Zamir a approuvé de nouveaux plans de bataille contre le Hamas à Gaza

L’armée libanaise avait été informée de l’existence des sites du Hezbollah une semaine avant les frappes, mais n’a pas réagi – responsables israéliens

De la fumée et des flammes s'élevant du site d'une frappe aérienne israélienne dans la banlieue sud de Beyrouth, le 5 juin 2025. (Crédit : Ibrahim Amro/AFP)

Les autorités libanaises avaient été informées de l’existence d’installations souterraines de fabrication de drones du groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah à Beyrouth, mais n’ont pas réagi, ont déclaré des responsables israéliens anonymes à la chaîne publique Kan.

Selon ces responsables, l’armée libanaise avait été informée de l’existence de ces installations environ une semaine avant que l’armée israélienne ne mène une série de frappes contre plusieurs bâtiments dans la banlieue sud de Beyrouth jeudi soir, après avoir lancé un avertissement d’évacuation.

Selon Tsahal, les frappes à Beyrouth ont touché plusieurs installations souterraines de fabrication de drones appartenant aux forces aériennes du Hezbollah, également connues sous le nom d’Unité 127.

Avant les frappes, l’armée israélienne avait déclaré avoir « identifié que l’unité aérienne du Hezbollah travaillait à la production de plusieurs milliers de drones, sous la direction et avec le financement de responsables terroristes iraniens ».

Selon Tsahal, cela s’est produit « malgré l’accord entre Israël et le Liban » conclu en novembre dernier, qui a mis fin à plus d’un an de combats le long de la frontière nord d’Israël.

Le Hamas annonce la mort de 38 personnes dans des frappes ou tirs israéliens

La Défense civile de la bande de Gaza, contrôlée par le Hamas, a annoncé vendredi la mort de 38 personnes dans des frappes ou tirs israéliens à travers le  territoire palestinien.

Au total, les équipes de la Défense civile ont recensé 38 personnes tuées, dont 11 dans une frappe à Jabalia, ville du nord de la bande de Gaza, a indiqué à l’AFP Mohammed Al-Moughayir, un des responsables de cette organisation de premiers secours.

Ce bilan, qui ne peut être vérifié, ne fait pas la distinction entre terroristes et civils.

Tsahal manque de 10 000 soldats, dont 6 000 pour les unités combattantes – porte-parole

L’armée israélienne manque de plus de 10 000 soldats, dont environ 6.000 pour ses unités combattantes, a déclaré vendredi soir son porte-parole dans la bande de Gaza après près de 20 mois de guerre entre Israël et le groupe terroriste islamiste palestinien du Hamas à Gaza.

L’armée « manque de plus de 10 000 soldats, dont environ 6 000 soldats de combat. Il s’agit d’un véritable besoin opérationnel et c’est pourquoi nous prenons toutes les mesures nécessaires », a déclaré le général de brigade Effie Defrin lors d’une conférence de presse télévisée, en réponse à une question sur la conscription des juifs ultra-orthodoxes, exemptés des obligations militaires depuis des décennies.

Zamir a approuvé de nouveaux plans de bataille pour Gaza

Le chef d'état-major de l'armée israélienne, le lieutenant-général Eyal Zamir (à droite), et le chef du commandement sud, le major-général Yaniv Asor, se rencontrent au quartier général du commandement sud à Beer Sheva, le 6 juin 2025. (Crédit : armée israélienne)

Le chef d’état-major de l’armée israélienne, le lieutenant-général Eyal Zamir, a procédé aujourd’hui à une évaluation et approuvé des plans de bataille au commandement sud, selon l’armée.

Zamir s’est entretenu avec le chef du commandement sud, le général de division Yaniv Asor, afin d’évaluer les combats en cours à Gaza et d’approuver « les plans opérationnels… pour la poursuite de la campagne dans la bande de Gaza ».

Zamir a également pris connaissance des premières conclusions de l’enquête sur l’effondrement d’un immeuble à Khan Younès, qui a coûté la vie à quatre soldats, a ajouté l’armée.

Paris appelle Israël à « se retirer au plus vite » du Liban

La France a condamné vendredi les frappes israéliennes sur la banlieue sud de Beyrouth et appelé Israël « à se retirer au plus vite de l’ensemble du territoire libanais », dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

Israël a mené jeudi soir des frappes sur ce fief du Hezbollah pro-iranien, les plus violentes depuis le cessez-le-feu conclu en novembre 2024, et menacé vendredi de poursuivre ses raids si le Liban ne désarmait pas le groupe terroriste islamiste.

« Paris appelle toutes les parties à respecter l’accord de cessez-le-feu », indique le Quai d’Orsay.

« La France rappelle que le Mécanisme de surveillance, établi par cet accord de cessez-le-feu, est là pour aider les parties à traiter les menaces et prévenir toute escalade qui nuirait à la sécurité et à la stabilité du Liban et d’Israël », souligne-t-il.

« Le démantèlement des sites militaires non autorisés sur le territoire libanais revient prioritairement aux Forces armées libanaises » avec le soutien de la force des Nations unies (Finul), rappelle la diplomatie française.

Le président libanais, Joseph Aoun, a dénoncé une « violation flagrante » du cessez-le-feu après les frappes sur la banlieue sud de Beyrouth.

Les dernières frappes contre la banlieue sud remontaient au 27 avril.

Le GHF déclare avoir distribué 8 160 boîtes alimentaires avant de fermer pour cause de surpopulation

La Fondation humanitaire de Gaza affirme avoir distribué 8 160 boîtes de nourriture dans deux de ses sites de Rafah aujourd’hui avant de les fermer en raison de la surpopulation.

La GHF indique que chaque boîte contient suffisamment de nourriture pour nourrir 5,5 personnes pendant 3 jours et demi.

Elle affirme avoir distribué près de 9 millions de repas depuis le lancement de ses activités le 26 mai. Cependant, les boîtes sont remplies en grande partie de produits alimentaires secs dont la préparation nécessite du carburant, du matériel de cuisine ou des cuisines communautaires, qui sont peu nombreux dans la bande de Gaza.

La GHF déclare avoir fermé ses sites tôt en raison d’une « affluence excessive qui a rendu l’opération dangereuse »

Des personnes transportent des caisses de fournitures de secours de la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), un groupe d'aide privé soutenu par les Etats-Unis qui a contourné le système de longue date dirigé par l'ONU dans le territoire, alors que des Palestiniens déplacés reviennent d'un centre de distribution d'aide dans le centre de la bande de Gaza, le 29 mai 2025. (Crédit : Eyad BABA / AFP

La Fondation humanitaire de Gaza (GHF) a annoncé dans un communiqué qu’elle avait été contrainte de fermer ses sites tôt dans la journée en raison d’une « affluence excessive qui rendait l’opération dangereuse », et souligne qu’à « aucun moment il n’y a eu de violence ».

Le message en arabe indiquait que la GHF avait fermé ses deux sites de Rafah parce que de grandes foules – en particulier avant même l’ouverture des sites – avaient entravé la distribution.

Le message invitait également les Gazaouis à attendre que la GHF envoie des notifications avant de se rendre sur les sites de distribution. Mais cela ne semble pas prendre en compte les longues distances que les habitants de Gaza doivent parcourir pour se rendre sur les sites. Le manque de nourriture est aussi probablement à l’origine de la surpopulation.

Alors que la GHF dit avoir trois sites, seulement un ou deux ont été ouverts la plupart des jours depuis le 26 mai, et aucun calendrier n’a été fourni quant à l’ouverture d’un site dans le nord de la bande de Gaza.

Le petit nombre de sites de distribution destinés à desservir une population d’environ deux millions d’habitants a fait l’objet de nombreuses critiques de la part des Nations unies et d’autres organisations internationales, qui ont fait valoir que les Palestiniens dans le besoin ne devraient pas être contraints de parcourir de longues distances dans des zones de guerre pour aller chercher de la nourriture.

Les conditions dangereuses ont été mises en évidence en début de semaine lorsque l’armée israélienne a admis, trois jours de suite, avoir ouvert le feu sur des Palestiniens qui, selon elle, s’étaient écartés de la route préapprouvée qu’ils sont censés emprunter pour atteindre les sites d’aide.

Selon les autorités sanitaires du Hamas et la Croix-Rouge, ces trois incidents ont fait des dizaines de morts et des centaines de blessés. L’armée israélienne a insisté sur le fait que ces chiffres étaient exagérés et a décrit ses tirs comme des coups de semonce.

16 Palestiniens tués dans les frappes israéliennes sur Gaza vendredi, selon le Hamas

Seize Palestiniens ont été tués par l’armée israélienne à Gaza aujourd’hui, selon les autorités sanitaires du Hamas.

L’armée israélienne n’a pas commenté dans l’immédiat les informations faisant état de décès dans la bande de Gaza.

Les autorités sanitaires du Hamas affirment que des frappes ont tué des personnes dans les zones de Jabalia, Tuffah et Khan Younès à Gaza.

Des témoins et des secouristes ont indiqué à Reuters que les avions et les chars israéliens ont intensifié les frappes sur Jabalia et Beit Hanoun à proximité depuis les premières heures.

L’armée israélienne a émis des ordres d’évacuation aux résidents de certains blocs dans le nord de Gaza vendredi, le porte-parole Avichay Adraee a posté sur X.

Tsahal informe les Gazaouis qu’ils ne peuvent s’approcher des points de distribution d’aide qu’entre 6h et 18h

L’armée israélienne informe les Palestiniens de la bande de Gaza que les déplacements vers les sites de distribution de l’aide humanitaire ne sont autorisés que pendant la journée, entre 6 heures et 18 heures.

En dehors des heures de la journée, de 18 heures à 6 heures, « la zone est considérée comme une zone militaire fermée », déclare le colonel Avichay Adraee, porte-parole en langue arabe de l’armée israélienne,

« En dehors des heures de clarté, de 18 heures à 6 heures du matin, le secteur est considéré comme une zone militaire fermée, explique le colonel Avichay Adraee, porte-parole de l’armée israélienne en langue arabe, et il est très dangereux pour vos vies d’y pénétrer. Il est strictement interdit d’entrer dans les centres de distribution et dans la zone qui les entoure » pendant la nuit, a-t-il ajouté.

« Veuillez respecter les instructions des organisateurs sur place, en particulier en ce qui concerne les heures d’entrée et de sortie », ajoute Adraee, faisant référence à la Fondation humanitaire de Gaza, l’organisme soutenu par les États-Unis et Israël en charge de la distribution de l’aide.

L’armée israélienne appelle à évacuer certaines zones de Gaza-City

L’armée israélienne a lancé un appel à évacuer pour les habitants de plusieurs quartiers de Gaza-ville avant une attaque dans le territoire palestinien où Israël est en guerre depuis 20 mois contre le Hamas.

Les forces israéliennes vont « attaquer chaque zone utilisée pour lancer des roquettes », a écrit le porte-parole de l’armée en langue arabe, Avichay Adree, sur son compte X: « Pour votre sécurité, évacuez immédiatement vers l’ouest ».

Londres refuse d’empêcher un groupe d’activistes naviguant sous pavillon britannique d’atteindre Israël

Greta Thunberg, au centre, attend de monter à bord du bateau Madleen, avant de mettre le cap sur Gaza avec les activistes de la Coalition de la flottille de la liberté, au départ du port sicilien de Catane, en Italie, le 1er juin 2025. (Crédit : AP Photo/Salvatore Cavalli)

Londres a jusqu’à présent rejeté les demandes israéliennes visant à empêcher une mission militante très médiatisée naviguant sous pavillon britannique d’atteindre les eaux israéliennes dans les prochains jours, déclare un responsable à Jérusalem au Times of Israel.

« Ils peuvent agir », dit le responsable, « mais ils disent qu’ils ne le feront que s’il y a un risque pour la sécurité ».

Le Royaume-Uni a demandé à Israël d’assurer la sécurité du bateau et de son équipage, dit le responsable, décrivant sarcastiquement la mission comme « la flottille du selfie ».

Le Madleen, qui a été organisé par la Coalition pro-palestinienne et anti-israélienne de la flottille de la liberté, est attendu dans les eaux israéliennes dans les prochains jours.

Parmi les 12 activistes à bord du navire se trouvent la militante suédoise pour le climat Greta Thunberg, l’activiste brésilien Thiago Avila, l’acteur irlandais de de Game of Thrones Liam Cunningham et Rima Hassan, une eurodéputée française.

Le GHF déclare que deux centres d’aide étaient ouverts à Rafah aujourd’hui

Deux sites de distribution gérés par la Fondation humanitaire de Gaza ont rouvert aujourd’hui, selon l’organisation soutenue par Israël et les États-Unis.

Ils sont maintenant fermés, après avoir distribué de l’aide dans les deux sites de Tel Sultan dans la ville méridionale de Rafah.

Un rapport sur les activités de la journée sera publié plus tard dans la journée, indique la GHF.

Plus tôt dans la journée, la GHF a informé les habitants de Gaza que tous ses sites de distribution d’aide dans l’enclave étaient à nouveau fermés et qu’une date de réouverture serait annoncée ultérieurement, exhortant les résidents à rester à l’écart de ces sites « pour leur sécurité ».

Les sites ont été fermés mercredi après trois jours consécutifs de violence près des centres humanitaires, et ont rouvert jeudi.

Nucléaire: l’Iran met en garde les Européens contre une « erreur stratégique »

Le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi (au centre) faisant une déclaration au mausolée du chef du groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah Hassan Nasrallah, éliminé lors d'une frappe aérienne israélienne en septembre 2024, lors de sa visite sur le site dans la banlieue sud de Beyrouth, le 3 juin 2025. (Crédit : Anwar Amro/AFP)

L’Iran a mis en garde vendredi les Européens contre une « erreur stratégique » s’ils soutenaient une résolution accusant Téhéran de ne pas respecter ses obligations en matière de nucléaire, lors d’une réunion la semaine prochaine de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).

« Au lieu d’agir de bonne foi », le E3, qui regroupe Londres, Paris et Berlin, « opte pour des actions malveillantes contre l’Iran au Conseil des gouverneurs de l’AIEA », a écrit le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, sur X.

« Notez bien mes mots alors que l’Europe envisage une autre erreur stratégique majeure: l’Iran réagira fermement à toute violation de ses droits », a-t-il ajouté.

Gaza: Fermeture de tous les sites de distribution de la GHF jusqu’à nouvel ordre

Des Palestiniens déplacés se dirigent vers une distribution d’aide humanitaire à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 5 juin 2025. (Crédit : AFP)

La Fondation humanitaire de Gaza (GHF), soutenue par Israël et les États-Unis, a annoncé ce vendredi que tous ses sites de distribution d’aide dans l’enclave sont fermés jusqu’à nouvel ordre. Elle a précisé qu’une date de réouverture serait communiquée ultérieurement et a appelé les habitants à éviter les lieux de distribution pour leur sécurité.

Les opérations avaient déjà été suspendues en milieu de semaine en raison de plusieurs fusillades mortelles survenues à proximité des sites. Deux points de distribution situés dans la région de Rafah avaient toutefois rouvert jeudi après-midi. Selon la GHF, près de 25 000 colis alimentaires ont été distribués dans l’intervalle.

La fondation a précisé que 18 240 colis avaient été remis sur le site du « village suédois » de Tel Sultan, aujourd’hui fermé à nouveau, et 6 720 autres sur le nouveau site du quartier saoudien voisin.

Katz : Israël continuera de frapper Beyrouth si le Liban ne désarme pas le Hezbollah

Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a indiqué vendredi que l’armée continuerait de frapper Beyrouth si le Liban ne désarmait pas le Hezbollah, au lendemain d’une série de frappes israéliennes visant le groupe terroriste libanais pro-iranien dans la banlieue de la capitale libanaise.

« Il n’y aura pas de calme à Beyrouth ni d’ordre ou de stabilité au Liban sans sécurité pour l’Etat d’Israël, les accords doivent être respectés, et si vous ne faites pas ce qu’il faut, nous continuerons à agir, et avec une grande force », a déclaré M. Katz dans un communiqué.

L’Iran condamne « l’agression » israélienne contre le Liban

L’Iran a condamné vendredi « l’agression » israélienne contre le Liban après une série de frappes sur la banlieue sud de Beyrouth, où Israël a visé la veille au soir des cibles du Hezbollah, soutenu par Téhéran.

L’armée israélienne a également pris pour cible ce qu’elle a qualifié de laboratoire de fabrication de drones du Hezbollah dans la ville d’Ain Qana, dans le sud du Liban.

Ces frappes constituent « un acte d’agression flagrant contre l’intégrité territoriale et la souveraineté du Liban », a déclaré le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï.

La marine israélienne se prépare à empêcher la « flottille de la liberté » d’atteindre Gaza

La militante pour le climat Greta Thunberg à bord du bateau Madleen, peu de temps avant le départ pour Gaza avec des militants de la Coalition de la Flottille de la liberté, au port sicilien de Catane, en Italie, le 1er juin 2025. (Crédit : AP Photo/Salvatore Cavalli)

La marine israélienne devrait intercepter, dans les jours à venir, un bateau transportant plusieurs activistes de premier plan en route vers la bande de Gaza pour contester le blocus israélien, si celui-ci entre dans les eaux territoriales israéliennes.

À bord du navire Madleen se trouvent notamment l’activiste climatique Greta Thunberg, l’acteur de Game of Thrones Liam Cunningham, la députée européenne franco-syrienne Rima Hassan – qui s’est vu interdire l’entrée en Israël – et l’activiste brésilien Thiago Avila.

Des responsables de la Défense israélienne ont indiqué au Times of Israel qu’ils surveillaient de près la trajectoire du navire, qui a effectué jeudi un détour pour porter assistance à des migrants soudanais tentant de traverser la Méditerranée.

Si le bateau poursuit sa route vers Gaza, il sera intercepté par la marine, ont précisé ces responsables. Selon la chaîne publique Kan, l’embarcation pourrait être remorquée jusqu’au port d’Ashdod ou contrainte à rester en mer.

Interrogé sur le sujet, Tsahal a répondu qu’il « fait respecter le blocus de sécurité maritime sur la bande de Gaza et se tient prête à faire face à un large éventail de scénarios, qu’elle gérera conformément aux directives de l’échelon politique. »

Les Gazaouis prient au milieu des ruines des mosquées pour marquer l’Aïd al-Adha

Alors que le monde musulman célèbre le début de l’Aïd al-Adha, l’une des deux grandes fêtes islamiques, les médias de Gaza ont diffusé des images de centaines de Palestiniens accomplissant les prières parmi les maisons et les mosquées en ruines, ou dans des camps de personnes déplacées à travers l’enclave.

أهالي #غزة يؤدون صلاة عيد الأضحى المبارك وسط ركام منازلهم المدمرة وبين الخيام pic.twitter.com/Q3Vx3g4Y4d

— التلفزيون العربي (@AlarabyTV) June 6, 2025

وسط الغارات الجوية الإسرائيلية المستمرة، أحيا الفلسطينيون في غزة عيد الأضحى بالصلاة فوق أنقاض المساجد التي تعرّضت للقصف #خبرني pic.twitter.com/wFWRzzn13p

— خبرني – khaberni (@khaberni) June 6, 2025

À Jérusalem, des milliers de personnes ont participé aux prières de la fête sur l’esplanade de la mosquée Al-Aqsa.

عشرات آلاف المصلين أدوا صلاة العيد في المسجد الأقصى المبارك pic.twitter.com/DAQxsGeQTV

— شبكة فلسطين للحوار (@paldf) June 6, 2025

Un Palestinien dit avoir été utilisé par Tsahal comme bouclier humain pendant 3 mois; Tsahal rappelle que c’est interdit

Illustration : Des soldats israéliens près de la frontière israélienne avec la bande de Gaza, dans le sud d'Israël, le 4 mars 2024. (Crédit : Jamal Awad/Flash90)

Un Palestinien affirme avoir été utilisé comme bouclier humain par des soldats israéliens pendant trois mois lors des opérations dans le nord de Gaza.

C’est au journal en ligne d’extrême gauche Uncaptured Media que Jamil Al-Masri, 63 ans, s’est confié.

Masri assure avoir été « affamé, humilié et maltraité » et forcé à fouiller les tunnels et les maisons sous les ordres des soldats à partir d’octobre 2024, a indiqué Uncaptured Media.

Tsahal n’a pas réagi aux informations et images qui ont circulé sur les réseaux sociaux le mois dernier montrant Masri avec des soldats.

En mars dernier, l’armée israélienne avait annoncé l’ouverture d’une enquête sur six rumeurs d’utilisation de Palestiniens comme boucliers humains dans la bande de Gaza. Elle avait rappelé que de telles pratiques étaient interdites et que ses soldats en avaient reçu l’information.