Israël en guerre - Jour 466
Après avoir confirmé la mort d’un responsable du Hezbollah, Hachem Safieddine, le chef d’état-major de Tsahal, le général Herzi Halevi, prévient qu’Israël atteindra tous ses ennemis.
« Nous avons atteint [Hassan] Nasrallah, son remplaçant et la plupart des dirigeants du Hezbollah. Nous saurons comment atteindre tous ceux qui menacent la sécurité des citoyens d’Israël », a déclaré Halevi dans une remarque publiée par l’armée israélienne.
L’armée israélienne a confirmé mardi soir avoir « éliminé » Hachem Safieddine, successeur pressenti de Hassan Nasrallah à la tête du Hezbollah, dans une frappe sur Beyrouth début octobre.
« On peut maintenant confirmer que lors d’une frappe il y a environ trois semaines, Hachem Safieddine, chef du Conseil exécutif de l’organisation terroriste du Hezbollah a été tué » dans la banlieue sud de Beyrouth, a affirmé l’armée dans un communiqué.
Le président égyptien Abdelfattah al-Sissi a salué mardi, lors de sa rencontre avec le président Vladimir Poutine au sommet des BRICS à Kazan, le soutien de Moscou aux projets économiques de l’Egypte, selon des agences russes.
Il s’est félicité du « développement des relations bilatérales » entre son pays et la Russie au cours des dernières années, en particulier « la contribution efficace de Moscou aux projets nationaux (de l’Egypte), comme par exemple la centrale nucléaire de Dabaa sur la côte méditerranéenne.
Après que le secrétaire d’État américain Antony Blinken a rencontré les familles d’otages à Tel Aviv, le président Isaac Herzog et lui ont prononcé de brèves allocutions, soulignant l’opportunité de ramener les otages chez eux après la mort du chef du Hamas, Yahya Sinwar.
« Nous savons qu’il existe une occasion unique, suite à l’élimination de Sinwar et aux autres circonstances qui ont évolué, de faire un effort particulier pour utiliser tous les outils possibles et nécessaires pour aller de l’avant et ramener les otages chez eux », a déclaré Herzog.
À propos de la campagne israélienne contre le Hezbollah, Herzog déclare : « En fin de compte, tout est dirigé et commandé depuis Téhéran. C’est pourquoi, bien sûr, une réponse majeure doit être apportée à Téhéran ».
« Je suis convaincu que la mort de Sinwar crée une véritable opportunité de ramener les otages chez eux, de mettre fin à la guerre et d’assurer la sécurité d’Israël », a déclaré Blinken, « et c’est exactement ce sur quoi ont porté nos conversations d’aujourd’hui avec nos collègues israéliens, y compris les arrangements pour la période qui suivra la fin du conflit ».
Le ministre de la Défense israélien Yoav Gallant a déclaré mardi au secrétaire d’Etat américain Antony Blinken que son pays comptait sur le soutien des Etats-Unis « après qu’il aura attaqué l’Iran » en représailles à l’attaque de missiles par la République islamique sur Israël le 1er octobre.
Lors d’une discussion à Tel-Aviv avec M. Blinken « à propos de l’agression iranienne et des activités terroristes de l’Iran par le biais de ses mandataires à travers le Moyen-Orient, [M. Gallant] a souligné l’importance que les Etats-Unis soutiennent Israël après qu’il aura attaqué l’Iran », indique un communiqué de ses services.
« Cela renforcera la dissuasion régionale et affaiblira l’’axe du mal’ », ajoute le texte.
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu s’est entretenu mardi avec le secrétaire d’État Antony Blinken.
« Ils reconnaissent le sérieux avec lequel nous avons exprimé notre inquiétude au sujet de la situation actuelle, et ils sont déterminés à y répondre et à donner suite à nos demandes », a déclaré un responsable américain lors d’une conférence de presse après que Blinken, qui avait mis en garde contre une suspension de l’aide à Israël en terme d’armement dans une lettre récente, eut rencontré les principaux dirigeants israéliens, dont Netanyahu à Jérusalem plus tôt dans la journée.
Blinken a également discuté avec Netanyahu des mécanismes à mettre en place, notamment des « structures de transition » nécessaires à la gouvernance de l’après-guerre à Gaza.
Les dirigeants israéliens ont indiqué à Blinken que la politique du pays n’était pas d’isoler le nord de la bande de Gaza.
Cette clarification intervient après qu’Israël a empêché l’aide d’atteindre le nord de la bande de Gaza pendant deux semaines au début du mois, alors qu’il a été accusé de mettre en œuvre le « General’s Plan », qui prévoit le siège par Tsahal du nord de la bande de Gaza afin d’affamer les derniers combattants du Hamas.
L’armée israélienne a nié qu’il s’agissait de leur politique et a déclaré plus tôt dans la journée qu’elle avait autorisé 237 camions à entrer dans la bande de Gaza au cours des neuf derniers jours, à la suite d’une directive de l’échelon politique. Cette directive fait suite aux vives réactions à l’international, provoquées par l’apparent isolement du nord de la bande de Gaza.
Les dirigeants israéliens ont déclaré à Blinken, lors des réunions d’aujourd’hui, qu’ils n’avaient pas essayé de mettre en œuvre le General’s Plan.
« Nous avons dit : ‘D’accord, alors vous devriez faire plus d’efforts pour le dire publiquement’ », a déclaré le responsable américain à la presse.
Le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken se rendra mercredi en Arabie saoudite pour des discussions sur la normalisation entre Ryad et Israël, a déclaré un responsable américain.
M. Blinken, qui a entamé mardi en Israël une tournée régionale, se rendra à Ryad au lieu de se rendre en Jordanie comme annoncé précédemment, pour des questions d’emploi du temps, a déclaré ce responsable sous couvert d’anonymat.
Il est crucial que les États-Unis se tiennent aux côtés d’Israël après que l’État juif aura frappé l’Iran en représailles à l’attaque directe du 1er octobre, a déclaré le ministre de la Défense Yoav Gallant au secrétaire d’État américain Antony Blinken lors de leur rencontre à Tel Aviv.
« La position commune des États-Unis avec Israël après notre attaque contre l’Iran renforcera la dissuasion régionale et affaiblira l’axe du mal », a déclaré Gallant, selon son cabinet.
Après leur entrevue, le chef d’état-major de Tsahal, le général Herzi Halevi, le directeur-général du ministère de la Défense Eyal Zamir, et d’autres hauts responsables de la défense se sont joints à eux.
Alors que les participants discutaient des combats dans la bande de Gaza, Gallant a insisté sur le remplacement du Hamas par « d’autres entités régionales et locales », selon son cabinet.
En ce qui concerne le Liban, Gallant affirme qu’Israël « continuera à attaquer systématiquement toutes les unités de l’organisation terroriste » même après la fin de l’opération terrestre, jusqu’à ce que les habitants du nord d’Israël puissent rentrer chez eux et que les forces du Hezbollah se retirent du Sud-Liban.
L’Agence controversée des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) a appelé à une trêve temporaire pour permettre à la population de quitter les zones du nord de la bande de Gaza, alors que les responsables de santé ont déclaré qu’ils manquaient de fournitures pour traiter les patients blessés lors de l’assaut israélien qui dure depuis trois semaines.
Philippe Lazzarini, directeur de l’UNRWA, a déclaré que la situation humanitaire avait atteint un point critique, avec des corps abandonnés au bord des routes ou ensevelis sous les décombres.
« Dans le nord de la bande de Gaza, les gens attendent simplement de mourir », déclare-t-il dans un communiqué publié sur X. « Ils se sentent abandonnés, désespérés et seuls ».
« J’appelle à une trêve immédiate, même pour quelques heures, afin de permettre un passage humanitaire sûr pour les familles qui souhaitent quitter la zone et atteindre des endroits plus sûrs », ajoute-t-il.
Washington a demandé à Israël d’autoriser l’entrée de davantage de fournitures humanitaires dans le nord de la bande de Gaza. Israël affirme que l’aide a été acheminée par de nombreux camions et parachutages, mais les médecins de Gaza affirment que l’aide ne leur est pas parvenue. Israël affirme que le Hamas détourne une grande partie de l’aide.
L’armée israélienne a déclaré qu’un de ses drones avait été touché et s’était écrasé dans le sud du Liban plus tôt dans la journée.
Le Hezbollah en assume la responsabilité, affirmant avoir abattu un véhicule aérien sans pilote (UAV) Hermes 450 à l’aide d’un missile sol-air.
L’armée israélienne a déclaré que l’incident faisait l’objet d’une enquête et qu’il n’y avait aucune crainte de fuite d’informations sensibles depuis le drone.
Plusieurs drones de l’armée de l’air israélienne ont été abattus par le Hezbollah dans le cadre de la guerre.
Le Hezbollah affirme avoir lancé des drones d’attaque sur une base militaire israélienne au sud de la ville côtière de Haïfa plus tôt dans la journée, le groupe affirmant également avoir frappé sept chars à la frontière.
Des combattants ont lancé des « drones d’attaque » sur une « base au sud de Haïfa », a déclaré le groupe terroriste, affirmant également tout au long de la journée avoir tiré sur un total de cinq chars israéliens à l’intérieur du territoire libanais et deux de l’autre côté de la frontière dans le nord d’Israël.
Il n’y a eu aucune confirmation israélienne de ces attaques.
La Treizième chaîne a publié une transcription divulguée d’une récente réunion du Cabinet de sécurité au cours de laquelle les ministres ont discuté de l’attaque de drone du Hezbollah qui a endommagé le domicile privé du Premier ministre Benjamin Netanyahu à Césarée.
Les ministres d’extrême-droite Itamar Ben Gvir et Bezalel Smotrich ont affirmé que le gouvernement devrait traiter l’incident comme si le Hezbollah avait réussi à tuer un Premier ministre israélien.
La ministre des Transports, Miri Regev, a renchéri en affirmant que la police avait également son mot à dire dans cette affaire.
« Hier, les manifestants [anti-gouvernementaux] à Kaplan sont arrivés [à Césarée] pour terminer ce que le Hezbollah n’a pas réussi à faire », aurait-elle déclaré, affirmant sans preuve que ceux qui manifestent devant le domicile de Netanyahu essayeraient de le tuer.
Des avions de chasse israéliens ont frappé plusieurs dépôts d’armes du Hezbollah dans la banlieue sud de Beyrouth plus tôt dans la journée, a déclaré l’armée israélienne.
L’armée a émis des avertissements d’évacuation avant les frappes, dans le cadre des mesures visant à atténuer les dommages causés aux civils.
Elle a publié des images des frappes.
Israeli fighter jets struck several Hezbollah weapon depots in Beirut's southern suburb earlier today, the IDF says.
The military issued evacuation warnings before the strikes, as part of steps to mitigate civilian harm. pic.twitter.com/OTwxptwbKa
— Emanuel (Mannie) Fabian (@manniefabian) October 22, 2024
Le colonel Meir Biderman, ancien chef adjoint de la 162e division, a été nommé nouveau commandant de la 401e brigade blindée, après la mort du colonel Ehsan Daqsa.
Biderman avait initialement été nommé commandant par intérim de la 401e brigade immédiatement après la mort de Daqsa.
Le chef d’état-major de Tsahal, le lieutenant-général Herzi Halevi, a maintenant décidé, avec l’approbation du ministre de la Défense Yoav Gallant, de rendre la nomination officielle.
Daqsa a été tué lors de combats dans le nord de la bande de Gaza dimanche.
L’agence militaire israélienne COGAT, en charge de l’aide humanitaire, déclare avoir facilité l’entrée de 237 camions d’aide dans le nord de Gaza depuis le 14 octobre.
Auparavant, aucune aide n’avait été autorisée dans le nord de la bande de Gaza pendant une durée de deux semaines, ce qui a conduit les organisations humanitaires à tirer la sonnette d’alarme sur les conditions dangereuses qui règnent dans le nord de la bande de Gaza, où plusieurs centaines de Palestiniens résideraient encore. L’administration Biden a également publié une lettre avertissant qu’Israël risquait de ne plus recevoir d’armes offensives américaines si Jérusalem ne prenait pas des mesures drastiques pour faire face à la crise humanitaire.
L’arrêt de l’aide au nord de Gaza pendant deux semaines a donné lieu à des informations selon lesquelles Israël mettait en œuvre le « General’s plan » visant à assiéger le nord de la bande de Gaza et à affamer le Hamas. L’armée israélienne a démenti ces informations, mais le Premier ministre Benjamin Netanyahu n’en a pas encore fait de même, et un ancien chef adjoint du Conseil national de sécurité a accusé le Cabinet de sécurité d’avoir secrètement approuvé le plan controversé, qu’il a qualifiée de « crime de guerre ».
Dans un communiqué, le COGAT indique qu’il a commencé à acheminer de l’aide dans le nord de la bande de Gaza le 14 octobre à la suite d’une directive émanant de l’échelon politique.
Il n’est pas certain que cette directive soit due à l’opposition de la communauté internationale à la prétendue mise en œuvre du « General’s Plan » par Israël.
Le COGAT indique que les 237 camions qui sont entrés dans la bande de Gaza au cours des neuf derniers jours contenaient « de la nourriture, de l’eau, des fournitures médicales et du matériel d’abri provenant de Jordanie et de la communauté internationale ».
L’aide est entrée dans l’enclave via le point de passage d’Allenby et le port d’Ashdod jusqu’à « Erez West », entre Israël et Gaza, après avoir été soumise à des contrôles de sécurité.
« L’armée israélienne, par l’intermédiaire du COGAT, continuera d’agir conformément au droit international afin de faciliter la réponse humanitaire dans la bande de Gaza », déclare le COGAT.
L’armée a déclaré qu’un drone lancé depuis le Liban il y a une heure était probablement retombé dans une zone inhabitée, bien qu’il n’ait toujours pas été localisé.
Selon l’armée, le drone a d’abord été repéré près de Rosh Hanikra, et il a été suivi alors qu’il volait vers la région de Yokne’am, malgré les tentatives d’interception.
À partir de là, l’armée de l’air israélienne a perdu le contact avec le drone, mais le Commandement du Front intérieur a continué à activer les sirènes dans plusieurs villes en fonction de l’itinéraire prévu pour le drone.
Le Commandement du Front intérieur a depuis indiqué que la menace était écartée.
« Les efforts se poursuivent pour localiser le drone, qui est apparemment tombé dans une zone inhabitée », a ajouté Tsahal.
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a discuté d’un « cadre de gouvernance » pour Gaza au « lendemain de la guerre » lors de sa rencontre avec le secrétaire d’État américain Antony Blinken à Jérusalem plus tôt dans la journée, indique son cabinet.
Le communiqué israélien ne fournit pas de détails sur la forme que pourrait prendre cette structure de gouvernance. Depuis le début de la guerre, les États-Unis ont exhorté Israël à procéder à pareille planification, l’avertissant qu’il s’enliserait dans la bande de Gaza s’il ne le faisait pas. Pendant la majeure partie de la guerre, Netanyahu a repoussé ces appels, arguant que le processus était secondaire tant que le Hamas restait à Gaza.
Mais la pression américaine semble avoir progressivement fait bouger Jérusalem, étant donné que le cabinet de Netanyahu a tenu à inclure la question dans son communiqué sur sa rencontre avec Blinken.
Le Premier ministre a également informé Blinken de l’évolution des combats menés par Israël à Gaza et des mesures prises pour libérer les 101 otages restants.
Netanyahu a réitéré à Blinken sa conviction que l’assassinat de Yahya Sinwar par Israël « pourrait avoir un impact positif » sur les efforts visant à restituer les otages, à atteindre les autres objectifs de guerre d’Israël et à planifier le « jour d’après la guerre », selon le communiqué israélien.
Une grande partie du rapport israélien se concentre sur l’Iran.
Netanyahu a évoqué « la nécessité pour les deux pays d’unir leurs forces contre » la menace de l’Iran et a remercié Blinken pour le soutien des États-Unis « dans la lutte contre l’axe du mal et le terrorisme de l’Iran », selon le communiqué israélien.
Le communiqué note que Blinken s’est dit « choqué » par la « tentative iranienne, par l’intermédiaire du Hezbollah, d’assassiner le Premier ministre d’Israël » lors d’une attaque de drone sur le domicile de Netanyahu à Césarée au cours du week-end, ajoutant qu’il s’agissait d’une attaque très sérieuse et sans précédent.
Netanyahu a remercié Blinken pour sa prise de position et a affirmé que la frappe de drone ne pouvait être ignorée.
Netanyahu a ensuite tenu Blinken au courant des opérations de Tsahal au Liban « et la nécessité d’établir un changement sécuritaire et politique dans le nord qui permettrait à Israël d’assurer le retour des résidents [du nord] en toute sécurité chez eux ».
Le cabinet de Netanyahu a qualifié la rencontre « d’amicale et productive », ajoutant que les deux hommes se sont rencontrés en tête-à-tête avant d’être rejoints par leurs collaborateurs pendant une réunion qui a duré deux heures et demie.
Les sirènes avertissant d’une infiltration présumée de drones ont retenti le long de la côte nord d’Israël.
Les alertes ont commencé près de la frontière libanaise et se sont étendues vers le sud, atteignant Haïfa.
Les alertes ont désormais été activées dans la région de Wadi Ara et du Carmel, au sud de Haïfa.
Le chef des droits de l’homme de l’ONU s’est dit « consterné » par une frappe israélienne meurtrière près d’un hôpital du sud de Beyrouth lundi, exigeant une « enquête rapide et approfondie ».
« Je suis consterné par la frappe israélienne près de l’hôpital universitaire Rafik Hariri dans le quartier densément peuplé de Jnah à Beyrouth, qui aurait tué au moins 18 personnes, dont quatre enfants, et en aurait blessé 60 autres », a déclaré Volker Turk dans un communiqué.
« Les principes fondamentaux du droit international humanitaire concernant la protection des civils doivent être respectés. »
Tsahal a déclaré tôt mardi qu’il n’avait pas visé l’hôpital mais qu’il avait plutôt frappé une cible terroriste du Hezbollah.
Lors de sa rencontre avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu aujourd’hui à Jérusalem, le secrétaire d’État américain Antony Blinken a exhorté le Premier ministre israélien à profiter de l’élimination du chef du Hamas pour œuvrer en faveur d’un cessez-le-feu et d’un accord sur la libération des otages, tout en le pressant d’autoriser l’acheminement d’une aide humanitaire supplémentaire à Gaza.
Blinken « a souligné la nécessité de tirer profit de l’action réussie d’Israël contre Yahya Sinwar pour obtenir la libération de tous les otages et mettre fin au conflit à Gaza d’une manière qui garantisse une sécurité durable pour les Israéliens comme pour les Palestiniens », a déclaré le porte-parole du département d’État, Matthew Miller, à l’issue de la réunion.
Le chef de la diplomatie américaine « a discuté de l’importance de tracer une nouvelle voie dans la période post-conflit qui permette aux Palestiniens de reconstruire leur vie et qui assure la gouvernance, la sécurité et la reconstruction de Gaza », poursuit le communiqué du département d’État.
Blinken et Netanyahu « ont également discuté du Liban et des efforts en cours pour parvenir à une résolution diplomatique le long de la Ligne bleue qui inclut la mise en œuvre complète de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU et permettre aux civils des deux côtés de la frontière de retourner dans leurs foyers ».
« Ils ont discuté de la nécessité de dissuader toute nouvelle agression régionale de la part de l’Iran et de ses mandataires, en particulier des efforts déployés par les États-Unis et leurs partenaires. Le secrétaire d’État a réaffirmé l’engagement indéfectible des États-Unis en faveur de la sécurité d’Israël », ajoute le communiqué américain.
Au moins 63 personnes ont été tuées dans des frappes israéliennes sur le Liban au cours de la journée écoulée, ce qui porte le bilan total à 2 530 morts dans le pays, selon le gouvernement libanais, qui ne fait pas de distinction entre les civils et les combattants du Hezbollah.
Le Liban aura besoin de 250 millions de dollars par mois pour aider plus d’un million de personnes déplacées par les attaques israéliennes, a déclaré mardi le ministre chargé de la réponse à la crise, à la veille d’une conférence qui se tiendra jeudi à Paris pour mobiliser le soutien en faveur du Liban.
Nasser Yassin a déclaré à Reuters que la réponse du gouvernement, aidé par des initiatives locales et de l’aide internationale, ne couvrait que 20 % des besoins de quelque 1,3 million de personnes déracinées de leurs maisons et hébergées dans des bâtiments publics ou chez des proches.
Ces besoins sont susceptibles d’augmenter, car les vagues quotidiennes de frappes aériennes poussent de plus en plus de gens hors de chez eux et obligent le gouvernement libanais à se démener pour trouver des moyens de les loger, a expliqué M. Yassin.
« Nous avons besoin de 250 millions de dollars par mois pour couvrir les besoins en nourriture, en eau, en assainissement et en éducation des personnes déplacées. »
Des écoles, un ancien abattoir, un marché de produits frais, un complexe vide – tous ont été transformés en abris collectifs ces derniers jours. « Nous transformons tout, n’importe quel bâtiment public », explique M. Yassin. « Il y a beaucoup à faire. »
M. Yassin, dont le mandat officiel de ministre de l’Environnement l’amenait à travailler sur la prévention des feux de forêt avant que le conflit actuel n’éclate il y a un an, passe désormais la majeure partie de son temps au siège du gouvernement avec une équipe de crise composée d’autres ministères libanais, du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et de la Croix-Rouge libanaise.
Ils planifient les opérations de secours selon un calendrier de quatre à six mois, mais M. Yassin espère que la guerre qui continue d’escalader prendra fin plus tôt.
« Nous avons besoin d’un cessez-le-feu aujourd’hui, et nous avons besoin que tous les membres de la communauté internationale, pour une fois, aient le courage de dire ce qu’il se passe », a-t-il déclaré à l’agence Reuters, un message qu’il dit vouloir faire passer à Paris.
« Un État membre des Nations unies mène une guerre contre une petite nation de la manière la plus agressive que nous ayons jamais vue dans l’histoire du Liban. Tel devrait être le message », a-t-il déclaré.
Un photographe de l’Associated Press, Bilal Hussein, a saisi le moment exact d’une frappe aérienne de Tsahal sur Beyrouth plus tôt dans la journée.
תיעוד משוגע: רגע נפילת טיל ישראלי על בניין בביירות מוקדם יותר pic.twitter.com/2J4AY3pyVM
— roi kais • روعي كايس • רועי קייס (@kaisos1987) October 22, 2024
Le chef du Commandement nord de Tsahal, le général de division Ori Gordin, affirme que les capacités défensives du Hezbollah ont été vaincues dans toutes les zones où les troupes ont opéré jusqu’à présent.
« Depuis que nous avons commencé [l’opération] Flèches du Nord, nous avons porté un coup très dur au commandement et au contrôle du Hezbollah. La plupart des commandants de brigade [du Hezbollah] ont déjà été [éliminés] », a déclaré Gordin lors d’une visite au sud du Liban cette semaine, dans une vidéo rendue publique par Tsahal.
« Toutes les zones défensives que nous avons attaquées ont été vaincues. Nous sommes déterminés à atteindre chaque entrée [de tunnel], chaque site souterrain, chaque stock d’armes », a-t-il ajouté.
L’ancien directeur adjoint du Conseil national de sécurité, Eran Etzion, affirme que le Cabinet de sécurité du Premier ministre Benjamin Netanyahu a secrètement adopté une décision visant à mettre en œuvre le « General’s Plan », qui consiste à bloquer l’aide humanitaire dans le nord de la bande de Gaza afin d’affamer les terroristes du Hamas.
S’il est mis en œuvre, ce plan très controversé pourrait priver de nourriture et d’eau des centaines de milliers de Palestiniens qui ne veulent ou ne peuvent pas quitter leurs maisons après avoir reçu l’ordre d’évacuation de Tsahal.
Tsahal a nié avoir mis en œuvre un tel plan, bien qu’aucun représentant du gouvernement n’ait encore fait de déclaration officielle à ce sujet. Toutefois, au cours des deux premières semaines d’octobre, aucune aide n’a été autorisée à entrer dans le nord de la bande de Gaza. La semaine dernière, un changement s’est opéré, puisque plus de 120 camions d’aide ont été autorisés à entrer.
« Ce plan est un crime de guerre », écrit Eran Etzion, qui a précédemment servi sous les directives de Netanyahu et qui est depuis devenu un critique de premier plan du Premier ministre. « Et si cela n’est pas assez grave, c’est parce que l’administration américaine a annoncé par écrit, dans une lettre sans précédent du secrétaire d’État et du secrétaire à la Défense, que la mise en œuvre de ce plan ou de mesures similaires entraînerait un embargo américain sur les armes à destination d’Israël. »
« Si vous êtes un soldat ou un officier, il est de votre devoir de refuser de prendre part à toute action qui constitue un crime de guerre », déclare Etzion. « Et si vous ne servez pas, il est de votre devoir d’appeler ceux qui servent à refuser de prendre part à un crime de guerre. »
Il accuse le gouvernement de Benjamin Netanyahu de mettre en place des politiques qui risquent de conduire les soldats israéliens devant des tribunaux de guerre internationaux.
Selon l’Iranian Student News Network, le commandant du Corps des Gardiens de la Révolution islamique, Mohammad Ali Jafari, aurait déclaré qu’Israël n’était pas susceptible d’entreprendre une « action significative » contre Téhéran, mais qu’il pourrait plutôt mener une « attaque limitée » symbolique.
Il est généralement estimé qu’Israël prévoit d’importantes représailles à la suite du barrage de missiles balistiques lancé contre lui par l’Iran le 1er octobre.
Le Federal Bureau of Investigation (FBI) enquête sur la fuite présumée de documents classifiés sur la préparation d’Israël pour riposter contre l’Iran après une deuxième attaque directe survenue le 1er octobre, a rapporté le Washington Post.
« Le FBI enquête sur la fuite présumée de documents classifiés et travaille en étroite collaboration avec nos partenaires du Département de la Défense et de la communauté du renseignement », a déclaré le FBI dans un communiqué cité par le Washington Post.
Des avions de combat israéliens ont frappé une dizaine de salles de commandement du groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah près de Tyr, dans le Sud-Liban, aujourd’hui, a indiqué l’armée israélienne.
Tsahal a précisé que certaines de ces salles de commandement appartenaient à la force d’élite Radwan du Hezbollah.
Israël accuse le Hezbollah de placer ses centres de commandement et autres infrastructures dans des zones civiles du Liban.
Pour éviter de blesser des civils lors des frappes, Tsahal a indiqué avoir pris « de nombreuses mesures », notamment en utilisant des munitions de précision et en diffusant des avertissements d’évacuation au préalable.
מטוסי קרב של חיל האוויר, בהכוונת פיקוד הצפון תקפו במהלך היום במרחב אלחוש שבדרום לבנון כעשרה מתחמי פיקוד ושליטה של יחידות צבאיות שונות של ארגון הטרור חיזבאללה בהן מפקדות של ׳כוח רדואן׳.
ממתחמים אלו קידם ארגון הטרור חיזבאללה פעילות טרור נגד אזרחי ישראל וכוחות צה״ל>> pic.twitter.com/74ybMCHWK1— צבא ההגנה לישראל (@idfonline) October 22, 2024
Le groupe terroriste des Houthis du Yémen, alignés sur l’Iran, ont déclaré avoir pris pour cible une base militaire israélienne à Tel Aviv en utilisant des missiles balistiques, en solidarité avec le groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah au Liban et le groupe terroriste palestinien du Hamas à Gaza.
L’armée israélienne affirme ne pas avoir connaissance de missiles lancés depuis le Yémen sur Israël aujourd’hui.
L’hôpital libanais du Sahel, situé dans la banlieue sud de Beyrouth, a ouvert ses portes aux journalistes pour une visite libre après que l’armée israélienne a affirmé qu’un bunker abritant la trésorerie du groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah se trouvait en dessous.
Tsahal avait ordonné l’évacuation de l’hôpital la nuit dernière, ainsi que d’autres sites de Beyrouth qui ont été frappés au cours d’une série de raids aériens.
Les journalistes qui ont circulé dans Sahel ont affirmé n’avoir constater aucune preuve de l’existence d’un bunker du Hezbollah.
Mais le porte-parole en arabe de l’armée a publie sur le réseau social X un message adressé à ceux qui visitaient l’hôpital Sahel, offrant des indications spécifiques sur l’emplacement du bunker, « selon les informations dont nous disposons ».
« Nous voudrions souligner que l’entrée peut être dissimulée par divers moyens qui peuvent la rendre difficile à trouver », a souligné le porte-parole.
To all the journalists in Beirut, including those who participated in the press tour in the Al-Sahel Hospital, these are the entry instructions to Nasrallah’s bunker we exposed yesterday:
According to intelligence information, one of the entrances to the bunker, containing more…
— LTC Nadav Shoshani (@LTC_Shoshani) October 22, 2024
Un drone du groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah lancé depuis le Liban sur la maison du Premier ministre Benjamin Netanyahu à Césarée samedi a causé des dégâts à sa résidence, alors que la censure militaire autorise maintenant la publication des détails de l’attaque.
Une image, auparavant interdite de publication par la censure militaire, montre les dégâts causés à la maison par l’impact du drone.
L’explosion a fissuré une fenêtre d’une chambre à coucher, mais n’a pas pénétré dans la maison.
Il n’y a pas eu de blessés, et Netanyahu et son épouse n’étaient pas dans la maison à ce moment-là.
S’exprimant samedi peu après l’attaque, Netanyahu a déclaré : « Les agents de l’Iran qui ont tenté de m’assassiner et d’assassiner mon épouse aujourd’hui ont commis une grave erreur. »
Il a ajouté que cette l’attaque ne le dissuadera pas de poursuivre la guerre et que quiconque ferait du mal aux Israéliens paierait « un lourd tribut ».
L’Office controversé de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine au Proche-Orient (UNRWA) appelle à une trêve temporaire pour permettre à la population de quitter les zones du nord de la bande de Gaza, alors que les responsables de la santé disent manquer de fournitures pour traiter les patients blessés lors de l’opération militaire israélienne qui dure depuis trois semaines.
Philippe Lazzarini, directeur de l’UNRWA, a déclaré que la situation humanitaire avait atteint un point critique, avec des corps abandonnés au bord des routes ou ensevelis sous les décombres.
« Dans le nord de Gaza, les gens attendent simplement de mourir », a-t-il déclaré dans un communiqué publié sur le réseau social X.
« Ils se sentent abandonnés, sans espoir et seuls. »
« J’appelle à une trêve immédiate, même pour quelques heures, afin de permettre un passage humanitaire sûr pour les familles qui souhaitent quitter la zone et atteindre des endroits plus sûrs », a-t-il ajouté.
Mohammad Afif, responsable de la communication avec les médias pour le groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah, a été contraint d’interrompre une conférence de presse dans le quartier de Dahiyeh, au sud de Beyrouth, après que le porte-parole en langue arabe de l’armée israélienne, Avichay Adraee, a émis un ordre d’évacuation de la zone pour les résidents.
Afif a été filmé terminant précipitamment son discours et se levant pour quitter la scène pendant que ses assistants retiraient les microphones. On l’entend dire alors : « Les bombardements ne nous effraient pas, pas plus que les menaces. Notre volonté est ferme et notre détermination est forte. »
מסיבת העיתונאים של האחראי על ההסברה בחיזבאללה עפיף התקיימה בזמן שדובר צה"ל בערבית אדרעי הוציא התרעת פינוי לתושבי הדאחיה – והוא נאלץ לקטוע אותה | כך זה נראה pic.twitter.com/mCOCMj4B8k
— ספיר ליפקין | Sapir Lipkin | سابير ليبكين (@sapirlipkin) October 22, 2024
Un porte-parole du Hezbollah a reconnu que certains membres du groupe terroriste ont été capturés par l’armée israélienne, sans donner de chiffres, ajoutant qu’Israël « porte la responsabilité » de leur vie.
« Sur la question des captifs actuellement détenus par l’ennemi, je dis : je sais que l’ennemi n’est pas attaché à l’éthique de la guerre et aux conventions internationales, mais il a la responsabilité de préserver la vie des captifs », a déclaré le porte-parole Mohammed Afif aux journalistes, appelant le Comité international de la Croix-Rouge à s’assurer de leur sécurité.
La guerre entre Israël et le Hamas a dévasté l’économie palestinienne et plongé la quasi-totalité de la population de Gaza dans la pauvreté. Les indicateurs de qualité de vie tels que la santé et l’éducation ont ainsi été ramenés 70 ans en arrière, selon le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).
À l’occasion du lancement d’une étude sur les conséquences socio-économiques de la guerre, Chitose Noguchi, du PNUD, a déclaré que l’économie des territoires palestiniens – la bande de Gaza et la Cisjordanie – est aujourd’hui inférieure de 35 % à ce qu’elle était lorsque le Hamas a lancé, il y a un an, ses attaques du 7 octobre contre Israël, qui ont été l’élément déclencheur de la guerre en cours.
Selon certaines estimations, le niveau de pauvreté à Gaza avoisine désormais les 100 % en raison des perturbations liées au conflit, et le taux de chômage atteint aujourd’hui 80 %, indique Mme Noguchi.
« L’État de Palestine connaît des revers sans précédent », a-t-elle déclaré lors d’une conférence de presse de l’ONU à Genève, via une ligne parfois grésillante en provenance de Deir Al-Balah. « Pour Gaza, le recul du développement est estimé à 70 ans, soit jusqu’en 1955. »
Même dans des conditions optimales, avec le maintien de l’aide internationale à son niveau actuel et son acheminement sans entrave à Gaza et en Cisjordanie, il faudra au moins une décennie pour que les indices économiques retrouvent leur niveau d’avant-guerre, a-t-elle ajouté.
Le groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah a revendiqué l’attaque de drone qui a visé samedi la résidence privée du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à Césarée, dans le centre d’Israël.
« Nous annonçons notre entière et seule responsabilité de l’opération de Césarée […] qui a visé le criminel de guerre Netanyahu […] », a déclaré Mohammad Afif, responsable des relations médias du groupe terroriste chiite libanais, pro-Iran, lors d’une conférence de presse.
Il a par ailleurs reconnu que des terroristes du Hezbollah avaient été faits « prisonniers » par Israël, sans préciser leur nombre.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a entamé à Jérusalem son entretien avec Antony Blinken, le chef de la diplomatie américaine, selon un communiqué du bureau du Premier ministre.
« Le Premier ministre Benjamin Netanyahu rencontre actuellement dans son bureau à Jérusalem le secrétaire d’État américain Anthony Blinken », a déclaré le bureau quelques heures après l’arrivée de Blinken en Israël pour une nouvelle tournée au Proche-Orient visant à avancer vers un cessez-le-feu à Gaza et à contenir l’escalade militaire dans la région.
Le groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah a assuré que sa société financière remplira ses « engagements » envers ses épargnants, après les frappes israéliennes ayant visé plusieurs filiales de cette institution de micro-crédits Al-Qard al-Hassan.
« Je dis au nom de l’administration de l’institution Al-Qard al-Hassan qu’elle avait anticipé une telle agression et avait pris toutes ses précautions et fera tout ce qui est de son devoir pour respecter ses engagements envers les épargnants », a déclaré Mohammad Afif, responsable des relations médias du groupe terroriste chiite libanais pro-Iran, lors d’une conférence de presse.
Au moins quatre personnes ont été blessées dans un tir de roquette en provenance du Liban sur la région de Neot Mordechaï en Galilée.
Le centre hospitalier Ziv de Safed a admis deux personnes dans un état modéré à la suite de l’attaque.
L’armée israélienne a déclaré plus tôt qu’une dizaine de roquettes avaient été tirées sur cette région.
Un barrage d’une trentaine de roquettes a été lancé depuis le Liban en direction de la Haute-Galilée et de la Galilée occidentale en début d’après-midi, a fait savoir Tsahal. Un homme a été légèrement blessé, ont précisé les services de secours.
Les services du Magen David Adom ont indiqué que des éclats de verre avaient touché un homme de 32 ans, qui a été emmené à l’hôpital.
Les militaires ont précisé que certaines roquettes avaient été interceptées et que des impacts ont été localisés dans le secteur.
Depuis ce matin, le Hezbollah a tiré plus de 65 roquettes en direction du territoire israélien.
L’armée israélienne affirme qu’une frappe aérienne menée le 17 octobre sur une ancienne école du nord de la bande de Gaza, qui était utilisée par des terroristes, a tué au moins 18 éléments des groupes terroristes du Hamas et du Jihad islamique palestinien.
Selon un communiqué conjoint de Tsahal et de l’agence de sécurité intérieure du Shin Bet, le poste de commandement installé dans l’école Abu Hussein était utilisé par les terroristes pour planifier et mener des attaques contre Israël et les troupes déployées à Gaza.
L’armée et le Shin Bet ont indiqué que 18 terroristes du Hamas et du Jihad islamique palestinien avaient été éliminés au cours de cette frappe.
Les médias palestiniens ont fait état de 24 morts et de 150 blessés dans la frappe, sans faire de distinction entre civils et terroristes.
At least 15 martyrs and a number of wounded people reported as a result of Israel’s bombing of the Abu Hussein School which is sheltering people forcibly displaced from Jabaliya refugee camp. pic.twitter.com/aUsq0uDLGp
— Good Shepherd Collective (@Shepherds4Good) October 17, 2024
Le communiqué conjoint indique que les terroristes étaient à l’origine de tirs de roquettes sur Israël et qu’ils prévoyaient d’autres attaques au cours des derniers jours.
Pour éviter de blesser des civils lors de la frappe, Tsahal a indiqué avoir pris « de nombreuses mesures », notamment en utilisant des munitions de précision, la surveillance aérienne et d’autres moyens de renseignement.
Une dizaine de roquettes ont été tirées depuis le Liban sur la région de Neot Mordechai, en Galilée, il y a quelques minutes, indique l’armée israélienne.
Des impacts ont été identifiés dans la zone.
L’armée n’a pas immédiatement fournit de détails sur d’éventuelles victimes.
L’armée israélienne diffuse des images de drone montrant des membres de la force d’élite Radwan du Hezbollah pris pour cible lors d’une frappe aérienne dans le sud du Liban.
À l’aide d’un drone, les soldats de la 55e brigade de parachutistes de réserve ont repéré les deux agents, que l’on voit armés d’un RPG et d’un fusil d’assaut. Les soldats ont riposté, touchant les membres de la force Radwan.
Les parachutistes ont ensuite dirigé une attaque aérienne contre le bâtiment où les agents étaient retranchés, les éliminant, selon Tsahal.
L’armée déclare qu’au cours de la nuit, un bus de fidèles israéliens a pénétré sans coordination avec les forces de sécurité dans le lieu saint du Tombeau de Joseph à Naplouse.
Des troupes ont été envoyées pour les en extraire. Tous ont été sortis et l’incident fait l’objet d’une enquête, indique Tsahal, qui a également impliqué la police.
Des images diffusées sur les réseaux sociaux semblent montrer des policiers palestiniens présents sur les lieux frappant certains des fidèles.
למה כול כך כואב לפלסטינים בשכם לראות יהודים נכנסים לתפלל בקבר יוסף אם היה בנינו דו קיום אמיתי ,הם דוקא מזמן היו הופכים את המקום לאתר של מזמונים וכסף כמו באומן בחיי כמה שינאה יש לערבים. pic.twitter.com/YFJwZHn3fN
— yehudit (@yehudit93285265) October 22, 2024
Au cours de la nuit, les forces de défense israéliennes ont frappé une base navale du Hezbollah à Beyrouth, parmi d’autres cibles.
Selon l’armée, la base était utilisée par le Hezbollah pour stocker des bateaux rapides, effectuer des tests et entraîner ses forces navales.
D’autres frappes à Beyrouth dans la nuit ont touché des dépôts d’armes, des centres de commandement et d’autres infrastructures, dont certaines étaient souterraines, selon Tsahal.
Avant les frappes à Beyrouth, l’armée israélienne a émis des ordres d’évacuation à destinations des civils.
Ailleurs au Liban, l’armée affirme avoir frappé trois centres de commandement appartenant aux forces aériennes du Hezbollah, connues sous le nom d’Unité 127, responsables des attaques de drones contre Israël.
Ces frappes interviennent alors que les forces terrestres poursuivent leurs opérations contre le groupe terroriste dans le sud du Liban.
Les États-Unis ont demandé des clarifications à Israël après que les forces de maintien de la paix de l’ONU (FINUL) ont déclaré que les tirs de chars de Tsahal avaient démoli l’une de leurs tours d’observation dans le sud du Liban au cours du week-end.
« Nous avons demandé à nos collègues de Tsahal des informations supplémentaires et je laisserai le ministère israélien de la Défense répondre à toute question concernant ces opérations », a déclaré Vedant Patel, porte-parole du département d’État, lors d’une conférence de presse.
« Nous avons clairement indiqué à toutes les parties qu’il fallait protéger le personnel et les installations de la FINUL. La FINUL opère au Liban en vertu d’un mandat du Conseil de sécurité des Nations unies, et ces installations et ces personnes ne doivent pas être endommagées », ajoute-t-il.
Des médias israéliens rapportent que des éclats d’un missile intercepté lors du récent barrage de roquettes sont tombés sur le kibboutz Maagan Michael, au sud de Haïfa, causant des dégâts à des véhicules et à un bâtiment.
פגיעת שרידי יירוט בבתים במעגן מיכאל pic.twitter.com/LfVKEoz8dS
— החדשות – N12 (@N12News) October 22, 2024
L’armée israélienne a évacué au moins 17 habitants de Gaza vers des hôpitaux publics en Israël pour y soigner des blessures subies pendant la guerre au cours de l’année écoulée, rapporte la chaîne de télévision N12.
La chaîne précise qu’au moins 10 d’entre eux sont des civils gazaouis blessés accidentellement par Tsahal au cours des combats.
Sept d’entre eux, cependant, sont des terroristes présumés qui font ou ont fait l’objet d’une enquête et que les forces de sécurité voulaient interroger.
Deux de ces sept personnes sont toujours hospitalisées en Israël, ajoute le rapport, qui refuse de nommer les hôpitaux par crainte de protestations.
La chaîne indique que Tsahal a refusé de faire des commentaires.
L’armée indique que cinq roquettes ont visé le centre d’Israël lors du dernier barrage, et que 15 autres ont visé le Nord.
Elle précise que certaines des roquettes ont été interceptées, tandis que d’autres ont touché des zones inhabitées.
Aucune victime n’a été rapportée.
Le Hezbollah confirme qu’il est à l’origine de l’attaque. Il affirme avoir visé la base de l’unité de renseignement militaire 8200, située à Glilot, près de Tel Aviv. Il indique également avoir visé une « base navale » près de Haïfa.
Des alertes à la roquette on été entendues dans une grande partie du centre et du nord d’Israël, à la suite de tirs de roquettes en provenance du Liban.
Aucun blessé ni dégât n’est signalé dans l’immédiat.
Au moins une roquette a été interceptée au-dessus du centre d’Israël, comme le montrent des images vidéo.
Suite au déclenchement des sirènes à Haïfa, Akko et les régions alentours, Tsahal indique que l’armée de l’Air a identifié et intercepté cinq missiles tirés depuis le Liban.
Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken se rendra mercredi en Jordanie dans le cadre de sa onzième tournée au Moyen-Orient destinée de nouveau à pousser pour un cessez-le-feu à Gaza, a déclaré lundi à la presse un responsable américain.
Le secrétaire d’État, en route pour Israël où il doit arriver mardi, discutera notamment avec les responsables jordaniens de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza ravagée par la guerre, a ajouté à bord de l’avion ce responsable, sous le couvert de l’anonymat.
Suite au déclenchement des alertes signalant une infiltration de drones en Haute Galilée mardi, Tsahal indique avoir intercepté une « cible aérienne suspecte » en provenance du Liban.
Les sirènes ont été activées au cours de l’incident en prévision de la chute de résidus d’obus causés par l’interception du missile par la défense aérienne, d’après l’armée.
Une autre cible aérienne a été tirée depuis le Liban vers le nord du Golan, indique l’armée, et a été suivie par l’armée de l’Air jusqu’à atterrir dans une zone inhabitée, ne faisant aucun blessé.
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