Israël en guerre - Jour 594
L’émissaire américain Steve Witkoff a rencontré mercredi à New York les autres membres du Conseil de sécurité de l’ONU pour les tenir informés de la situation sur divers sujets, notamment Gaza, selon des sources diplomatiques.
La réunion informelle et à huis clos organisée par Witkoff, émissaire de Donald Trump notamment pour le Moyen-Orient, est intervenue alors que le président américain a promis une « très, très grande annonce » avant son voyage dans la région la semaine prochaine.
À l’issue de la rencontre, les ambassadeurs des 14 autres membres du Conseil de sécurité de l’ONU n’ont pas voulu donner de détails sur le contenu des discussions.
« C’est confidentiel », a déclaré laconiquement l’ambassadeur pakistanais Asim Iftikhar Ahmad.
« C’était une réunion informelle, c’était très intéressant, sur divers sujets, pas seulement Gaza », a ajouté son homologue du Panama Eloy Alfaro de Alba.
Depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche et en l’absence de nomination d’un représentant permanent des États-Unis à l’ONU, les membres du Conseil ont plus de mal à être tenus au courant de la position américaine sur divers sujets, selon certains diplomates.
Steve Witkoff s’est également entretenu mercredi séparément avec l’ambassadeur israélien à l’ONU Danny Danon. « Nous continuerons notre coopération avec notre plus fervent allié, les États-Unis », a indiqué ce dernier à sa sortie, remerciant l’émissaire américain pour cette discussion sur « des questions régionales ».
L’organisation caritative américaine World Central Kitchen a annoncé qu’elle avait interrompu ses activités dans la bande de Gaza, expliquant qu’elle était à court de fournitures et qu’Israël l’empêchait d’acheminer de l’aide.
« Après avoir servi plus de 130 millions de repas et 26 millions de pains au cours des 18 derniers mois, World Central Kitchen n’a plus les moyens de cuisiner des repas ou de cuire du pain à Gaza », a indiqué l’organisation mercredi dans un message sur X.
Israël fait face à une pression internationale croissante pour lever le blocage de l’aide qu’il a imposé en mars après l’échec d’un accord de cessez-le-feu. Israël a accusé les agences, y compris les Nations unies, de laisser de grandes quantités d’aide tomber entre les mains du Hamas, qui s’empare des fournitures destinées aux civils pour les utiliser pour ses propres forces.
La World Central Kitchen a été fondée par le célèbre chef José Andrés. Une frappe israélienne d’avril 2024 sur un convoi de World Central Kitchen a tué sept travailleurs humanitaires. Tsahal a présenté des excuses suite à cet incident.
L’Arabie saoudite a « catégoriquement rejeté » mercredi le plan israélien de « conquête » de Gaza, a annoncé la monarchie du Golfe via son ministère des Affaires étrangères, en appelant à mettre fin aux violations du droit international par Israël.
« L’Arabie saoudite rejette catégoriquement les annonces faites par les autorités d’occupation israéliennes concernant l’incursion dans et la prise de contrôle de la bande de Gaza », a indiqué la même source, dénonçant les « violations continues du droit international » par Israël.
Le président américain Donald Trump a déclaré que « l’on parle beaucoup de Gaza en ce moment, et vous serez probablement au courant dans les prochaines 24 heures ».
Trump s’adressait aux journalistes dans le bureau ovale en réponse à une question qu’il semble n’avoir que partiellement entendue, à savoir s’il a l’intention de présenter une nouvelle proposition d’accord sur les otages avant de se rendre dans la région la semaine prochaine.
Le département d’État a déclaré mardi qu’une annonce serait probablement faite dans le courant de la semaine concernant la reprise de l’aide à Gaza.
À la question de savoir si la position des États-Unis est de permettre à l’Iran d’avoir un programme d’enrichissement nucléaire limité, Trump a répondu : « Nous n’avons pas encore pris cette décision. Nous la prendrons. »
En début de semaine, Trump a déclaré que l’objectif des négociations nucléaires de son administration avec l’Iran était de parvenir à un « démantèlement total » du programme nucléaire de Téhéran, mais qu’il était ouvert à l’idée de laisser la République islamique poursuivre son programme nucléaire civil.
Un soldat de l’unité de reconnaissance de la Brigade Golani a été grièvement blessé lors de combats dans le sud de la bande de Gaza plus tôt aujourd’hui, selon l’armée.
Un autre soldat de l’unité de reconnaissance Golani et deux soldats de l’unité canine Oketz ont été modérément blessés dans le même incident.
Selon une première enquête de Tsahal, les soldats ont été touchés par un engin explosif au cours d’opérations dans la région de Rafah.
Le chef d’état-major de l’armée israélienne, le général Eyal Zamir, s’est entretenu hier avec les commandants de division et de brigade qui doivent participer à la grande offensive prévue dans la bande de Gaza. Il leur a dit que « nous passons à la phase B du plan visant à vaincre [le Hamas] — c’est la nécessité du moment… il s’agit d’une lutte pour l’esprit et la détermination ».
Zamir a déclaré que « le besoin de mobiliser les réservistes est réel et immédiat. Nous sommes dans une période d’essai, et les réservistes viendront. Ils viendront parce que nous les appelons, parce qu’on a besoin d’eux, parce qu’il n’y a pas d’autre choix. Ils viendront en comprenant la gravité du moment ».
« Nous devons être pro-actifs, nous devons prendre l’initiative, nous devons être les premiers à agir avant que l’ennemi ne le fasse. Nous n’avons pas le droit d’être passifs, pas le droit de nous arrêter ou de faire marche arrière, nous n’avons pas ce privilège ; cela n’arrivera pas. Ni sous mon commandement, ni sous le vôtre, parce que nous sommes tous ici ensemble pour accomplir la mission », déclare-t-il.
D’après les dernières informations, Tsahal déclare qu’un Palestinien armé a ouvert le feu il y a peu de temps sur les forces israéliennes menant des activités militaires près du point de passage de Reihan, dans le nord de la Cisjordanie.
Selon les premiers secouristes, deux blessés ont été transportés à l’hôpital Rambam de Haïfa.
Tsahal déclare avoir lancé une chasse à l’homme pour retrouver l’assaillant.
Par ailleurs, un Palestinien a tenté de percuter des troupes près de la ville d’Hébron, dans le sud de la Cisjordanie, avec sa voiture, avant d’en sortir et de poignarder les soldats.
Le centre médical Shaare Zedek de Jérusalem indique qu’une personne dans un état modéré a été transportée à l’hôpital à la suite de l’attaque près d’Hébron.
Selon Tsahal, l’assaillant a été touché par des coups de feu et il a été transporté à l’hôpital Soroka de Beer Sheva dans un état critique, selon les premiers intervenants.
Les autorités de la bande de Gaza, dominées par le Hamas, rapportent qu’au moins 48 personnes ont été tuées aujourd’hui lors de frappes aériennes israéliennes sur une école qui abritait des familles déplacées par le conflit, ainsi qu’à proximité d’un marché et d’un restaurant très fréquentés dans la ville de Gaza.
Selon les médecins, deux frappes ont touché l’école Karama à Tuffah, une banlieue de la ville de Gaza, tuant 15 personnes. Plus tard dans la journée, une frappe israélienne près d’un restaurant et d’un marché de la ville a tué au moins 33 personnes, dont des femmes et des enfants, selon les informations.
Les bilans fournis par le Hamas, qui ne fait pas de distinction entre les civils et les combattants, ne peuvent être vérifiés de manière indépendante.
Tsahal n’a pas fait de commentaire dans l’immédiat, mais affirme généralement viser l’infrastructure terroriste du Hamas dans la bande de Gaza, qui utilise largement la population civile comme bouclier humain.
Un corps a été repêché après qu’un bateau s’est renversé à Eilat, selon les premiers secours.
Les recherches se poursuivent pour retrouver toute autre personne qui serait tombée à l’eau.
Plus tôt, les secouristes soignaient 10 autres personnes blessées dans l’incident, deux modérément et les autres légèrement.
Selon des rapports initiaux contradictoires, le bateau aurait soit heurté un autre bateau avant de se renverser, soit se serait renversé après avoir pris un virage serré dans l’eau.
Tsahal déclare avoir reçu des informations faisant état d’une tentative présumée d’attentat à la voiture-bélier près d’Hébron, dans le sud de la Cisjordanie.
Les premiers secours indiquent qu’une personne a été légèrement blessée dans cette attaque présumée.
L’assaillant a été abattu.
Tsahal déclare avoir reçu des informations faisant état de coups de feu au point de passage de Reihan, près de la ville de Jénine, dans le nord de la Cisjordanie.
Les détails font encore l’objet d’une enquête.
Selon les premiers rapports des secouristes, plusieurs personnes sont soignées.
L’armée israélienne dit avoir identifié un missile balistique, lancé depuis le Yémen et qui est tombé en dehors du territoire israélien il y a quelques instants.
Aucune sirène n’a retenti, précise l’armée.
Rien ne permet de confirmer que le missile visait Israël.
Les États-Unis et Israël ont discuté de la possibilité pour Washington de diriger une administration temporaire d’après-guerre à Gaza, selon cinq responsables proches du dossier.
Les consultations de « haut niveau » ont porté sur un gouvernement de transition dirigé par un responsable américain qui superviserait la bande de Gaza jusqu’à ce qu’elle soit démilitarisée et stabilisée et qu’une administration palestinienne viable ait vu le jour, ont indiqué les sources.
Selon les discussions, qui en sont au stade préliminaire, il n’y aurait pas de calendrier fixe pour la durée d’une telle administration dirigée par les États-Unis, et cela dépendrait de la situation sur le terrain, précisent les cinq sources.
Les sources, qui ont parlé sous le couvert de l’anonymat car elles n’étaient pas autorisées à révéler publiquement les discussions en cours, comparent la proposition à l’Autorité provisoire de la coalition en Irak, mise en place par Washington en 2003, peu après l’invasion menée par les États-Unis qui a renversé Saddam Hussein.
Cette autorité a été perçue par de nombreux Irakiens comme une force d’occupation et a transféré le pouvoir à un gouvernement intérimaire irakien en 2004, après avoir échoué à contenir une insurrection croissante.
D’autres pays seraient invités à participer à l’autorité dirigée par les États-Unis à Gaza, affirment les sources, sans préciser lesquels. Elles précisent que l’administration s’appuiera sur des technocrates palestiniens, mais qu’elle exclura le Hamas et l’Autorité palestinienne.
Emmanuel Macron a affirmé mercredi que la situation à Gaza était actuellement « la plus critique que nous ayons jamais connu », affirmant que les « déplacements forcés de populations » palestiniennes envisagés par Israël étaient « une réponse inacceptable ».
« Jamais, jamais aussi longtemps des populations n’ont été loin des soins, en incapacité de sortir des blessés, loin de la nourriture, des médicaments et de l’eau », a déploré le président français, appelant une nouvelle fois Israël à rouvrir le passage de l’aide humanitaire vers le territoire palestinien.
L’Espagne va présenter une résolution devant l’Assemblée générale de l’ONU proposant des « mesures d’urgence pour arrêter le massacre des civils » et assurer l’entrée de « l’aide humanitaire » dans la bande de Gaza, a annoncé mercredi le Premier ministre Pedro Sánchez.
« La communauté internationale ne peut pas rester indifférente face à ce qui se passe en Palestine », a justifié le dirigeant socialiste lors d’une audition au Parlement, sans fournir plus de détails sur le contenu exact et le calendrier de cette résolution.
La mise en oeuvre de ce plan, qui prévoit « d’établir une présence israélienne prolongée » à Gaza, reviendrait à « franchir une nouvelle ligne rouge », a mis en garde de son côté l’Espagne dans une déclaration commune avec l’Irlande, la Norvège, la Slovénie, l’Islande et le Luxembourg.
L’Espagne, qui a reconnu l’État de Palestine le 28 mai 2024 de façon simultanée avec l’Irlande et la Norvège, s’est imposée ces derniers mois comme l’une des voix les plus virulentes de l’UE à l’égard d’Israël.
A l’occasion d’une conférence à l’Université de Tel Aviv, Einav Zangauker, la mère de l’otage Matan Zangauker, a déclaré qu’elle se sentait trahie par l’État.
« Je pensais qu’il existait un contrat entre l’État et ses citoyens », a-t-elle dit, « mais cette illusion a volé en éclats le 7 octobre. »
« Pour des parents, la vie de leurs enfants n’a pas de prix – il devrait en être de même pour tout le pays », a-t-elle ajouté en accusant non seulement le gouvernement mais aussi les personnes influentes qui ne font ou ne disent rien.
« Si vous ne dîtes rien face à une guerre qui ne sert qu’un seul homme, alors vous êtes complice. »
Le ministre de la Défense, Israel Katz, a déclaré qu’une fois qu’Israël aurait lancé son offensive majeure à Gaza, la semaine prochaine, il n’y aurait plus de répit tant que les objectifs n’auraient pas été atteints, à savoir la conquête et la maitrise de la bande de Gaza.
« L’opération Chariots de Gédéon a pour but de vaincre le Hamas et d’obtenir la libération de tous les otages. Nous agirons avec une etrême force de façon à détruire toutes les capacités militaires et gouvernementales du Hamas et faire libérer tous les otages », a déclaré Katz, selon des propos publiés par son cabinet à l’issue d’un point de situation avec la 162e Division de Tsahal qui doit prendre part à l’offensive.
« Dès le début de la manœuvre, nous agirons avec une etrême force et ne nous arrêterons pas tant que tous les objectifs n’auront pas été atteints, à commencer par le plan d’émigration volontaire des habitants de Gaza », a ajouté M. Katz.
Selon lui, la campagne ne sera pas lancée tant que le président américain Donald Trump n’aura pas terminé son déplacement en Arabie saoudite, au Qatar et aux Émirats arabes unis, entre les 13 et 16 mai prochains, et elle pourrait même être annulée en cas de conclusion d’un accord concernant les otages.
L’actuelle phase de préparation « laisse une fenêtre d’opportunité, jusqu’à la fin du déplacement du président américain dans la région, pour conclure un accord sur la situation des otages », a-t-il ajouté.
Il a indiqué que les forces israéliennes resteraient à l’intérieur d’une zone tampon dans Gaza, « dans le cadre d’un arrangement temporaire ou permanent », afin de protéger les communautés israéliennes et d’empêcher le Hamas de se livrer à de la contrebande d’armes.
Les Houthis vont continuer à cibler les navires israéliens passant au large du Yémen, voie maritime essentielle pour le commerce mondial, a déclaré mercredi un responsable des rebelles à l’AFP, en dépit d’un récent cessez-le-feu conclu avec les Etats-Unis sous médiation omanaise.
« Les voies maritimes sont sûres pour tous les navires internationaux, sauf les navires israéliens », a affirmé à l’AFP Abdoulmalik Alejri, ajoutant que les navires israéliens n’avaient pas transité par la mer Rouge depuis un certain temps. « Israël ne fait pas partie de l’accord, il ne concerne que les navires américains et les autres navires », a-t-il précisé.
Le Premier ministre de l’Autorité palestinienne Mohammad Mustafa a exhorté mercredi le monde à mettre fin au « crime humanitaire délibéré » que constitue la « famine » en cours selon lui à Gaza, où la population est exsangue après plus de deux mois de blocus total par Israël.
« Cette famine n’est pas une catastrophe naturelle, c’est un crime humanitaire délibéré, et le silence est complice », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse à Ramallah, en appelant « à la conscience de l’humanité ».
L’accord de cessez-le-feu entre les Houthis et les États-Unis « sert la cause palestinienne et embarrasse Israël », a déclaré à Al Jazeera un porte-parole anonyme du groupe terroriste soutenu par l’Iran, alors que les responsables confirment que « l’accord » ne mettra pas fin aux attaques contre Israël.
« Nous continuerons à prendre pour cible les navires israéliens jusqu’à ce que l’aide soit acheminée à Gaza », a poursuivi le porte-parole.
« Nous évaluerons tout soutien futur des États-Unis à Israël et déterminerons notre position en conséquence. »
« Notre réponse à l’entité israélienne est inévitable », a-t-il poursuivi, alors que des avions de combat de l’armée de l’air israélienne ont bombardé l’aéroport international de la capitale Sanaa, le port de Hodeida et une cimenterie dans les zones contrôlées par les Houthis au cours des deux derniers jours.
Mohammed Abdul-Salam, le négociateur en chef des Houthis, a déclaré à Reuters que « l’accord n’inclut en aucune manière Israël ».
Il a déclaré à la chaîne yéménite Al-Masirah que « l’accord visait à mettre fin à l’agression américaine contre le Yémen en échange de l’arrêt des attaques contre les navires américains, sans aucune mention de cibler le territoire du régime sioniste ».
Un responsable israélien a déclaré à l’Associated Press que cet accord avait surpris Jérusalem, qui s’inquiète des implications de sa mise en œuvre pour la poursuite des hostilités entre Israël et les Houthis.
Les autorités sanitaires de l’enclave dirigée par le groupe terroriste palestinien du Hamas font état de treize morts dans des frappes israéliennes sur une école abritant des familles déplacées dans le nord de Gaza, alors que les troupes israéliennes poursuivent la démolition de maisons et d’immeubles à Rafah, dans le sud de Gaza.
Selon des secouristes, deux frappes ont visé l’école al-Karama à Tuffah, un quartier situé à la périphérie de la ville de Gaza. Parmi les morts figurerait un journaliste local, Nour Abdu, selon les médias palestiniens. L’armée israélienne n’a pas encore réagi.
Deux frappes aériennes israéliennes sur une autre école abritant des personnes déplacées dans le centre de Gaza auraient fait au moins 29 morts, dont des femmes et des enfants, selon les autorités sanitaires locales. Tsahal affirme avoir frappé des « terroristes » qui opéraient depuis un centre de commandement situé dans l’enceinte.
Les chiffres publiés par le groupe terroriste sont invérifiables, et ne font pas de distinction entre civils et terroristes.
Dans la région de Rafah, à proximité de la frontière avec l’Égypte, des habitants et des sources du Hamas affirment que les troupes israéliennes, qui ont pris le contrôle de la ville, continuent de faire exploser et de démolir des maisons et des bâtiments.
Israël a récemment approuvé un plan visant à intensifier ses opérations à Gaza, qui comprendrait la prise de contrôle de la bande de Gaza, le maintien des territoires occupés, le déplacement forcé des Palestiniens vers le sud de Gaza et la mise en place d’un système de distribution de l’aide humanitaire en collaboration avec des sociétés de sécurité privées. Israël affirme toutefois que ce plan sera mis en œuvre progressivement et qu’il ne sera pas appliqué avant la fin de la visite du président américain Donald Trump dans la région, prévue à la fin du mois.
L’armée israélienne a confirmé avoir mené une frappe aérienne ce matin dans la ville côtière de Saïda, dans le sud du Liban, tuant un haut responsable du groupe terroriste palestinien Hamas.
Selon Tsahal, la cible, Khaled Ahmad Ahmad, était le chef des opérations du Hamas dans le secteur occidental du Liban.
L’armée affirme qu’Ahmad a mené de nombreuses attaques contre des civils et des soldats israéliens pendant la guerre. « Récemment, il a travaillé au transfert d’armes et à la préparation d’attaques terroristes contre l’État d’Israël », a précisé Tsahal.
L’armée a souligné que cette frappe avait été menée parce que « les activités d’Ahmad constituaient une menace pour l’État d’Israël et ses citoyens ».
L’armée de l’air israélienne a annoncé la réactivation d’un bataillon de défense aérienne qui avait été dissous. Ce bataillon sera chargé d’exploiter de nouveaux systèmes anti-drones.
Le 947ᵉ bataillon de défense aérienne, qui exploitait auparavant le système de missiles sol-air Chaparral de fabrication américaine, avait été dissous en 2003.
Une cérémonie a eu lieu mardi pour inaugurer la nouvelle unité, dont le nouvel objectif est de « fournir une nouvelle solution opérationnelle… pour faire face à la menace des drones dans le nord du pays », indique Tsahal.
Le groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah a tiré des centaines de drones sur Israël depuis le Liban au cours de la guerre actuelle, dont des dizaines ont réussi à passer les défenses aériennes israéliennes et ont fait des victimes et des dégâts.
L’armée indique que le 947ᵉ bataillon sera composé de centaines de soldats, hommes et femmes, et qu’il « fera partie intégrante » de la 91ᵉ division régionale « Galilée », responsable de la zone frontalière avec le Liban.
« Ils opéreront le long de la ligne de frontière, sur des sites sensibles et des postes frontaliers », a précisé Tsahal, ajoutant que le bataillon s’entraînait également à opérer aux côtés des forces de manœuvre à l’intérieur du territoire ennemi.
L’armée n’a pas précisé quels systèmes le bataillon utilisera, mais elle les a décrits comme « adaptés à la menace » et mobiles, ce qui leur permettra d’être déplacés rapidement aux côtés des troupes.
L’an dernier, le Times of Israel rapportait que l’armée de l’air israélienne se préparait à redéployer des systèmes de défense aérienne à canons pour contrer les drones du Hezbollah provenant du Liban. Tsahal utilisait auparavant des systèmes tels que le M163 Vulcan, une mitrailleuse de défense aérienne, avant qu’il ne soit mis hors service en 2006.
Les systèmes basés au sol seraient déployés pour défendre des points spécifiques, tels que des bases militaires ou des infrastructures sensibles, contre les drones du Hezbollah. Cependant, ces systèmes à canons ne permettent pas de couvrir de vastes zones.
En octobre, le ministère de la Défense a déclaré qu’un système d’interception laser à haute puissance, baptisé « Iron Beam » ou « Faisceau de fer », actuellement en cours de développement, devrait être opérationnel d’ici un an.
Le « Faisceau de fer » est conçu pour fonctionner en tandem avec des systèmes tels que le Dôme de fer et abattre des projectiles plus petits, tels que des drones.
Un drone lancé vers Israël « depuis l’est » a été intercepté il y a peu par l’armée de l’air israélienne, selon les informations fournies par Tsahal.
Le drone aurait été lancé depuis le Yémen.
Aucune sirène d’alerte n’a retenti en Israël.
Les frappes israéliennes sur l’aéroport de Sanaa au Yémen ont détruit des terminaux et causé des dégâts estimés à 500 millions de dollars, a affirmé mercredi son directeur à un média des rebelles houthis.
« L’agression israélienne contre l’aéroport de Sanaa a causé des pertes d’environ 500 millions de dollars », a déclaré le directeur général, Khaled al-Shayef, à la chaîne de télévision al-Massirah, ajoutant que « l’ennemi avait détruit les terminaux de l’aéroport, incluant tous les équipements et appareils ».
Les frappes israéliennes contre la capitale yéménite et son aéroport contrôlés par les Houthis, sont intervenues après un tir de missile de ces terroristes dimanche sur l’aéroport Ben Gurion près de Tel Aviv, le principal aéroport international d’Israël.
En plus des dégâts causés à l’aéroport de Sanaa, six avions de la compagnie Yemenia ont été détruits, a-t-il ajouté.
« Il existe d’autres solutions pour rouvrir temporairement l’aéroport, et nous avons besoin de beaucoup de temps pour le remettre en état et rétablir les opérations », selon lui.
Le Qatar et l’Egypte ont déclaré dans un communiqué commun que les deux pays travaillaient ensemble « avec une vision commune pour mettre fin à la crise humanitaire sans précédent à Gaza » en obtenant un cessez-le-feu.
Le communiqué s’élève également contre ce qu’il décrit comme des tentatives récentes de créer un fossé entre les « pays frères » par l’intermédiaire des médias.
Ces derniers mois, des informations ont fait état de liens tendus entre les deux pays, chacun minimisant la contribution de l’autre aux efforts déployés pour mettre fin aux combats à Gaza et libérer les otages.
Ces allégations ont été mises en évidence dans le cadre du scandale dit du « Qatargate » en Israël, qui porte sur des soupçons selon lesquels des conseillers du Premier ministre Benjamin Netanyahu auraient reçu de l’argent de Doha pour lancer une campagne médiatique visant à saper le rôle de médiateur de l’Égypte et à renforcer l’influence du Qatar dans les négociations sur le cessez-le-feu.
La compagnie aérienne américaine Delta a annoncé qu’elle prolongeait la suspension de sa liaison avec Tel Aviv jusqu’au 19 mai, en invoquant le « conflit en cours dans la région ».
La liaison quotidienne sans escale à destination de Tel Aviv depuis l’aéroport JFK de New York reste suspendu, annonce la compagnie, « avec une reprise prévue le 20 mai ».
« Delta surveille en permanence l’évolution de l’environnement sécuritaire et évalue ses opérations sur la base des orientations en matière de sécurité et des rapports des services de renseignement, et communiquera toute mise à jour nécessaire », précise la compagnie aérienne américaine.
Une multitude de compagnies aériennes étrangères ont annulé leurs vols à destination d’Israël après qu’un missile balistique tiré par les Houthis du Yémen a frappé l’aéroport Ben Gurion dimanche. Israël a répondu par des frappes aériennes de grande envergure sur l’aéroport international de Sanaa, la capitale contrôlée par les Houthis, interrompant la desserte de l’aéroport jusqu’au 20 mai au moins, selon des responsables yéménites.
Un individu aurait été tué dans une frappe de drone israélien sur la ville de Saïda, au sud du Liban, peu avant l’aube.
Des responsables de la sécurité présents sur place ont déclaré à l’Associated Press que l’individu était membre du groupe terroriste palestinien du Hamas.
L’agence de presse officielle du Liban a indiqué qu’un « drone ennemi » avait frappé une voiture dans le quartier des Villas, près de la mosquée Imam Ali.
Des photos diffusées en ligne montrent une Renault en feu.
Israël n’a fait aucun commentaire sur cette frappe présumée.
A Rapid car was targeted in the villas area of Sidon, south Lebanon. pic.twitter.com/yC8SR0LcqM
— ???????? (@ebnday3a2000) May 7, 2025
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