Israël en guerre - Jour 533

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Yarden Bibas se joint aux centaines de familles de victimes du 7 octobre qui réclament une enquête de l’État

L'Egypte appelle à une application "intégrale" de l'accord de trêve à Gaza ; Israël suspend l'entrée de l'aide à Gaza après le refus du Hamas de prolonger la phase 1 de l'accord ; Le Hamas déclare que d'autres otages ne seront libérés que dans le cadre de la deuxième phase de l'accord

  • Des personnes rendent hommage à l'otage assassiné Shlomo Mantzur à Rishon LeZion, le 2 mars 2025. (Yonatan Sindel/Flash90)
    Des personnes rendent hommage à l'otage assassiné Shlomo Mantzur à Rishon LeZion, le 2 mars 2025. (Yonatan Sindel/Flash90)
  • Des personnes rendent hommage à l'otage assassiné Shlomo Mantzur à Rishon LeZion, le 2 mars 2025. (Yonatan Sindel/Flash90)
    Des personnes rendent hommage à l'otage assassiné Shlomo Mantzur à Rishon LeZion, le 2 mars 2025. (Yonatan Sindel/Flash90)
  • Shlomo Mantzur. (Autorisation)
    Shlomo Mantzur. (Autorisation)
  • Des enfants palestiniens poursuivent un camion chargé d'aide humanitaire à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, après avoir franchi le point de passage de Kerem Shalom, le 18 février 2025. (Eyad BABA / AFP)
    Des enfants palestiniens poursuivent un camion chargé d'aide humanitaire à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, après avoir franchi le point de passage de Kerem Shalom, le 18 février 2025. (Eyad BABA / AFP)
  • (À gauche) Le président américain Donald Trump dans le bureau ovale de la Maison Blanche à Washington, DC, le 28 février 2025 (SAUL LOEB / AFP) ; (À droite) Eli Sharabi est interviewé dans l'émission « Uvda » de N12, dans une séquence diffusée le 27 février 2025. (Capture d'écran / N12)
    (À gauche) Le président américain Donald Trump dans le bureau ovale de la Maison Blanche à Washington, DC, le 28 février 2025 (SAUL LOEB / AFP) ; (À droite) Eli Sharabi est interviewé dans l'émission « Uvda » de N12, dans une séquence diffusée le 27 février 2025. (Capture d'écran / N12)
  • Des Israéliens participent à un rassemblement appelant à la libération des otages détenus par des terroristes à Gaza, sur la place des Otages à Tel Aviv, le 1er mars 2025. (Avshalom Sassoni/Flash90)
    Des Israéliens participent à un rassemblement appelant à la libération des otages détenus par des terroristes à Gaza, sur la place des Otages à Tel Aviv, le 1er mars 2025. (Avshalom Sassoni/Flash90)
  • Des Palestiniens se rassemblent pour un iftar communautaire, ou repas de rupture du jeûne, le premier jour du mois sacré musulman du Ramadan à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 1er mars 2025. (AFP)
    Des Palestiniens se rassemblent pour un iftar communautaire, ou repas de rupture du jeûne, le premier jour du mois sacré musulman du Ramadan à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 1er mars 2025. (AFP)

Syrie : un comité chargé de rédiger un projet de déclaration constitutionnelle

Le président syrien par intérim, Ahmad al-Chareh, a chargé un comité d’experts de rédiger un projet de déclaration constitutionnelle pour la phase de transition traversée par le pays après la chute de Bachar al-Assad, a indiqué dimanche un communiqué officiel.

Le comité de sept membres, dont une femme, devra rédiger « la déclaration constitutionnelle pour la phase de transition » en Syrie et « soumettra ses propositions au président », a précisé le communiqué.

Le chef de l’ONU appelle au rétablissement « immédiat » de l’aide humanitaire à Gaza

Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a appelé dimanche au retour « immédiat » de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza, après qu’Israël a annoncé suspendre son entrée dans le territoire palestinien.

Antonio Guterres « appelle à un retour immédiat de l’aide humanitaire dans Gaza et à ce que tous les otages soient libérés » et « exhorte toutes les parties à faire les efforts nécessaires pour éviter un retour des hostilités à Gaza », a déclaré dans un communiqué son porte-parole Stéphane Dujarric.

Le responsable de la coordination humanitaire de l’ONU s’est lui « inquiété » dimanche de la suspension de l’entrée de toute aide humanitaire dans la bande de Gaza par Israël, contraire au droit international.

« La décision d’Israël d’interrompre l’aide à Gaza est inquiétante. Le droit international humanitaire est clair : nous devons être autorisés à accéder pour fournir une aide vitale et essentielle », a écrit sur le réseau social X Thomas Fletcher, le patron d’Ocha.

Yarden Bibas se joint aux centaines de familles de victimes du 7 octobre qui réclament une enquête de l’État

Une voiture détruite lors de l'assaut barbare et sadique du groupe terroriste palestinien du Hamas, à Sderot, en Israël, le 7 octobre 2023. (Crédit : Ohad Zwigenberg/AP)
Une voiture détruite lors de l'assaut barbare et sadique du groupe terroriste palestinien du Hamas, à Sderot, en Israël, le 7 octobre 2023. (Crédit : Ohad Zwigenberg/AP)

Des centaines de proches des victimes du 7 octobre, ainsi que d’ex-otages, ont rejoint les rangs du groupe en faveur de l’instauration d’une commission d’enquête de l’État sur la catastrophe.

On compte parmi les membres du Conseil d’Octobre, qui revendique 1 500 familles, l’ex-otage Yarden Bibas, dont la famille a été assassinée en captivité, les ex-otages Rimon Kirsht Buchshtav, Sharon Aloni Cunio, Keren Munder, Yagil Yaakov, Noga Weiss et Shiri Weiss, l’épouse de l’otage assassiné Tsahi Idan, la fille de l’otage assassiné Shlomo Mantzur, la mère de l’ex-otage Daniella Gilboa, la mère de l’ex-otage Karina Ariev, le père de l’ex-otage Arbel Yehud, le père de l’ex-otage Omer Wenkert et bien d’autres encore.

« Nous, familles d’otages, exigeons que le gouvernement israélien mette immédiatement en place une commission d’État pour enquêter de manière approfondie et exhaustive [sur les événements], en toute transparence, à commencer par la gestion des négociations pour le retour de nos proches », ont déclaré les familles par voie de communiqué.

« Seule une commission d’enquête d’État pourra nous apporter des réponses, offrir un peu de réconfort à nos âmes et empêcher une autre catastrophe. Ne pas mettre en place cette commission ou ne pas en tirer les enseignements reviendrait à porter atteinte à la sécurité du pays », affirment-ils.

A Ramat Gan, les Israéliens patientent pour présenter leurs condoléances aux Bibas

Yarden Bibas pleure sur le cercueil de sa femme Shiri et de ses fils Ariel et Kfir lors des funérailles des otages assassinés près du kibboutz Nir Oz, le 26 février 2025. (Crédit : Eitan Uner/Forum des otages et des familles de disparus)
Yarden Bibas pleure sur le cercueil de sa femme Shiri et de ses fils Ariel et Kfir lors des funérailles des otages assassinés près du kibboutz Nir Oz, le 26 février 2025. (Crédit : Eitan Uner/Forum des otages et des familles de disparus)

Les Israéliens font la queue, à Ramat Gan, pour présenter leurs condoléances à la famille Bibas après la mort de Shiri, Kfir et Ariel, assassinés en captivité par le Hamas.

La famille a invité le grand public à venir, à certaines heures, au centre de conférence de Kfar Maccabia, aujourd’hui jusqu’à 20 heures et demain entre 10 et 14 heures.

Selon la chaîne N12, des personnes de tous âges – des tout-petits venus avec des dessins pour la famille en deuil aux personnes âgées – sont venus leur rendre un dernier hommage.

Le gouvernement approuve la nomination du nouveau responsable de l’organisation en charge de la réhabilitation du Sud

Le directeur général du ministère du Logement, Aviad Friedman, s'exprime à Arad, le 7 juillet 2022. (Noam Revkin Fenton/Flash90)
Le directeur général du ministère du Logement, Aviad Friedman, s'exprime à Arad, le 7 juillet 2022. (Noam Revkin Fenton/Flash90)

Quelques jours seulement après que le contrôleur de l’État a critiqué l’absence d’un responsable à plein temps à la direction de Tekuma, le gouvernement approuve la nomination d’Aviad Friedman, un ancien directeur général du ministère du Logement qui, selon lui, a dirigé des processus stratégiques dans les domaines de l’infrastructure, du logement et des services publics à des postes de haut niveau au sein du gouvernement et dans le secteur privé.

L’organisation, créée après l’invasion meurtrière du sud d’Israël par les terroristes du Hamas le 7 octobre 2023, est chargée de la réhabilitation de la région.

La direction de Tekuma est privée de directeur et d’adjoint à temps plein depuis le mois d’août, lorsque le général de brigade (réserviste) Moshe Edri et son adjoint ont quitté leur poste.

Yossi Shelley, directeur du cabinet du Premier ministre, a été chargé de la diriger en plus de ses fonctions habituelles. En novembre, il a été nommé ambassadeur aux Émirats Arabes Unis.

Le même mois, la charge de la réhabilitation de la frontière gazaouie, au sud, et de la frontière libanaise, au nord, a été transférée du cabinet du Premier ministre au ministère des Finances. Le député Zeev Elkin y a été nommé ministre, avec une responsabilité globale pour les deux régions.

L’Egypte appelle à une « mise en oeuvre complète » de l’accord de cessez-le-feu

Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a appelé dimanche à une « mise en oeuvre fidèle et intégrale » de l’accord de cessez-le-feu signé entre Israël et le Hamas en janvier.

« Il n’y a pas d’alternative à la mise en oeuvre fidèle et intégrale par toutes les parties de ce qui a été signé en janvier dernier », a déclaré M. Abdelatty lors d’une conférence de presse au Caire.

Il a également exhorté l’Union européenne à exercer « une pression maximale sur les parties, en particulier la partie israélienne, concernant l’engagement envers l’accord de cessez-le-feu ».

La Croix-Rouge demande « que tous les efforts soient faits pour maintenir le cessez-le-feu »

La présidente du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a demandé dimanche que « tous les efforts soient faits » pour maintenir le cessez-le-feu dans la bande de Gaza et éviter de « replonger les gens dans le désespoir ».

« Tous les efforts doivent être faits pour maintenir le cessez-le-feu afin d’épargner des vies des hostilités, permettre l’entrée de l’aide humanitaire à Gaza, et réunir davantage de familles », écrit Mirjana Spoljaric dans un communiqué publié à Genève, le siège de l’organisation.

Israël « porte la responsabilité du sabotage de la trêve », accuse le Jihad islamique

Israël « porte la responsabilité des conséquences du sabotage » de la trêve dans la bande de Gaza, a affirmé dimanche Khamis al-Haytham, haut responsable du bureau politique du groupe terroriste du Jihad islamique pour la bande de Gaza.

La décision du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu de suspendre l’aide humanitaire à destination de Gaza « est un coup contre l’accord parrainé par les médiateurs » en janvier, indique un communiqué transmis à l’AFP par M. Haytham, dont le mouvement est allié au Hamas dans la guerre contre Israël.

Tsahal : le drone visait des suspects posant un engin explosif près des soldats dans le nord de Gaza

L’armée israélienne a indiqué qu’une attaque par drone avait visé un certain nombre de suspects qui opéraient près des soldats dans le nord de la bande de Gaza et qui étaient en train de poser un engin explosif à proximité.

« Tsahal continuera d’agir pour éliminer toute menace pesant sur les citoyens de l’État d’Israël et les troupes de Tsahal », a déclaré l’armée.

Plus tôt dans la journée, les médias palestiniens avaient fait état de plusieurs morts et blessés dans une frappe de drone israélien dans la région de Beit Hanoun.

Les soldats israéliens sont toujours déployés dans une zone tampon le long de la frontière avec Gaza, en dépit du cessez-le-feu. Tsahal a averti à plusieurs reprises les Palestiniens de ne pas s’approcher de la zone.

Des milliers de personnes accompagnent le cortège funèbre de l’otage tué Shlomo Mantzur, et des soldats saluent au passage de son cercueil

Des Israéliens se tiennent au bord d'une route pour accompagner le convoi funéraire de l'otage tué Shlomo Mantzur à Rishon LeZion le 2 mars 2025. (Yonatan Sindel/Flash90)
Des Israéliens se tiennent au bord d'une route pour accompagner le convoi funéraire de l'otage tué Shlomo Mantzur à Rishon LeZion le 2 mars 2025. (Yonatan Sindel/Flash90)

Alors que le convoi funèbre de l’otage assassiné Shlomo Mantzur s’approche du kibboutz Kissufim, des dizaines de soldats stationnés sur le bord de la route saluent.

Des milliers de personnes venues de tout le pays et de tous les secteurs de la société israélienne se sont rassemblés le longs des rues entre Rishon LeZion et le kibboutz pour accompagner le cortège, brandissant des drapeaux israéliens et des drapeaux jaunes. Nombreux sont ceux qui portent des sweat-shirts avec des symboles de moustache en hommage à la pilosité faciale caractéristique de Mantzur.

Les autorités ont déclaré le mois dernier que Mantzur, 85 ans, avait été assassiné lors de son enlèvement du kibboutz Kissufim le 7 octobre 2023.

Né à Bagdad en 1938, il a survécu au pogrom Farhud en Irak et a immigré en Israël en 1951 à l’âge de 13 ans, devenant l’un des fondateurs du kibboutz Kissufim, où il a travaillé pendant des années dans le poulailler, ainsi que dans une usine de lunettes, et a appris la menuiserie comme passe-temps.

Il laisse dans le deuil sa femme, Mazal, cinq enfants, 12 petits-enfants et cinq frères et sœurs.

Shlomo Mantzur. (Autorisation)

La mère de l’ex-otage Iaïr Horn dit que son fils a voulu la protéger et ne lui a pas parlé de la video où il se sépare d’Eitan

Les frères Yaïr (à gauche) et Eitan Horn dans une vidéo de propagande du Hamas avant la libération de Yaïr le 15 février 2025. (Crédit : Capture d'écran)
Les frères Yaïr (à gauche) et Eitan Horn dans une vidéo de propagande du Hamas avant la libération de Yaïr le 15 février 2025. (Crédit : Capture d'écran)

Ruth Strom affirme que son fils, l’ex-otage Iaïr Horn, n’a pas parlé à sa famille de la vidéo que le groupe terroriste palestinien du Hamas a faite de lui en train de dire au revoir à son jeune frère Eitan, qui est toujours détenu dans la bande de Gaza.

« Iaïr ne nous a pas dit qu’ils avaient été filmés. Il voulait nous protéger, mais je savais que quelque chose comme ça allait arriver. Dès le premier jour, je savais qu’ils étaient ensemble. J’imaginais la séparation », a déclaré Strom à Ynet.

Le groupe terroriste a publié la vidéo hier.

Après avoir approuvé la publication de la vidéo, la famille Horn a exigé que le gouvernement poursuive l’accord de cessez-le-feu et de libération des otages. Le Hamas a rejeté une proposition israélienne visant à prolonger la première phase, et a insisté pour que l’accord passe à la deuxième phase, ce que Israël a largement refusé de négocier au cours du mois dernier.

Désaccord sur la trêve : Israël « porte la responsabilité » du sort des otages, dit le Hamas

Le Hamas a déclaré dimanche qu’Israël portait « la responsabilité » du sort des otages retenus dans la bande de Gaza après sa décision de suspendre l’aide humanitaire à destination du territoire palestinien sur fond de désaccord sur la poursuite de la trêve.

« L’occupation [Israël] porte la responsabilité des conséquences de sa décision sur la population de la bande (de Gaza) et sur le sort de ses prisonniers [otages] » aux mains du Hamas ou d’autres groupes armés, déclare Hazem Qassem, porte-parole du mouvement terroriste islamiste palestinien dans un communiqué.

Une foule se rassemble pour accompagner le convoi funèbre de l’otage tué Shlomo Mantzur en direction de Kissufim

Des personnes rendent hommage à l'otage assassiné Shlomo Mantzur à Rishon LeZion, le 2 mars 2025. (Yonatan Sindel/Flash90)
Des personnes rendent hommage à l'otage assassiné Shlomo Mantzur à Rishon LeZion, le 2 mars 2025. (Yonatan Sindel/Flash90)

Une foule se rassemble dans les rues alors que le cortège funèbre de l’otage assassiné Shlomo Mantzur se dirige vers le kibboutz Kissufim.

Les participants affichent des drapeaux israéliens et des rubans jaunes, symbole de la lutte pour la libération des otages.

Certains portent des sweat-shirts avec des symboles de moustache en hommage à la pilosité faciale caractéristique de Mantzur.

La famille avait demandé au public de jalonner la route entre Rishon LeZion et la communauté frontalière de Gaza.

Les autorités ont déclaré le mois dernier que Mantzur avait été tué lors de l’attaque du Hamas du 7 octobre 2023 et que son corps avait été capturé. Son corps a été rendu jeudi.

Suspension de l’aide humanitaire à Gaza : le Hamas accuse Israël de « crime de guerre »

Le Hamas a qualifié dimanche matin de « crime de guerre » et de « violation de l’accord » de trêve la décision israélienne d’empêcher l’entrée de toute marchandise ou approvisionnement dans la bande de Gaza.

« La décision (du Premier ministre israélien Benjamin) Netanyahu de suspendre l’aide humanitaire est un chantage mesquin, un crime de guerre et une violation flagrante de l’accord » de trêve, estime le mouvement terroriste islamiste palestinien en appelant « les médiateurs et la communauté internationale (à) faire pression » sur Israël pour qu’il fasse machine arrière.

Israël suspend l’entrée de l’aide à Gaza après le refus du Hamas de prolonger la phase 1 de l’accord

Des enfants palestiniens poursuivent un camion chargé d'aide humanitaire à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, après avoir franchi le point de passage de Kerem Shalom, le 18 février 2025. (Eyad BABA / AFP)
Des enfants palestiniens poursuivent un camion chargé d'aide humanitaire à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, après avoir franchi le point de passage de Kerem Shalom, le 18 février 2025. (Eyad BABA / AFP)

Israël n’autorise plus l’entrée d’aide dans la bande de Gaza, a déclaré le cabinet du Premier ministre, invoquant le refus du Hamas d’accepter ce qu’il considère comme une proposition américaine visant à prolonger la phase 1 du cessez-le-feu jusqu’à Pâque et à la fin du Ramadan, ainsi que d’autres libérations d’otages.

« Avec la fin de la phase 1 de l’accord sur les otages », déclare le cabinet, « et au vu du refus du Hamas d’accepter les grandes lignes [de l’envoyé spécial américain Steve] Witkoff pour la poursuite des pourparlers – qu’Israël a acceptées – le Premier ministre Netanyahu a décidé qu’à partir de ce matin, toute entrée de biens et d’équipements dans la bande de Gaza cessera ».

« Israël ne permettra pas un cessez-le-feu sans la libération de nos otages », poursuit le cabinet de Netanyahu, menaçant « d’autres conséquences » si le Hamas continue de refuser la proposition.

Selon la chaîne publique Kan, Israël estime que suffisamment d’aide est entrée dans l’enclave ces dernières semaines pour approvisionner Gaza pendant plusieurs mois.

Israël a annoncé hier soir qu’il adoptait le plan « Witkoff », révélé pour la première fois par le cabinet du Premier ministre.

Selon le compte-rendu israélien de la proposition de Witkoff, la moitié des otages restants – vivants et morts – seraient libérés le premier jour du cessez-le-feu prolongé, et les autres captifs seraient libérés à la fin de la période si un cessez-le-feu permanent est conclu.

Les groupes terroristes de la bande de Gaza détiennent 59 otages, y compris les corps d’au moins 35 personnes dont la mort a été confirmée par l’armée israélienne.

L’otage tué Shlomo Mantzur sera enterré aujourd’hui ; la famille demande aux Israéliens d’accompagner son convoi

Shlomo Mantzur. (Autorisation)
Shlomo Mantzur. (Autorisation)

L’otage assassiné Shlomo Mantzur sera enterré aujourd’hui dans sa communauté d’origine, le kibboutz Kissufim, où il a été enlevé le 7 octobre 2023.

Une procession partira de Rishon LeZion à 9h45 et se dirigera vers le sud jusqu’au kibboutz.

La famille invite les Israéliens à se tenir le long de la route avec des drapeaux pour accompagner Mantzur.

Le cortège passera par le carrefour Yad Mordechai vers 10h45, par le carrefour Sa’ad à 11h00, et par les carrefours Gama et Kissufim vers 11h15.

Les funérailles débuteront à 12h30 au kibboutz Kissufim.

Les autorités ont déclaré le mois dernier que Mantzur avait été tué lors de l’attaque du Hamas du 7 octobre 2023 et que son corps avait été enlevé. Son corps a été restitué jeudi.

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