Sgt. Roei Peri, 19 ans : soldat Golani passionné de tennis et de musique

Le sergent Roei Peri, un soldat de 19 ans de la brigade Golani, originaire de Shoham, a été tué le 7 octobre alors qu’il combattait les terroristes du groupe palestinien du Hamas venus envahir le sud d’Israël.

Roei était posté à l’avant-poste de Tsahal de Paga, près de la frontière de Gaza, lorsque l’assaut a commencé. Lui et les autres membres de la base se sont précipités vers l’abri anti-bombes, avant de réaliser que des terroristes armés avaient envahi l’avant-poste. Roei et un groupe de soldats ont décidé de se rendre à l’entrée de la base pour repousser l’attaque, selon un hommage publié par Tsahal.

Au cours de combats acharnés, leur commandant, le capitaine Dekel Suissa, a ordonné à la plupart des soldats de retourner à l’abri, mais Roei s’est porté volontaire pour rester à ses côtés. Tous deux ont été tués en repoussant les terroristes du Hamas à l’entrée de la base. Sur les 25 soldats du 13e bataillon de Golani stationnés à l’avant-poste ce jour-là, 14 ont été tués dans l’attaque, dont le sergent-chef Shalev Baranes, le sergent-chef Itay Glisko et le sergent-chef Itamar Ben Yehuda.

Roei a été enterré près de Shoham le 11 octobre. Il laisse derrière lui ses parents, Ronit et Ofer, son frère aîné Ido et son jumeau Itay.

Né et élevé à Shoham, Roei était décrit par ses proches comme sérieux et responsable, abordant tous les défis avec optimisme. Enfant, il pratiquait de nombreux sports, notamment le tennis, le karaté, le football et la natation. Il était aussi doué en musique, jouant de la batterie, du saxophone et de la flûte, et aimait chanter et danser.

Au lycée, il avait suivi un programme de préparation physique en vue d’intégrer un rôle de combattant dans Tsahal. Il s’est engagé en décembre 2022 et avait été stationné à Paga quelques mois avant d’être tué.

Noyel, sa petite amie depuis deux ans, a écrit sur Instagram deux mois après la mort de Roei : « Je ne comprends toujours pas ce qui s’est passé et je suis loin d’avoir accepté le fait que tu ne reviendras jamais ».

« Je fais mon lit et je t’imagine sauter dessus une seconde plus tard, je prépare des plats que tu aimais et je t’envoie une photo, espérant que tu viendras me rendre visite », a-t-elle ajouté. « J’essaie d’imaginer que si tu étais blessé, je dormirais avec toi dans ton lit d’hôpital et resterais à tes côtés pour toujours. »

« Pourquoi ? Pourquoi toi ? Pourquoi t’es-tu porté volontaire ? Pourquoi m’as-tu laissée seule ici ? » continue Noyel. « Et puis je me souviens de ta personnalité. Tu ne pensais pas à toi. Tu voulais sauver la situation. Tu es mon héros et tu le seras toute ma vie. »

Sa mère, Ronit, a également partagé sa douleur sur Instagram, écrivant que, malgré ce que disent certains, « le temps ne guérit pas ; c’est le contraire, chaque jour ton absence est encore plus dure. »

« Chaque week-end, le temps s’arrête et mon cœur explose de douleur et de manque. J’attends que tu m’appelles pour venir te chercher et te ramener à la maison. J’attends de laver ton uniforme, tes vêtements, tes affaires d’entraînement, ton sac. J’attends de repasser pour toi, de faire ces cookies que toi et tes amis aimez emporter à la base le dimanche. »

« Les moments uniques que tu partageais avec Ido et Itay, qui vous appartenaient à vous seuls, me manquent », ajoute-t-elle. « Tes gestes spontanés me manquent aussi, comme lorsque tu m’accompagnais dans divers endroits, lorsque nous partagions un café ou un dessert, ou encore lorsque nous allions ensemble acheter tout ce dont tu avais besoin pour l’armée. »

Elle termine avec ces mots, « Roeikush – je n’oublie pas que j’ai Papa, Itay et Ido, et que la vie continue. Je sais que je dois être forte et, crois-moi, je le suis, mais c’est tellement difficile, et mon cœur souffre à un point inimaginable. »

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