Israël en guerre - Jour 568

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Les victimes du 7 octobre

Le commandant de la brigade Golani major Raz Peretz, 24 ans, préparait son mariage

Il a été tué le 7 octobre lors de la riposte de l'armée israélienne à l'attaque du Hamas contre l'avant-poste de Kissufim

Le major Raz Peretz. (Crédit : Tsahal)
Le major Raz Peretz. (Crédit : Tsahal)

Le commandant Raz Peretz, 24 ans, commandant d’une compagnie de soutien au combat de la brigade Golani, originaire d’Afula, a été tué le 7 octobre lors de l’attaque du Hamas contre l’avant-poste de l’armée israélienne de Kissufim.

Le matin de l’attaque, Raz et sa compagnie étaient stationnés à l’avant-poste de l’armée israélienne non loin de la frontière avec Gaza. Lorsqu’il a pris conscience de ce qui se passait, il a rassemblé les 18 autres soldats de la base dans l’abri anti-bombes et a mis au point un plan d’action.

Depuis l’abri, Raz a commencé à tirer sur les terroristes du Hamas à l’intérieur de la base, jusqu’à ce qu’il soit touché au bras et doive changer de main. Il a ensuite quitté l’abri pour engager un combat rapproché avec les terroristes et a été abattu.

Raz a été tué ce jour-là avec six de ses soldats : le sergent-chef Yogev Aharon, le sergent-chef Or Asto, le sergent-chef Brando Flores Garcia, le sergent-chef Eviatar Ochayon Abukasis, le sergent-chef Teshager Taka et le sergent Uriel Segal. Les 12 autres soldats ont survécu.

Il a été enterré à Afula le 11 octobre. Il laisse dans le deuil sa fiancée, Noam, ses parents, Nava et Roni, et son frère Itamar et sa sœur Hadar.

D’après un éloge funèbre de l’armée israélienne, Raz, l’aîné de la famille, est né et a grandi à Afula, où il a été scolarisé. Ses deux principaux centres d’intérêt, selon sa famille, étaient le football et la musique.

Enfant, il a appris à jouer de plusieurs instruments, principalement de la batterie, puis il a acheté des platines et a commencé à expérimenter en tant que DJ lors de fêtes organisées pour ses amis, une activité qu’il a poursuivie pendant ses week-ends de permission.

Après le lycée, il a fait un voyage en Thaïlande avec sa famille et ses amis et, à son retour, il s’est enrôlé dans l’armée israélienne en juillet 2017, dans le 13e bataillon de la brigade Golani. Il a suivi une formation de commandant d’escouade, puis une formation d’officier, et est devenu commandant de compagnie adjoint.

Raz a décidé de rester dans l’armée israélienne au-delà de la période obligatoire, puis a suivi une formation de commandant de compagnie et a été nommé commandant de compagnie au sein du 51e bataillon.

Raz et Noam se sont rencontrés en CM2 et leur étroite amitié s’est transformée en relation amoureuse vers la fin du lycée. En 2021, ils ont emménagé ensemble, et en avril 2023, il a fait sa demande en mariage, et le couple avait fixé la date du mariage au 7 mars 2024.

Un mois après sa mort, Noam a écrit à Raz sur Instagram : « Mon amour, tu étais mon soutien, le pilier le plus stable de ma vie, l’amour le plus pur et le plus bon. »

Noam a rappelé comment ils étaient devenus amis au collège, lorsqu’elle avait rencontré « un garçon aux cheveux blonds et aux taches de rousseur. Un garçon qui est devenu mon meilleur ami avant tout. Tout le monde à l’école savait qu’il n’y avait pas de Noam sans Raz et pas de Raz sans Noam. Proches, soudés, inséparables. »

« L’amour de ma vie, tu étais mon confident, nous avons traversé tout ensemble, de l’école primaire au collège, du lycée jusqu’à ton enrôlement, a-t-elle poursuivi. Sept ans de relation, une relation saine et aimante, du genre qui ne s’explique pas. Des âmes sœurs qui se sont rencontrées. Tu étais la personne qui me complétait toujours. »

Le père de Raz, Roni, a déclaré à la radio de l’armée que son fils aîné « était un garçon aux valeurs très uniques, un enfant musicien depuis son plus jeune âge, il aimait la musique et jouait de nombreux instruments. Il était toujours heureux et s’assurait de rendre les autres heureux. Il jouait de la batterie, de la guitare, du clavier et, ces dernières années, il était également DJ ».

Roni a déclaré que Raz « a toujours voulu rejoindre Golani, il aimait la famille, la solidarité, la fraternité – il y a quelque chose de spécial là-dedans auquel il s’est toujours identifié… il adorait vraiment ça. Il voulait rendre un service important au pays ».

Pour lire d’autres hommages sur les victimes des massacres du Hamas du 7/10/2023 et de la guerre qui s’en est suivie, cliquez ici.

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