Maj. Peleg Salem, 30 ans : Officier logistique de carrière et père de 4 filles
Il a été tué le 7 octobre alors qu'il combattait les terroristes du Hamas à Yakhini, près de Sderot
Le major Peleg Salem, 30 ans, officier logistique de la 460e brigade, a été tué lors de l’invasion de Yakhini par le Hamas.
Le matin de l’attaque, Peleg, officier de carrière dans l’armée israélienne, était chez lui dans le petit moshav de Yakhini, à côté de Sderot, avec sa femme et sa plus jeune fille. Lorsqu’il avait appris que des hommes armés du Hamas étaient arrivés à l’entrée de sa ville, il avait pris son arme et il était parti au combat.
Pendant environ deux heures, Peleg avait affronté les terroristes du Hamas, tuant plusieurs d’entre eux, avant d’être abattu.
Il a été enterré le 10 octobre à Rosh Haayin. Il laisse dans le deuil sa femme, Yuval, ses quatre filles, Noya, Tal-Or, Tamar et Alma, ses parents, Sigalit et Yitzhak, et ses trois frères et sœurs, Almog, Shunit et Shahaf.
Né à Rosh Haayin, troisième enfant de la famille, Peleg avait grandi dans une famille pratiquante et il avait fréquenté des écoles religieuses, selon un éloge funèbre de Tsahal. Il était un leader né, selon sa famille – et même quant il était petit, il parlait déjà de s’engager dans l’armée. Il en rêvait.
Peleg avait fréquenté un internat de préparation militaire après le lycée et il était inscrit à la yeshiva Or Etzion à Merkaz Shapira. En juillet 2012, il s’était enrôlé au sein de Tsahal et il avait été affecté à la brigade Givati, où il avait notamment combattu pendant la guerre de Gaza de 2014. Il avait décidé de rester dans l’armée au-delà de sa période de service obligatoire, et il avait également suivi une formation d’officier.
Il avait rencontré et épousé Dganit. Le couple avait vécu à Netanya, donnant naissance à Noya, Tal-Or et Tamar avant de divorcer.
Après être devenu officier, Peleg avait, dans un premier temps, réintégré la brigade Givati avant de servir en tant qu’officier logistique de brigade au sein de la 460e brigade du corps blindé. C’est là qu’il avait rencontré Yuval, une collègue officier. Le couple s’était marié en 2022 et il s’était installé à Yakhini, où leur fille Alma était née en 2023 – moins de deux mois avant que Peleg ne soit tué.
Il était également un musicien talentueux, jouant de la batterie et de la guitare. Il faisait régulièrement du sport et, pendant son temps libre limité, il aimait lire. Durant son temps à l’armée, il avait également obtenu un diplôme en logistique au Sapir College de Sderot et il avait écrit et publié un livre visant à améliorer les compétences de gestion et de commandement des officiers logistiques et des commandants.
La sœur de Peleg, Almog, a écrit sur Facebook, à l’occasion de ce qui devait être son premier anniversaire de mariage avec Yuval, une vidéo de lui marchant vers la huppa avec ses trois filles, « et il n’y a eu personne, dans l’assistance, qui n’a pas été ému ».
« Dieu t’a voulu et t’a emmené à Lui après que tu as donné ton âme pour nous tous et pour le pays que tu aimais et admirais tant », a-t-elle ajouté. « Je voulais que tu saches que nous n’avons pas oublié et que nous n’oublierons jamais la belle famille que tu as construite, notre Yuval, notre Alma, notre Noya, notre Tal-Or et notre Tamar, une famille sur laquelle nous veillerons toujours – pour toi et pour nous. Tu as laissé derrière toi des trésors auxquels nous nous accrochons pour rester forts et aller de l’avant… Nous savons que c’était la mission de ta vie ».
Un an après sa mort, Yuval, la femme de Peleg, a écrit sur Facebook que lorsqu’ils se sont rencontrés, « tu m’as fait pousser des ailes pour que je puisse me dépasser et m’élever ».
« Il m’a fallu une année de guerre pour accepter la réalité, pour apprendre à vivre sans toi, sans la maison que nous avons construite ensemble, pleine d’amour ; sans les rêves que nous avons faits ensemble – mais avec beaucoup d’amour dans mon cœur, et de la gratitude pour le privilège de quatre années passées à tes côtés qui m’ont semblé être une vie entière », a-t-elle écrit.
« Tu as fait de moi la meilleure version de moi-même, je te remercie chaque jour pour les outils que tu m’as laissés pour la vie, pour m’avoir permise d’apprendre de toi, pour tout le bien que tu m’as laissé… les filles et notre Alma sont le trésor qui te contient. »
Pour lire d’autres hommages sur les victimes des massacres du Hamas du 7/10/2023 et de la guerre qui s’en est suivie, cliquez ici.