Elitzur Hagbi, 60 ans et Yizhar Hagbi, 66 ans : cousins et voisins

Elitzur (Tzuri) Hagbi, 60 ans, et son cousin Yizhar Hagbi, 66 ans, ont été assassinés par des terroristes du Hamas au moshav Yakhini, près de la frontière de Gaza, le 7 octobre.

Yizhar a été abattu à l’intérieur de la souccah de ses parents, habitation temporaire rituelle utilisée pour commémorer la fête biblique des récoltes, tôt ce matin-là, peu de temps après l’arrivée des terroristes dans cette communauté proche de Sderot.

Elitzur a, lui, été abattu devant son domicile : blessé, il est parvenu à se trainer jusque chez lui, où il a succombé à ses blessures.

Au total, six personnes ont été tuées à Yakhini le 7 octobre, parmi lesquelles un membre de sa famille, Yehonatan Hagbi, âgé de 18 ans, ainsi que le major Peleg Salem, la sergente de police Ravit Assayag et Ilan Avraham, venus se réfugier là après avoir fui le festival Supernova.

Les obsèques de Yizhar ont eu lieu le 18 octobre à Mabuim, et il a été inhumé à Yakhini. Il laisse derrière lui ses parents, Ilana et Shlomo, ainsi que ses jeunes frères et sœurs.

Elitzur a lui aussi été inhumé à Yakhini. Il laisse dans la peine ses enfants, les jumeaux Topaz et Koral, ainsi que ses frères et sœurs.

Selon la radio militaire, « ses enfants, des jumeaux, dont il parlait sans cesse, étaient tout pour Elitzur. Au sein de la famille, ils étaient très proches et bien sûr, il était impatient d’avoir des petits-enfants. »

Les proches d’Elitzur ont fait graver sur sa pierre tombale : « Tu étais tout pour nous et tu resteras à jamais dans nos cœurs. Ton corps n’est plus là, mais pas ton âme. Merci pour tout l’amour et l’attention que tu nous as donnés. »

Le frère de Yizhar, Yariv Hagbi, a écrit sur Facebook un mois après sa mort que le moment de la récolte du blé était venu, un temps qui « nous ramène chaque année à nos souvenirs d’enfance et à nos traditions familiales ».

« C’est mon frère Yizhar qui donnait l’exemple : enfant, il était ravi à cette saison », a-t-il ajouté. « Qui va faire les récoltes maintenant ? Comment garder en nous la joie de la récolte maintenant que tu n’es plus là ?… Cette année, nous avons semé le blé dans les larmes, en pensant à toi. »

Le jour du Souvenir, Yizhar a rappelé que son frère avait « un merveilleux sourire et il était le sel de la terre – chaque jour qui passe, j’ai le cœur brisé ».

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