Israël en guerre - Jour 469
Lors d’une cérémonie d’allumage de bougies avec des soldats blessés à Tel Aviv, le président Isaac Herzog a pressé les dirigeants politiques du pays de faire le dernier effort pour obtenir un cessez-le-feu et un accord sur les otages à Gaza, en déclarant que le gouvernement recevra son soutien total.
« Les otages sont en danger clair et immédiat », déclare-t-il. « J’appelle nos dirigeants à agir de toutes leurs forces pour parvenir à un accord. »
« C’est votre travail, c’est votre responsabilité », ajoute Herzog.
Dans le même temps, Herzog admet que le Hamas est un « ennemi dépravé » qui tente de nuire à Israël en recourant à des « manœuvres psychologiques ».
Le rôle largement protocolaire de Herzog signifie qu’il a peu d’influence sur les négociations, bien que l’ancien législateur ait contribué à orienter les contacts diplomatiques au début de son mandat, notamment en concluant un accord pour libérer des touristes israéliens qui étaient détenus par la Turquie.
L’armée israélienne se prépare à construire des postes militaires temporaires à l’intérieur d’une zone tampon entre Israël et la Syrie, les responsables politiques ayant demandé à l’armée de maintenir ses défenses avancées dans cette zone pendant les mois d’hiver.
Selon l’armée, ces postes sont destinés à garantir que les troupes puissent opérer dans le sud de la Syrie tout au long de l’hiver.
Les postes seront démantelés lorsque l’armée aura reçu l’ordre de quitter la zone tampon, selon Tsahal.
Un drone lancé depuis le Yémen a frappé une zone ouverte près de la ville côtière méridionale d’Ashkelon il y a peu de temps, selon l’armée.
Aucun blessé ni dégâts importants n’ont été signalés dans l’attaque.
Des sirènes avaient retenti à Ashkelon et dans les communautés environnantes près de la bande de Gaza. L
es Houthis soutenus par l’Iran au Yémen ont intensifié ces derniers jours les attaques de missiles balistiques et de drones contre Israël, dans ce qu’ils disent être un soutien au Hamas dans le cadre de la guerre en cours dans la bande de Gaza.
Une alerte au drone a été déclenchée dans la ville côtière d’Ashkelon et dans d’autres localités de la région, selon le Commandement du front intérieur de l’armée israélienne.
Le ministre de la Défense, Israel Katz, a déclaré qu’Israël ne céderait pas le contrôle de la sécurité de la bande de Gaza. Il a indiqué qu’il continuerait à gérer des zones tampons et à tenir des positions stratégiques, alors même que les négociateurs progressent vers un cessez-le-feu et un accord pour la libération des otages.
Katz a tenu ces propos lors d’une visite dans le « corridor Philadelphi », le couloir stratégique qui sépare l’Égypte de la bande de Gaza, où le gouvernement israélien a insisté sur la nécessité de maintenir des troupes afin d’empêcher la contrebande entre le Sinaï et la bande de Gaza. Sur place, il a rencontré des commandants et a été informé de la situation, selon le ministère de la Défense.
« Nous veillerons à ce que le contrôle de la sécurité soit entre les mains de Tsahal, qui sera autorisé à agir n’importe où pour prévenir les menaces », a assuré Katz, selon un communiqué du ministère de la Défense.
« Nous veillerons à ce qu’il y ait des zones de sécurité, des zones tampons et des postes stratégiques qui assureront la sécurité des villes », a-t-il ajouté, sans expliquer ce qu’il entendait par « zone de sécurité ».
« Il n’y aura pas de gouvernement du Hamas, ni d’armée du Hamas. Nous allons créer une nouvelle réalité grâce aux combats quotidiens, qui se poursuivent encore aujourd’hui. »
Le chef de l’armée de l’air israélienne, le général de division Tomer Bar, menace d’intensifier les frappes contre les Houthis au Yémen en réponse aux attaques répétées de missiles et de drones du groupe terroriste soutenu par l’Iran contre Israël.
« Nous agissons avec puissance partout où cela est nécessaire. Nous avons frappé les Houthis au Yémen à trois reprises. Nous continuerons et augmenterons le rythme et l’intensité des attaques autant que nécessaire », a-t-il déclaré lors d’une cérémonie de remise de diplômes aux pilotes.
Ila également indiqué que l’armée de l’air a terminé son enquête sur sa réponse au pogrom perpétré par le groupe terroriste palestinien du Hamas le 7 octobre 2023 dans le sud d’Israël.
« L’armée de l’air n’est pas à l’abri des erreurs. La capacité à enquêter et à mettre en œuvre les enseignements tirés est fondamentale pour remporter la victoire dans la rude compétition au Moyen-Orient et au-delà. »
« Nous avons terminé l’enquête du 7 octobre avec une équipe indépendante de réservistes. Il s’agit d’une enquête approfondie, minutieuse et pointue », a ajouté Bar.
L’enquête sera rendue publique une fois que toutes les enquêtes de Tsahal auront été conclues et approuvées par le chef d’état-major de l’armée.
Répondant aux affirmations du Hamas selon lesquelles les négociations sur un accord de cessez-le-feu et de libération d’otages sont retardées par le fait qu’Israël impose de nouvelles conditions, le bureau du Premier ministre accuse le groupe terroriste palestinien basé à Gaza de faire obstacle à la conclusion d’un accord.
« Le groupe terroriste Hamas ment à nouveau », déclare le cabinet du Premier ministre dans un communiqué, « revient sur les accords déjà conclus et continue à rendre les négociations difficiles ».
« Néanmoins, Israël poursuivra sans relâche ses efforts pour ramener tous nos otages à la maison. »
Les divergences entre Israël et le Hamas au sujet d’un éventuel accord de libération d’otages et de cessez-le-feu à Gaza se sont réduites, selon les remarques des responsables israéliens et palestiniens en début de semaine, bien que des différences cruciales doivent encore être résolues. Le groupe terroriste palestinien n’aurait pas encore remis la liste des otages, vivants ou morts, à libérer dans le cadre de la première étape d’une éventuelle trêve.
La guerre a commencé avec le pogrom perpétré par le groupe terroriste palestinien du Hamas le 7 octobre 2023 quelque 6 000 Gazaouis dont 3 800 terroristes dirigés par le Hamas ont pris d’assaut le sud d’Israël, tué plus de 1 200 personnes, principalement des civils, enlevé 251 otages de tous âges – commettant de nombreuses atrocités et perpétrant des violences sexuelles à grande échelle.
L’armée israélienne indique enquêter sur des informations selon lesquelles quatre civils syriens ont été blessés par des tirs de soldats près du village de Swisah, dans le sud de la Syrie, plus tôt aujourd’hui, lors d’une manifestation contre la présence de Tsahal dans cette région.
Selon l’armée, les soldats ont repéré plusieurs groupes, dont certains s’approchaient des troupes opérant dans la région.
« Après avoir demandé aux manifestants de s’éloigner, les forces ont répondu par des tirs pour les disperser », indique Tsahal, ajoutant que « l’affirmation selon laquelle il y aurait eu des victimes dans la région est en cours d’examen ».
Le média local Daraa 24 rapporte que parmi les blessés, un enfant a reçu une balle dans le dos et qu’un autre homme a été touché à l’estomac. Les deux autres blessures sont considérées comme mineures, toujours selon le média.
#متابعة: أُصيب أربعة مدنيين، بينهم طفل، جراء إطلاق نار من قوات إسرائيلية في ثكنة الدواية بمحيط قرية سويسة بريف القنيطرة الجنوبي، وفقاً لمصدر محلي لدرعا 24
أوضح المصدر أن الطفل أصيب بطلق ناري في ظهره وتم نقله إلى أحد مستشفيات دمشق لتلقي العلاج، فيما أصيب شاب آخر في بطنه ويخضع… pic.twitter.com/JGzR3tFE2B
— Daraa 24 – 24 درعا (@Daraa24_24) December 25, 2024
Un haut responsable houthi avertit le Premier ministre Benjamin Netanyahu que le groupe terroriste soutenu par l’Iran ne se laissera pas intimider.
« Netanyahu, pensez-vous que vous allez nous faire ce que vous avez fait au Hezbollah ? Demandez aux Juifs yéménites qui nous sommes », a déclaré Muhammad Ali al-Houthi, ancien chef du Conseil révolutionnaire suprême des Houthis, selon la chaîne N12.
Dimanche, Netanyahu a prévenu qu’Israël agirait contre les Houthis avec la même force que contre les autres « proxys terroristes » de l’Iran. Le Premier ministre a promis que même si l’opération contre le groupe terroriste pouvait prendre du temps, les résultats seraient les mêmes que ceux de la campagne israélienne contre le groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah au Liban et le groupe terroriste palestinien du Hamas à Gaza.
Un missile balistique tiré par les Houthis du Yémen a été intercepté par les défenses aériennes israéliennes en pleine nuit, marquant la deuxième nuit consécutive – et la quatrième en moins d’une semaine – où le groupe terroriste appuyé par l’Iran tire sur le centre d’Israël, une situation qui semble se répéter presque toutes les nuits.
Dans un communiqué, le groupe terroriste palestinien du Hamas affirme que les pourparlers en vue d’un éventuel cessez-le-feu et d’un accord pour la libération des otages sont retardés par l’imposition de nouvelles conditions de la part d’Israël.
Le Hamas affirme que les pourparlers « se déroulent sérieusement à Doha avec la médiation du Qatar et de l’Égypte » et que le groupe terroriste « a fait preuve de responsabilité et de flexibilité ».
Toutefois, le groupe terroriste affirme qu’Israël « a posé de nouvelles questions et conditions concernant le retrait [des troupes], le cessez-le-feu, les prisonniers [palestiniens incarcérés pour atteinte à la sécurité en Israël] et le retour des personnes déplacées, ce qui a retardé la conclusion de l’accord qui était sur la table ».
Les divergences entre Israël et le Hamas au sujet d’un éventuel accord de libération d’otages et de cessez-le-feu à Gaza se sont réduites, selon les remarques des responsables israéliens et palestiniens en début de semaine, bien que des différences cruciales doivent encore être résolues. Le groupe terroriste palestinien n’aurait pas encore remis la liste des otages, vivants ou morts, à libérer dans le cadre de la première étape d’une éventuelle trêve.
La guerre a commencé avec le pogrom perpétré par le groupe terroriste palestinien du Hamas le 7 octobre 2023 quelque 6 000 Gazaouis dont 3 800 terroristes dirigés par le Hamas ont pris d’assaut le sud d’Israël, tué plus de 1 200 personnes, principalement des civils, enlevé 251 otages de tous âges – commettant de nombreuses atrocités et perpétrant des violences sexuelles à grande échelle.
L’armée israélienne affirme avoir mené une attaque de drone contre un opérateur du groupe terroriste palestinien du Hamas dans le quartier de Sheikh Radwan, à Gaza, il y a peu.
Aucun autre détail n’a été fourni.
Tsahal affirme avoir pris des mesures pour minimiser les préjudices causés aux civils lors de l’attaque.
Deux tunnels d’attaque du groupe terroriste palestinien du Hamas ont été récemment démolis par le Corps du Génie Militaire dans la bande de Gaza, indique l’armée israélienne.
Selon Tsahal, les tunnels – l’un dans le sud de la bande de Gaza et l’autre dans le centre de la bande – s’étendaient sur un total de 2 kilomètres sous terre et devaient être utilisés par le Hamas pour lancer des attaques.
L’armée précise que les tunnels comportaient des embranchements et de multiples issues de sortie, dont certains étaient piégés. De nombreuses armes ont également été trouvées à l’intérieur des tunnels.
Les ingénieurs de combat de la division de Gaza, y compris l’unité d’élite du Corps du Génie Militaire Yahalom, ont localisé et démoli les deux tunnels.
Au cours de l’opération menée par la division de Gaza, une frappe a été menée contre une cellule de terroristes qui tentaient de poser un engin explosif, indique l’armée. Des frappes ont également été lancées contre des postes de lancement de missiles antichars et d’autres infrastructures dans la zone qui, selon Tsahal, constituaient une menace pour les troupes.
Une frappe aérienne a visé mercredi à l’aube la région de Baalbeck, dans l’Est du Liban, a rapporté l’agence nationale d’information libanaise ANI.
Le cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah est entré en vigueur le 27 novembre, après plus d’un an d’hostilités, qui ont démarré au lendemain de l’attaque perpetrée par le Hamas contre le sud d’Israël le 7 octobre 2023.
Le raid de mercredi, sur une bâtisse dans les environs de la localité de Tarya, « n’a pas fait de victimes », précise ANI.
S’exprimant sous anonymat, une source de sécurité locale a indiqué à l’AFP que la frappe, aux alentours de 02H40 (après minuit GMT), a visé « des entrepôts qui appartiendraient au Hezbollah ».
L’armée israélienne n’a pas encore commenté ces informations.
L’armée israélienne déclare qu’un avion a frappé un opérateur du groupe terroriste palestinien du Hamas dans la zone humanitaire de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, il y a peu, sur la base de renseignements exacts.
Tsahal précise qu’avant la frappe, elle a pris diverses mesures pour limiter les atteintes aux civils, notamment par la surveillance aérienne et l’utilisation d’armes de précision.
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