joe Biden, s'entretient avec le président du Parlement libanais Nabih Berri à Beyrouth, au Liban, le 19 novembre 2024. (Crédit : AP/Hassan Ammar)
  • Des familles d'Israéliens retenus en otage dans la bande de Gaza assistent à une réunion de la commission des affaires étrangères et de la défense de la Knesset, le 19 novembre 2024. (Crédit : Chaim Goldbreg/Flash90)
    Des familles d'Israéliens retenus en otage dans la bande de Gaza assistent à une réunion de la commission des affaires étrangères et de la défense de la Knesset, le 19 novembre 2024. (Crédit : Chaim Goldbreg/Flash90)
  • Maisons détruites dans la ville libanaise de Maroun al-Ras, vues du côté israélien de la frontière, le 19 novembre 2024. (Crédit : Ayal Margolin/Flash90)
    Maisons détruites dans la ville libanaise de Maroun al-Ras, vues du côté israélien de la frontière, le 19 novembre 2024. (Crédit : Ayal Margolin/Flash90)

Benny Gantz rencontre le commentateur conservateur américain Ben Shapiro

Le chef du parti HaMahane HaMamlahti, Benny Gantz, a rencontré le commentateur américain conservateur Ben Shapiro ce soir.

Sur le réseau social X, Gantz a remercié Shapiro, qui est actuellement en visite en Israël, pour son « importante clarté morale au Moyen-Orient ».

Ben Gvir et Smotrich accusent Gallant de permettre au Hamas de maintenir sa domination sur Gaza

Le ministre des Finances Bezalel Smotrich (à gauche), s'entretenant avec le ministre de la Défense Yoav Gallant lors d'une discussion et d'un vote sur le budget de l'État, à la Knesset, à Jérusalem, le 23 mai 2023. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)
Le ministre des Finances Bezalel Smotrich (à gauche), s'entretenant avec le ministre de la Défense Yoav Gallant lors d'une discussion et d'un vote sur le budget de l'État, à la Knesset, à Jérusalem, le 23 mai 2023. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)

Des élus du cabinet du Premier ministre Benjamin Netanyahu ont critiqué Yoav Gallant, après que l’ancien ministre de la Défense a averti que le fait d’assumer la responsabilité de la distribution de l’aide humanitaire à Gaza pourrait entraîner Israël sur la voie d’une gouvernance militaire à Gaza.

« Ce soir, le Premier ministre a prouvé une fois de plus qu’il avait bien fait de limoger le ministre d’extrême-droite de la Défense Gallant, qui a
échoué », a déclaré le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, en affirmant que « le contrôle par l’armée israélienne de l’aide humanitaire aux habitants de Gaza est nécessaire pour démanteler le [groupe terroriste palestinien du] Hamas » et éliminer ses derniers vestiges de contrôle.

Le ministre ultra-nationaliste des Finances et chef du parti HaTzionout HaDatit Bezalel Smotrich l’a, pour sa part, accusé de permettre au Hamas de « maintenir sa domination » dans l’enclave palestinienne.

« Pendant toute une année, Gallant a imaginé ‘une entité alternative’ inexistante qui ferait le travail à notre place et nous a empêchés d’assumer la responsabilité de la distribution de l’aide humanitaire », a déclaré Smotrich.

Il a ajouté qu’en l’absence d’entité alternative, le ministre de la Défense, aujourd’hui démis de ses fonctions, « a permis au Hamas de prendre le contrôle de l’aide humanitaire et de maintenir son autorité dans la bande de Gaza, ce qui a entraîné la poursuite de la guerre ».

« Ce n’est pas l’acheminement de l’aide humanitaire qui fera des victimes, ni un gouvernement militaire, si celui-ci s’avère nécessaire », a poursuivi le ministre ultra-nationaliste. « Ce sera plutôt la peur d’une victoire totale et de la saisie des territoires nécessaires à la sécurité [des Israéliens]. »

Smotrich est un partisan d’une autorité israélienne dans la bande de Gaza afin de mettre la pression sur le groupe terroriste palestinien du Hamas pour qu’il relâche les otages et s’est opposé aux différents accords proposés de « trêve contre libération d’otages », qu’il a appelés « accords de reddition ».

Plus tôt dans la journée, il avait justifié l’impact économique que l’imposition d’un gouvernement militaire à Gaza aurait sur Israël, affirmant dans une interview accordée à la radio Kan que cela ne coûterait que « quelques centaines de millions de shekels ».

Des hélicoptères de l’armée jordanienne livrent 7 tonnes d’aide humanitaire à Gaza

Des hélicoptères de l'armée de l'air jordanienne en vol pour livrer de l'aide à la bande de Gaza, le 20 novembre 2024. (Crédit : Armée israélienne)
Des hélicoptères de l'armée de l'air jordanienne en vol pour livrer de l'aide à la bande de Gaza, le 20 novembre 2024. (Crédit : Armée israélienne)

Le Coordinateur des activités gouvernementales dans les Territoires palestiniens (COGAT), a déclaré qu’environ 7 tonnes d’aide humanitaire ont été livrées dans la bande de Gaza aujourd’hui par huit hélicoptères de l’armée de l’air jordanienne, et ce pour la première fois.

Dans un communiqué, l’armée israélienne a indiqué que le transfert a été effectué dans le cadre des « efforts d’Israël pour augmenter le volume et les voies d’acheminement de l’aide entrant dans la bande de Gaza ».

La livraison d’aide comprenait des produits d’hygiène et d’assainissement, de la nourriture, du lait maternel, des équipements médicaux et trente sortes de médicaments.

Tsahal a précisé que l’aide a été livrée à al-Qarara, une zone proche de la ville de Khan Younès, située au sud de Gaza, où elle sera ensuite remise au Programme alimentaire mondial (PAM) pour être distribuée.

Eisenkot accuse le plan israélien pour la guerre à Gaza d’avoir « gravement dérapé » en raison des ambitions des élus d’extrême-droite

Le député HaMahane HaMamlahti Gadi Eisenkot participant à une conférence de l'Institut israélien de la démocratie, à Jérusalem, le 20 novembre 2024. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)
Le député HaMahane HaMamlahti Gadi Eisenkot participant à une conférence de l'Institut israélien de la démocratie, à Jérusalem, le 20 novembre 2024. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)

Le député Gadi Eisenkot (HaMahane HaMamlahti) a laissé entendre que le plan de guerre d’Israël contre le groupe terroriste palestinien du Hamas à Gaza « a gravement dérapé » et a accusé le gouvernement de s’être égaré, quatorze mois après le pogrom perpétré le 7 octobre 2023 dans le sud d’Israël qui a déclenché les combats en cours.

Il a déclaré à l’Institut israélien de la démocratie (IDI) que la raison pour laquelle la guerre se poursuit et que les objectifs déclarés d’Israël n’ont pas été atteints est « qu’il y a des gens assis dans la salle qui ne veulent pas voir la guerre se terminer ».

Plutôt que de se concentrer sur les objectifs déclarés de la guerre – démanteler les capacités armées et administratives du Hamas, s’assurer qu’il n’y a plus de menace pour Israël à la frontière de Gaza et sauver les otages – il a estimé que les décisions du gouvernement avaient été obscurcies par les « objectifs de guerre manifestes et cachés de [Bezalel] Smotrich, [Itamar] Ben Gvir et d’une partie du Likud ».

Des membres d’extrême-droite de la coalition du Premier ministre Benjamin Netanyahu ont notamment demandé la réinstallation dans la bande de Gaza afin de faire pression sur le groupe terroriste palestinien pour qu’il relâche les otages.

Selon Eisenkot, ce phénomène « explique un grand nombre de décisions concernant le ‘jour d’après’ et les otages, ainsi que la dualité de Netanyahu, qui affirme qu’il n’y aura ni implantation ni gouvernement militaire, alors que dans la pratique, ils ont publié un document qui montre le contraire ».

En ce qui concerne la gouvernance de la bande de Gaza après la fin de la guerre contre le Hamas, Eisenkot a déclaré qu’en l’état actuel des choses, « l’armée israélienne sera responsable de la distribution de l’aide, un gouvernement militaire sera mis en place et l’État d’Israël en aura l’entière responsabilité ». « C’est une très grave erreur. »

Eisenkot : Le plan de guerre à Gaza « a sérieusement déraillé » à cause d’élus d’extrême droite

Le député HaMahane HaMamlahti Gadi Eisenkot participant à une conférence de l'Institut israélien de la démocratie, à Jérusalem, le 20 novembre 2024. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)
Le député HaMahane HaMamlahti Gadi Eisenkot participant à une conférence de l'Institut israélien de la démocratie, à Jérusalem, le 20 novembre 2024. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)

Gadi Eisenkot (HaMahane HaMamlahti) a suggéré que le plan de guerre d’Israël contre le Hamas à Gaza « avait sérieusement dérapé » et accuse le gouvernement de ne plus savoir ce qu’il fait, 14 mois après le pogrom perpétré par le groupe terroriste palestinien du Hamas du 7 octobre dans le sud d’Israël qui a déclenché les combats actuels.

Il a expliqué à l’Institut israélien de la démocratie que si la guerre se poursuit et que les objectifs déclarés d’Israël n’ont pas été atteints, c’est « parce qu’il y a des gens dans la salle [Knesset] qui ne veulent pas voir la guerre se terminer ».

Il a ajouté qu’au lieu de se concentrer sur les objectifs déclarés de la guerre, à savoir démanteler les capacités militaires et administratives du Hamas, assurer que la frontière de Gaza ne représente plus une menace pour Israël et secourir les otages, les décisions du gouvernement ont été obscurcies par les « objectifs de guerre ouverts et cachés de [Bezalel] Smotrich, [Itamar] Ben Gvir et d’une partie du Likud ».

Parmi les nombreuses demandes formulées par les membres de la coalition d’extrême droite il y a le rétablissement des implantations dans l’enclave de Gaza.

Selon Eisenkot, ce phénomène « explique une grande partie des décisions concernant le ‘jour d’après’ et les otages, ainsi que la dualité de Netanyahu, qui a assuré qu’il n’y aurait pas d’implantations et pas de gouvernement militaire, alors qu’en pratique, ils ont publié un document qui montre le contraire ».

Quant à la gouvernance de la bande de Gaza une fois la guerre contre le Hamas enfin terminée, Eisenkot a affirmé que, dans l’état actuel des choses, « Tsahal sera responsable de la distribution de l’aide, un gouvernement militaire sera mis en place et l’État d’Israël en aura l’entière responsabilité. Ceci est une très grave erreur ».

Gallant accuse le gouvernement de risquer une gouvernance militaire à Gaza

Le ministre de la Défense Yoav Gallant s'exprimant lors d'un mémorial pour les soldats de l’armée israélienne tués le 7 octobre 2023 et au cours de la guerre qui a suivi, le 27 octobre 2024. (Crédit : Capture d'écran/GPO)
Le ministre de la Défense Yoav Gallant s'exprimant lors d'un mémorial pour les soldats de l’armée israélienne tués le 7 octobre 2023 et au cours de la guerre qui a suivi, le 27 octobre 2024. (Crédit : Capture d'écran/GPO)

L’ancien ministre de la Défense Yoav Gallant a averti le gouvernement israélien que, s’il ne propose pas rapidement des alternatives concrètes pour remplacer le Hamas dans la bande de Gaza, il pourrait entraîner le pays vers une « gouvernance militaire » dans l’enclave palestinienne.

Gallant a souligné que confier la responsabilité de la distribution de l’aide à une société privée, tout en assurant sa sécurité par Tsahal 24 heures sur 24, rapprocherait Israël d’un régime militaire à Gaza. « Les soldats de Tsahal le paieraient de leur sang », a-t-il déclaré.

« Tout dépend de la préparation d’une entité alternative capable de remplacer Tsahal dans la gestion du territoire », a-t-il expliqué. « Sans cela, nous nous dirigeons vers une gouvernance militaire. »

Gallant a mis en garde contre un scénario où « l’aide serait distribuée par des entreprises privées, surveillées par Tsahal », ajoutant que « tout le monde en paierait le prix ». Il a également critiqué le gouvernement pour ce qu’il a qualifié de « liste de priorités mal définies ».

Selon lui, une gouvernance militaire à Gaza n’est pas un objectif de guerre, mais un acte « politique dangereux et irresponsable ».

Un soldat grièvement blessé lors des combats dans le nord de la bande de Gaza

Un soldat de Tsahal du bataillon Rotem de la brigade Givati a été grièvement blessé aujourd’hui lors de combats dans le nord de la bande de Gaza, a indiqué Tsahal.

Le soldat a été transporté à l’hôpital pour y recevoir des soins, est-il précisé dans le communiqué.

Une roquette tirée du Liban frappe un jardin d’enfants à Akko

Une roquette tirée depuis le Liban sur le nord d’Israël lors d’un récent barrage a frappé juste à côté d’un jardin d’enfants vide à Akko, selon la presse israélienne.

Sur des images publiées sur les réseaux sociaux, la clôture entourant le jardin d’enfants semble avoir été partiellement détruite, et des débris jonchant le sol, provenant semble-t-il d’immeubles résidentiels voisins, sont visibles à proximité.

Selon le service de secours du Magen David Adom (MDA), plusieurs personnes ont reçu des soins sur place pour des troubles de l’anxiété.

Les alertes retentissent à Metoula ; le Hezbollah revendique les attaques de drones de ce matin

Les alertes à la roquette retentissent dans la ville de Metoula, à l’extrême nord du pays, marquant la cinquième attaque sur Etzba HaGalil – ou la péninsule de Galilée – depuis minuit.

Parallèlement, le groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah a revendiqué avoir lancé des drones sur Israël plus tôt aujourd’hui, affirmant qu’il a tiré des escadrons de drones suicides sur des sites militaires près de Nahariya et d’Akko.

Israël affirme que trois drones ont été lancés de l’autre côté de la frontière. Des sources indiquent qu’un drone s’est écrasé non loin de Betzet, à l’extérieur de Nahariya, et qu’un autre s’est écrasé près d’Akko.

Les alertes retentissent près de la frontière, mais le rythme des salves semble se ralentir

Les sirènes d’alerte à la roquette viennent de retentir dans la communauté de Margaliot, près de la frontière libanaise en Galilée, indique le Commandement du Front Intérieur de l’armée israélienne.

Cette attaque à la roquette est la quatrième contre Israël depuis minuit. On ignore si ce ralentissement est lié aux efforts déployés pour conclure une trêve, à l’épuisement des stocks d’armes du groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah ou à d’autres facteurs.

Les quatre tirs ont visé des villes de la Galilée, dont Kiryat Shmona.

Selon Tsahal, trois drones ont également été tirés sur Israël depuis le Liban plus tôt dans la matinée.

Liban : l’armée israélienne dit avoir visé plus de 100 « cibles terroristes » en un jour

L’armée israélienne a annoncé avoir visé « plus de 100 cibles terroristes » en un jour au Liban, où elle combat le groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah, dont elle dit aussi avoir tué deux commandants dimanche.

« Au cours de la dernière journée, l’armée de l’air israélienne a frappé plus de 100 cibles terroristes au Liban, y compris des lanceurs, des dépôts d’armes, des centres de commandement et des structures militaires », a indiqué l’armée dans un communiqué.

Cette annonce survient alors qu’un émissaire américain est à Beyrouth pour négocier sur une proposition américaine de trêve.

Syrie : raid israélien sur Palmyre, des blessés – média d’État

Un raid israélien a visé la ville de Palmyre, célèbre pour ses temples gréco-romains millénaires dans le centre de la Syrie, faisant des blessés, ont rapporté les médias officiels.

« Les explosions entendues dans la ville de Palmyre résultent d’une agression israélienne qui a ciblé des bâtiments résidentiels et la ville industrielle », a rapporté l’agence officielle Sana, tandis que la télévision syrienne a fait état de « blessés ».

Le Hezbollah annonce que son chef va finalement s’exprimer aujourd’hui

Illustration : Le chef du Hezbollah, Naïm Qassem, lors d'une allocution télévisée, le 6 novembre 2024. (Crédit : Capture d'écran)
Illustration : Le chef du Hezbollah, Naïm Qassem, lors d'une allocution télévisée, le 6 novembre 2024. (Crédit : Capture d'écran)

Le groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah, en guerre ouverte contre Israël depuis près de deux mois, a annoncé que son chef, Naïm Qassem, allait prononcer un discours aujourd’hui, alors qu’un émissaire américain est à Beyrouth pour négocier sur une proposition américaine de trêve.

Dans un communiqué, le Hezbollah a annoncé que son chef allait s’exprimer « aujourd’hui », sans plus de détails. Qassem, qui a succédé à Hassan Nasrallah, éliminé dans une frappe israélienne le 27 septembre, devait déjà s’exprimer mardi, mais le groupe terroriste chiite libanais avait reporté son discours sine die.

Une roquette aurait détruit un appartement à Kiryat Shmona ; aucun blessé

Un immeuble résidentiel à Kiryat Shmona semble avoir été directement touché par une roquette tirée depuis le Liban.

La police indique dans un communiqué que des agents effectuent des recherches dans toute la ville après que de fortes explosions ont été entendues à la suite d’une sirène d’alerte à la roquette.

Aucune victime n’a été signalée dans l’immédiat.

Des images non vérifiées mises en ligne montrent un trou dans le dernier étage d’un immeuble d’habitation et des dégâts importants dans une maison.

Hochstein retarde sa visite en Israël pour fignoler des détails du cessez-le-feu à Beyrouth

Amos Hochstein, conseiller principal du président américain Joe Biden, s'entretient avec le président du Parlement libanais Nabih Berri à Beyrouth, au Liban, le 19 novembre 2024. (Crédit : AP/Hassan Ammar)
Amos Hochstein, conseiller principal du président américain Joe Biden, s'entretient avec le président du Parlement libanais Nabih Berri à Beyrouth, au Liban, le 19 novembre 2024. (Crédit : AP/Hassan Ammar)

L’envoyé spécial américain Amos Hochstein rencontrera probablement les dirigeants israéliens demain pour discuter des efforts visant à obtenir un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah au Liban, a déclaré un responsable israélien au Times of Israel.

Le responsable ajoute que le programme de Hochstein n’a pas encore été finalisé.

Hochstein était initialement attendu en Israël aujourd’hui après avoir rencontré les dirigeants libanais hier lors de discussions qu’il a qualifiées de « très productives ».

Cependant, il est resté au Liban aujourd’hui pour discuter des « détails techniques » d’une proposition de cessez-le-feu avec le président du parlement Nabih Berri, rapportent les médias libanais. Hochstein devrait faire une déclaration publique à l’issue de la réunion avec Berri, qui négocie au nom du Hezbollah.

Après une réunion entre les deux hommes hier, Hochstein a déclaré qu’un accord était à portée de main et M. Berri a déclaré qu’il ne restait plus que des questions techniques à régler.

L’armée libanaise annonce la mort d’un militaire dans une frappe israélienne dans le sud

L’armée libanaise a annoncé mercredi la mort d’un militaire dans une frappe israélienne dans le sud du Liban, au lendemain de la mort de trois soldats dans une frappe israélienne sur une de leurs positions.

« Un soldat est décédé des suites de ses blessures après que l’armée israélienne a visé un véhicule de l’armée » dans un secteur frontalier du sud, a annoncé l’armée.

L’armée israélienne n’a pas commenté cette information.

Des sites d’impact de drones auraient été découverts près d’Akko

Des éléments provenant d’un drone qui avait été lancé depuis le Liban et qui s’est écrasé dans le nord d’Israël ont été retrouvés près de la ville de Betzet, en Galilée occidentale, a fait savoir la chaîne d’information N12.

Un deuxième site d’impact a été identifié près d’Akko, selon la chaîne.

Betzet se trouve à seulement deux kilomètres de la frontière libanaise, tandis qu’Akko se situe à 16 kilomètres à l’intérieur d’Israël.

Selon la chaîne, l’armée a tenté d’abattre les drones – des tentatives qui, pour plusieurs d’entre elles, ont échoué.

Tsahal a affirmé que trois drones avaient été lancés depuis le Liban, sans préciser si les tentatives d’interception avaient réussi. Les militaires sont restés vagues sur le nombre de drones qui se sont écrasés dans le nord d’Israël.

L’attaque n’a pas été revendiquée.

Les drones lancés depuis le Liban se sont écrasés après des tentatives d’interception – Armée

L’armée israélienne a affirmé que des drones qui avaient été lancés depuis le Liban se sont écrasés après de multiples tentatives d’interception.

Les sirènes d’alerte aux drones ont été activées pendant 20 minutes dans les communautés qui s’étendent de la frontière libanaise à la côte et jusqu’aux zones situées au sud-est de Haïfa, avant l’annonce, par Tsahal, de la fin de l’incident.

Selon les militaires, trois drones avaient été lancés depuis le Liban. Ils n’ont pas précisé le nombre de drones qui se sont écrasés.

Il n’y a pas eu de victimes dans l’incident, a ajouté l’armée.

« Trois drones ont été identifiés en train de traverser le territoire israélien depuis le Liban », a noté Tsahal dans un bref communiqué. « Des tentatives d’interception ont été faites et des impacts ont été identifiés en Galilée occidentale ».

Une vidéo en ligne semble montrer l’un des drones volant sans être inquiété, à la vue de tous, aux abords de Haïfa.

Des voitures incendiées par des résidents d’implantations près de Ramallah, selon les médias palestiniens

Les médias palestiniens ont signalé que des résidents d’implantations israéliens avaient incendié plusieurs véhicules palestiniens dans le village d’Al-Mazraa Al-Gharbiya, qui est situé au nord de Ramallah, en Cisjordanie.

De telles attaques ont été régulières ces dernières semaines, les autorités israéliennes échouant à réprimer ce phénomène.

Aucun blessé n’a été signalé.

Aucune arrestation n’aurait par ailleurs eu lieu – une tendance habituelle qui a amené les pays occidentaux à commencer à sanctionner eux-mêmes les extrémistes juifs responsables des attaques contre les Palestiniens, qui leur saisissent leurs terres et qui aident à déstabiliser la Cisjordanie.

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