Sergent-chef Eviatar Ochayon Abukasis, 22 ans : Chauffeur Golani et artiste
Tué en combattant des terroristes du Hamas, à proximité de l'avant-poste militaire de Kissufim, le 7 octobre 2023
Le sergent-chef Eviatar Ochayon Abukasis, 22 ans, conducteur d’ambulance dans le 51ᵉ bataillon de la brigade Golani, originaire de Jérusalem, a été tué le 7 octobre 2023 alors qu’il luttait contre l’invasion par le groupe terroriste palestinien du Hamas de l’avant-poste militaire de Kissufim.
Lorsque les tirs de roquettes en provenance de Gaza ont commencé, Eviatar et les autres membres de la base se sont précipités vers l’abri anti-atomique. Lorsqu’ils ont été informés de l’invasion de l’avant-poste par le Hamas, ils ont couru chercher leurs armes et sont retournés dans l’abri. Eviatar s’est posté à l’une des entrées de l’abri. Lui et les soldats présents à l’intérieur ont vaillamment combattu les terroristes du Hamas.
Eviatar a été tué avec son commandant, le major Raz Peretz, et cinq autres soldats : Yogev Aharon, Or Asto, Brando Flores Garcia, Teshager Taka et Uriel Segal, lorsqu’un terroriste a lancé une grenade à l’intérieur de l’abri.
Le 7 octobre 2023 devait être le dernier jour de service actif d’Eviatar.
Il a été enterré le 11 octobre sur le mont Herzl à Jérusalem. Il laisse derrière lui ses parents, Yaakov et Yasmin, et ses six frères et sœurs cadets, Orel, Miryam, Rut, Israel, Noam et Tehilla.
Aîné d’une fratrie de sept, et enfant de parents ayant découvert la religion plus tard dans leur vie, Eviatar a grandi à Jérusalem, fréquentant des écoles Habad dans le quartier de Gilo. Il a ensuite étudié dans une yeshiva à Safed, selon l’éloge funèbre de Tsahal. C’était un enfant doué pour les arts, qui dessinait et peignait, y compris lorsqu’il était à la yeshiva, a indiqué sa famille.
Plus tard, il a quitté la yeshiva et s’est installé dans un internat religieux dans l’implantation d’Ovnat, près de la mer Morte, où il a poursuivi ses activités artistiques, notamment la sculpture, le travail du bois et la céramique.
Eviatar a fréquenté l’académie prémilitaire Derech Eretz, dans le Néguev. En mars 2021, il s’est enrôlé dans l’armée israélienne pour servir dans la brigade Golani. Il a suivi un certain nombre de cours de formation et, à son dernier poste, il a travaillé comme conducteur d’ambulance à l’avant-poste de Kissufim.
Sa sœur, Miryam, a écrit sur Instagram : « Mon grand frère, ce gamin que j’admire et que j’apprécie tant, le plus talentueux, le plus beau, le plus courageux et le plus héroïque. »
« Tu t’es battu et tu as travaillé dur même quand ce n’était pas facile et tu n’as jamais renoncé à tes convictions », a-t-elle écrit. « Un héros dans la vie et un héros dans la mort. »
Elle a rappelé ses « grands yeux bleus, ses magnifiques cheveux bouclés – ou comme nous l’appelions, un chou-fleur sur ta tête – une petite barbe rousse que tu as finalement faite pousser après nous avoir écoutés, sa taille d’environ 1,90 m… En tant que ta sœur, je me souviens de toi à chaque période un peu différemment, mais ton cœur, ton énorme cœur qui avait besoin d’un corps aussi grand que le tien pour être contenu, est resté le même cœur, l’une des choses qui te symbolisaient le plus ».
La mère d’Eviatar, Yasmin, a raconté au micro de la radio de l’armée que son fils était « un garçon magique, très spécial… une âme douce, très, très sensible ».
Yasmin a ajouté que, quel que fût son parcours religieux, « il a continué à respecter ses valeurs. Il était plus juste que 100 hommes justes. Il avait une sensibilité unique à l’égard de ceux qui l’entouraient, c’était Eviatar. Il était doté d’une grande sagesse de vie ».
Pour lire d’autres hommages sur les victimes des massacres du Hamas du 7/10/2023 et de la guerre qui s’en est suivie, cliquez ici.