Israël envoie une contre-offre à la proposition de trêve des médiateurs – bureau de Netanyahu

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a tenu une série de consultations vendredi soir pour discuter d’une proposition de cessez-le-feu et de libération d’otages qu’Israël a reçue par l’intermédiaire des pays médiateurs, selon le bureau du Premier ministre.

Samedi après-midi, Israël a répondu par sa propre contre-offre, a indiqué le bureau du Premier ministre, ajoutant que cela avait été fait « en pleine coordination avec les États-Unis ».

Plus tôt dans la journée, un responsable israélien a déclaré au site d’information Walla que le groupe terroriste palestinien du Hamas avait accepté une proposition égyptienne visant à libérer cinq otages vivants en échange d’un cessez-le-feu de 50 jours à partir de l’Aïd al-Fitr, qui commence dimanche soir.

Tout en exprimant sa gratitude pour tout effort visant à libérer les otages, le Forum des otages et disparus exige un accord qui ramènera tous les captifs chez eux en une seule fois.

« Israël continuera à faire traîner les choses pendant des semaines, ce qui pourrait entraîner le sort de dizaines d’otages, certains condamnés à mort et d’autres disparus », a déclaré le forum dans un communiqué.

« Nous nous tournons vers le Premier ministre [Benjamin Netanyahu], le ministre des Affaires stratégiques [Ron Dermer] et les membres du cabinet : pourquoi seulement certains d’entre eux alors qu’il est possible de tous les ramener ? »

Le forum soutient qu’il est possible de ramener les 59 otages en une seule fois en échange d’une fin permanente de la guerre.

Un haut responsable du Hamas a lui déclaré samedi que le mouvement islamiste palestinien avait approuvé une nouvelle proposition de cessez-le-feu à Gaza présentée par les médiateurs, exhortant Israël à la soutenir, mais avertissant que l’arsenal de la formation était une « ligne rouge ».

« Il y a deux jours, nous avons reçu une proposition des frères médiateurs égyptiens et qataris. Nous (…) l’avons approuvée. Nous espérons que l’occupation (Israël) n’y fera pas obstacle », a déclaré Khalil al-Haya, ajoutant que les armes du groupe constituaient une « ligne rouge ».