Israël en guerre - Jour 497

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Des vidéos montrent les trois otages libérées retrouvant leurs mères

Romi Gonen, Emily Damari et Doron Steinbrecher, en larmes mais heureuses de retrouver leurs mères peu après être revenues en Israël pour la première fois en 471 jours

L’armée israélienne a publié lundi des vidéos bouleversantes des moments où trois otages israéliennes libérées des geôles du groupe terroriste palestinien du Hamas après 471 jours de captivité ont été réunies avec leurs mères, dans une installation militaire, installée à proximité de la frontière de Gaza.

Dans ces courtes séquences, on peut voir les femmes conduites par des soldats, pour la plupart des femmes, à la rencontre de leurs mères, qui attendaient leurs filles dans le centre militaire spécialement mis en place avant leur libération dimanche.

Romi Gonen, Doron Steinbrecher et Emily Damari ont été les premières otages à être libérées dans le cadre d’un accord de cessez-le-feu avec le groupe terroriste palestinien qui est entré en vigueur dimanche.

Cet accord vient parachever un long travail international visant à obtenir du Hamas et d’Israël qu’ils acceptent de mettre un terme à la guerre déclenchée par le pogrom perpétré par le groupe terroriste palestinien le 7 octobre 2023 et de libérer le reste des otages.

Dans la vidéo, on voit Romi, visiblement émue et excitée, se faire conduire par une soldate dans une pièce où l’attend sa mère, Merav Leshem Gonen.

Elles se sont précipitées dans les bras l’une de l’autre dans une étreinte déchirante.

L’otage libérée Romi Gonen retrouvant sa mère peu après son retour en Israël après 471 jours de captivité dans les geôles du Hamas à Gaza, le 19 janvier 2025. (Crédit : Armée israélienne)

Quelques instants plus tard, on a pu voir Romi, qui avait retiré le sweat à capuche noire qu’elle portait lorsqu’elle et les deux autres femmes avaient été remises à la Croix-Rouge par des terroristes masqués du Hamas dans la ville de Gaza, quelque deux heures plus tôt, en train de parler à son père lors d’un appel vidéo.

« Papa, je suis revenue vivante ! Je suis revenue vivante », lui a-t-elle dit en pleurant de joie.

Romi, aujourd’hui âgée de 24 ans, a été blessée par balle et enlevée lors du festival de musique Nova, près du kibboutz Reïm, le 7 octobre 2023, lorsque des milliers de terroristes du Hamas ont fait irruption en Israël par voie terrestre, aérienne et maritime, tuant plus de 1 200 personnes et prenant 251 otages, pour la plupart des civils, dans le cadre de nombreux actes de brutalité et d’agression sexuelle.

Dans la suite de la vidéo, on voit Emily traverser une tente vêtue d’un survêtement vert, entourée d’officiers militaires, discutant, souriante et serrant la main alors qu’elle est guidée à travers l’installation pour rejoindre sa mère, Mandy Damari.

Romi Gonen retrouvant sa famille, à l’hôpital Tel HaShomer, de Ramat Gan, le 19 janvier 2025. (Crédit : Maayan Toaf/GPO)

L’angle de la caméra a capturé l’étreinte de cette mère et sa fille.

La séquence suivante montre l’otage tout juste libérée en train de passer un appel vidéo avec ses frères.

« J’ai survécu », s’exclame-t-elle joyeusement, en brandissant sa main bandée dans un poing de défi.

Emily, aujourd’hui âgée de 28 ans, a perdu deux doigts lorsqu’elle a été prise pour cible par des terroristes du Hamas lors de l’assaut du kibboutz Kfar Aza. Les terroristes armés qui ont fait irruption dans sa maison ont tiré sur son chien, a-t-elle raconté à sa famille et à ses amis lors des premières conversations qu’elle a eues avec eux dimanche soir, et elle a également été touchée alors qu’elle tentait de réconforter son animal de compagnie mourant.

L’otage libérée Emily Damari retrouvant sa mère peu après son retour en Israël après 471 jours de captivité dans les geôles du Hamas à Gaza, le 19 janvier 2025. (Crédit : Armée israélienne)

Une capture d’écran de l’appel vidéo qu’Emily a publiée sur les réseaux sociaux quelques minutes plus tard est rapidement devenue virale. L’ex-otage a elle-même utilisé l’émoji « rock on » dans son propre message lundi, en clin d’œil à sa main mutilée.

Sur les images, on voit également Simona, la mère de Doron, marcher avec enthousiasme dans un couloir de l’établissement jusqu’à la pièce où l’attend sa fille, toujours vêtue de la tenue rose vif que lui ont donnée ses geôliers du Hamas.

Elles se sont serrées dans les bras et ont pleuré tandis que Simona disait : « Ma magnifique fille, tu es avec moi, je te garderai en sécurité. »

Doron, aujourd’hui âgée de 31 ans, a également été enlevée à son domicile, à Kfar Aza, le 7 octobre 2023, lorsque des terroristes se sont infiltrés depuis la bande de Gaza toute proche.

L’armée israélienne a également diffusé des images des femmes dans l’hélicoptère en route vers le centre hospitalier de Sheba, près de Tel Aviv, où elles ont été conduites après avoir retrouvé leur mère et avoir subi des examens médicaux préliminaires ainsi que des tests de dépistage.

L’otage libérée Doron Steinbrecher retrouvant sa mère peu après son retour en Israël après 471 jours de captivité dans les geôles du Hamas à Gaza, le 19 janvier 2025. (Crédit : Armée israélienne)

« Le cauchemar est terminé ! », a écrit Emily sur un tableau blanc pendant le trajet en hélicoptère.

Les ex-otages Doron Steinbrecher et Emily Damari à bord d’un hélicoptère de l’armée de l’air israélienne se rendant d’une installation militaire près de la frontière de Gaza vers un hôpital dans le centre d’Israël, le 19 janvier 2025. (Crédit : Armée israélienne)

La vidéo montre également le chef de l’armée de l’air israélienne, le général de division Tomer Bar, aux côtés des trois otages. Bar avait piloté l’hélicoptère d’une base aérienne jusqu’à l’installation près de la frontière avant la libération des otages.

Les ex-otages devraient rester au centre hospitalier de Sheba pendant les prochains jours, afin d’entamer leur convalescence.

Romi Gonen, Emily Damari et Doron Steinbrecher dans un hélicoptère en route vers le centre hospitalier de Sheba, peu après leur libération de la captivité du Hamas à Gaza, le 19 janvier 2025, sur des images diffusées le 20 janvier 2025. (Crédit : Armée israélienne)

La première phase de l’accord en trois temps conclu avec le Hamas prévoit la libération de 33 otages de Gaza en 42 jours, en échange de plus de 1 904 prisonniers et détenus palestiniens incarcérés pour atteinte à la sécurité en Israël, dont plusieurs purgent des peines de prison à perpétuité pour des attentats terroristes et des meurtres.

Les prochaines libérations dans le cadre de cet accord sont prévues pour samedi, avec la libération de quatre autres femmes otages. Tous les otages qui seront libérés au cours de la première phase de l’accord sont des cas dits humanitaires : femmes, enfants, hommes de plus de 50 ans et malades ou blessés. La plupart des 33 otages, mais pas tous, seraient encore en vie.

On estime que 91 des 251 otages enlevés par le Hamas le 7 octobre 2023 se trouvent toujours à Gaza, y compris les corps de 34 otages dont le décès a été confirmé par l’armée israélienne.

Fin novembre 2023, le Hamas avait relâché 105 civils lors d’une trêve d’une semaine. Quatre otages avaient été remises en liberté précédemment. Huit otages vivants ont été secourus par les soldats et les dépouilles de 40 otages ont été récupérées, notamment celles de trois Israéliens qui ont été tués accidentellement par Tsahal.

Le groupe terroriste palestinien détient également deux civils israéliens entrés dans la bande de Gaza en 2014 et 2015, ainsi que le corps d’un soldat de Tsahal tué en 2014. Le corps d’un autre soldat de Tsahal, également tué en 2014, a récemment été récupéré à Gaza lors d’une opération militaire israélienne secrète.

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