Israël en guerre - Jour 396

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Chef du Hezbollah : Nous avons frappé la maison de Netanyahu, il a « survécu cette fois » mais peut encore être tué

Le chef du Hezbollah, Naïm Qassem, prononçant un discours télévisé le 30 octobre 2024. (Crédit : Capture d'écran)
Le chef du Hezbollah, Naïm Qassem, prononçant un discours télévisé le 30 octobre 2024. (Crédit : Capture d'écran)

Dans sa première allocution après sa nomination en tant que nouveau chef du groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah, Naïm Qassem a commenté la frappe de drone sur la résidence privée du Premier ministre Benjamin Netanyahu à Césarée.

« L’ennemi doit savoir que ses bombardements de nos villages et de nos villes ne nous feront pas reculer, et la résistance [le mot fait aussi référence à l’idéologie des groupes terroristes islamistes anti-Israël] est forte et a été capable de mener un drone jusqu’à la chambre de Netanyahu », a-t-il déclaré. Le drone a touché la fenêtre fortifiée de la chambre de Netanyahu et a causé quelques dégâts externes. Netanyahu n’était pas chez lui à ce moment-là.

« Netanyahu a survécu cette fois, mais peut-être que son heure n’était pas encore venue. »

Il a poursuivi en suggérant que « peut-être un Israélien le tuera, peut-être pendant l’un de ses discours ».

« Nos contacts diplomatiques nous ont confirmé que Netanyahu a très peur parce que nous le prenons pour cible », a-t-il ajouté.

Qassem a en outre affirmé que le Hezbollah avait retrouvé ses capacités et remplacé une grande partie des milliers de terroristes qui ont été blessés dans les attaques de bipeurs et de talkies-walkies le mois dernier. Il a fait l’éloge des attaques de missiles et de drones du groupe terroriste contre le nord et le centre d’Israël qui ont envoyé des millions d’Israéliens dans des abris anti-atomiques, ainsi que de l’attaque meurtrière contre une base militaire à Binyamina au cours de laquelle quatre soldats ont été tués.

S’adressant aux partisans du Hezbollah au Liban, Qassem a déclaré qu’ils seraient récompensés pour leurs sacrifices et les a exhortés à faire preuve d’un peu plus de patience.

« Ceux qui ont tué notre secrétaire général [Hassan Nasrallah] voulaient vaincre l’esprit de résistance qui est en nous et briser la volonté du djihad, mais son sang continuera à bouillir dans nos veines et renforcera notre détermination à poursuivre sur cette voie. »

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