Jusqu’à présent, quelque 350 missiles iraniens ont été tirés sur Israël, qui ont tué 24 personnes

L’Iran a lancé quelque 350 missiles balistiques sur Israël depuis vendredi, dont la grande majorité a été interceptée, selon les derniers chiffres publiés lundi par l’armée israélienne.

Une quarantaine de missiles ont été tirés lundi lors de la dernière salve, vers 4 heures du matin, qui a frappé le centre d’Israël et la région de Haïfa.

Trois sites ont été particulièrement touchés lors de l’attaque nocturne, qui a fait huit morts et 95 blessés. Quatre personnes ont été tuées à Petah Tikva, trois à Haïfa et une à Bnei Brak.

Au total, 24 personnes ont été tuées dans les attaques de missiles balistiques iraniennes depuis vendredi.

Selon Tsahal, les salves iraniennes ont consisté en quelque 30 à 60 missiles chacune. Des responsables militaires affirment que l’Iran a tenté d’en tirer davantage, des centaines à la fois, mais que les frappes de l’armée de l’air israélienne sur les lanceurs de missiles balistiques en Iran ont perturbé leurs attaques.

Le Corps des Gardiens de la Révolution islamique (CGRI), le bras armé du régime iranien, a affirmé que leur dernière attaque avait utilisé une nouvelle méthode qui avait poussé les systèmes de défense multicouches d’Israël à se cibler les uns les autres. Cependant, Israël reconnaît depuis longtemps que son réseau de défense aérienne n’est pas hermétique : entre 5 et 10 % des missiles « s’échappent » et frappent Israël.

Ce total comprend les missiles que l’armée israélienne affirme ne pas avoir tenté d’abattre « conformément au protocole », leur permettant ainsi de frapper des zones ouvertes sans causer de dommages aux infrastructures critiques, ainsi que les missiles qu’elle n’a pas réussi à intercepter et qui ont touché des zones urbaines, faisant des victimes et causant des dégâts.

Tsahal a exhorté les Israéliens à suivre les instructions du Commandement du Front intérieur et à se réfugier dans des mamadim – abris sécurisés – ou des miklatim – abris anti-bombes – dès qu’une alerte de missile est donnée.

La plupart des tirs de missiles balistiques iraniens ont visé Tel Aviv et Haïfa, deux villes densément peuplées, ainsi que la région de Beer Sheva dans une moindre mesure. Cela signifie que les quelques missiles qui ne sont pas interceptés risquent de causer des dégâts.