Les États-Unis se félicitent de la libération d’un Américain détenu en Russie

L’ambassade américaine en Russie a dit mardi à l’AFP se féliciter de la libération la veille d’un Américain détenu en Russie, tout en disant espérer que Moscou en fasse de même pour deux autres ressortissants américains emprisonnés dans le pays.

La libération de Kalob Wayne Byers, un Américain de 28 ans arrêté à un aéroport de Moscou pour avoir transporté des friandises au cannabis, a eu lieu juste avant des pourparlers russo-américains en Arabie saoudite censés relancer les relations bilatérales.

« Les Russes ont remis Kalob Byers après quelques jours, ce qui est un geste apprécié », a salué l’ambassade américaine dans un message transmis à l’AFP.

« Nous espérons qu’ils envisageront la même chose pour Stephen Hubbard et Ksenia Khavana (Karelina) », deux autres ressortissants américains détenus en Russie et condamnés à de lourdes peine de prison, a-t-elle ajouté.

« Nous réitérons nos avertissements fermes sur le risque de détention pour les citoyens américains en Russie », a toutefois souligné l’ambassade américaine, faisant écho aux arrestations jugées « illégitimes » de plusieurs de ces ressortissants ces dernières années, sur fond de tensions autour de l’Ukraine.

Plusieurs Américains restent incarcérés dans des prisons russes, Washington dénonçant des « prises d’otages » pour obtenir la libération de Russes – dont des espions présumés – emprisonnés en Occident.

La semaine dernière, Washington et Moscou avaient échangé l’enseignant américain Marc Fogel contre un expert russe en informatique, Alexander Vinnik.

Le journaliste du Wall Street Journal Evan Gershkovich saluant après sa libération dans le cadre de l’échange de 24 prisonniers entre la Russie et les États-Unis, à la base aérienne d’Andrews, dans le Maryland, le 1er août 2024. (Crédit : Alex Brandon/AP)

Le 1er août 2024, le plus grand échange de prisonniers depuis la fin de la Guerre froide s’est déroulé entre les deux puissances rivales, permettant la libération notamment de journalistes, dont le reporter du Wall Street Journal Evan Gershkovich, et d’opposants détenus en Russie contre celle d’espions russes présumés détenus en Occident.